Un peu de retard pour ce nouveau portage PSP mais
Call of Duty : Les Chemins de la Victoire est enfin entre nos mains crochus et il nous semble difficile d'y aller avec le dos de la cuillère lorsque l'on constate que les développeurs n'ont toujours pas compris que ce qui fait aujourd'hui la force d'un FPS basé sur la seconde guerre mondiale, c'est le coté grand spectacle couplé à une ambiance de folie où nous, pauvre soldat de seconde classe, étions plongés dans le plus grand désarroi. Ici rien… ou pas grand-chose. Frustrant d'ailleurs de constater que contrairement à la plupart des jeux du genre qui débutent habituellement par une mission '
plein les yeux' (le débarquement allié, Pearl Harbor, etc.), le titre ne propose qu'une introduction mollassonne mais néanmoins parfaitement représentative de ce qu'offriront les prochaines heures, à savoir une action peu trépidante, une linéarité frustrante – oh ! Impossible de marcher au dessus de cette brique… – et une jouabilité une fois de plus loupée (absence de second joystick oblige) qui tente de se rattraper par une visée automatique des ennemis… On suit donc un rail en tirant un peu n'importe où et en suivant les quelques actions d'obligations sous peine de rester bloquer sans vraiment comprendre pourquoi. Pourtant, et cela devait être dit, le soft se laisse jouer à la fois sans grand plaisir certes mais sans réél ennui non plus, tout comme le multijoueurs qui, s'il ne brille pas de mille feux, mérite d'être au moins présent. Le grand public appréciera sans le moindre doute tandis que les joueurs confirmés et les fans de la série n'auront d'autre choix que de se rabattre sur l'une des versions next-gen, la PSP, comme tout autre console portable, n'étant pas forcement faite pour sublimer le genre.