A l’heure où les FPS se font de plus en plus impressionnants, Oxygen Interactive tente une incursion dans cet univers très fermé. Au programme, des terroristes islamistes et des armes de destruction massive. Mouais.
Inutile de faire durer le suspense plus longtemps,
Conspiracy : Armes de destruction massive est ce qu’on appelle dans le métier « une daube ». Préférez « un mauvais jeu » si vous êtes du genre à lire du Molière emmitouflé dans votre fourrure véritable made in Pérou. Tout d’abord, l’aspect technique est loin de rivaliser avec les dernières productions du genre,
Killzone en tête. Ici, on se croirait devant l’un des tout premiers jeux de la PlayStation 2. Les textures sont fades et baveuses, la modélisation des personnages nécessite l’affichage de deux ou trois polygones et le tout est évidemment soutenu par un
aliasing bien tenace. Fort logiquement, c’est la même chose au niveau sonore et tous les bruitages se ressemblent. Côté
gameplay, le constat est tout aussi déplorable. Les innovations sont aussi nombreuses que les pâquerettes le sont sur la Lune. Qui plus est, les environnements proposés sont extrêmement étroits et la sensation de liberté qui se dégage du jeu est semblable à celle d’un prisonnier d’Alcatraz. On avance, on vise tant bien que mal les ennemis rencontrés, on shoote, etc, etc. Le plaisir du jeu est donc aux abonnés absents et ce, pendant les trois ou quatre heures que comptent les quelques missions du soft.