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C'est moche ! C'est vieux ?' Les premiers regards sur le troisième volet de Spiderman mènent rapidement à cette conclusion simple mais oh combien démentie lorsque notre faible esprit se rend compte que le titre tourne sur le dernier monolithe blanc de
Microsoft. D'autant plus laid pour le coup, la technique du titre ne parvient à rattraper ses textures honteuses et ses nombreux bugs (collision, caméra, etc. ) que grâce à l'immense terrain de jeu et la sensation grisante de diriger l'araignée du haut des gratte-ciels. Sensation qui s'estompera rapidement du au manque de vie qui règne dans la ville et l'absence totale de diversité dans les possibilités offertes. Les développeurs ont d'ailleurs tenté d'inclure quelques petites quêtes annexes mais l'intérêt est loin d'y être et on préfère se rabattre sur l'aventure principale et ses cinématiques d'un autre temps. Le jeu suit donc la trame du film mais le scénario traîne ici trop en longueur et se permet d'autant plus de zapper des passages importants de l'histoire. Las, ce n'est pas le gameplay qui nous tirera de notre sommeil sauf pour nous faire pester devant notre écran car difficile de ressentir une once de fun avec une caméra atroce et une jouabilité clairement mauvaise dans certaines situations comme lorsque l'on grimpe le long d'un mur et que notre personnage, courant à la verticale, fait un bref demi-tour pour nous faire chuter. Bref, si tout cela fonctionnait à l'époque avec
Spider-Man 2, on est en droit d'être un peu plus exigeant trois ans plus tard face à un titre qui accumule bugs, classicisme et durée de vie anecdotique (une cinquantaine de minutes et on s'aperçoit que les 20% du titre sont déjà accomplis). Décevant, surtout pour une telle licence. Ne reste plus qu'à économiser son argent et courir au cinéma le plus proche.