Le petit bonhomme sans bras ni jambe de chez Ubi Soft revient dans de nouvelles aventures pas comme les autres. Effectivement le M du titre correspond à Multijoueur, il est donc question ici de batailles, de victoires et de défaites...
Comment vous expliquer le but de Rayman M, il n’y a effectivement pas de scénario, ce qui n’arrange rien. On pourrait le comparer à un Quake 3, si si je vous assure, vous choisissez un personnage, il y en a 8 en tout, dont Rayman bien sûr, Barbe-Tranchante, Globox, Henchman 801 et Ptizetres, ensuite votre arène et c’est parti pour de longues heures de combats.
Pour chaque niveau, vous pourrez choisir un mode de jeu, contrairement à Quake dans lequel il faut simplement tuer l’adversaire. Le mode Lum Spring consiste à ramasser le premier 5 Lums; dans le mode Lum Fight, vous devrez gagner 5 points en tuant vos adversaires avec des armes que vous pourrez récupérer dans l’arène; Capture the Fly, petit jeu de mot de la part d’Ubi Soft pour Capture the Flag donc c’est le même principe sauf qu’il faut capturer une mouche; Course, il faut arriver premier d’une course dans un niveau; Popolopoï, il faut finir la course avant que le chronomètre n'arrive à zéro et pour rajouter du temps, il suffit de libérer les Popolopoïs; Lums, c’est une course mais vous devez en plus ramasser le maximum de Lums. Vous aurez donc le choix entre plusieurs modes différents, notez que vous n’êtes pas obligé de tous les réussir pour ouvrir de nouvelles arènes.
Vous l’aurez compris Rayman M est un jeu de plate-forme/Multijoueur, dont le principe se rapproche de celui des jeux Multijoueur. Cependant, il est impossible de jouer à Rayman M sur Internet ou en Lan (réseau local), et le nombre maximum de joueurs réel est de, accrochez vous bien, deux... En plus de cela, c’est sur un écran splitté que les deux adversaires devront s’affronter. On peut bien sûr rajouter l’ordinateur comme adversaire en plus, mais pourquoi appeler un jeu Multijoueur de nos jour s’il ne tire même pas bénéfice de la connexion Internet. Grande déception donc, mais il fallait s’y attendre vu que la version PlayStation 2 est identique (mais jouable à 4), donc pas d’Internet.
Pour ce qui est du jeu en lui même, il faut vraiment aimer. Personnellement, au bout de trois/quatre arènes gagnées, je ressentais déjà une envie de quitter le jeu. Destiné à un public assez jeune et aux fans, Rayman M se révèle très vite ennuyant. Si vous voulez vraiment jouer en Multijoueur, essayez plutôt Counter Strike ou Quake mais évitez Rayman M.
Rayman M comporte 30 arènes différentes avec environ 2/3 modes différents par arènes, cela fait donc pas mal d’heures de jeu, mais tiendrez vous jusqu’au bout ?
Toutes les arènes sont différentes graphiquement, c’est d’ailleurs l’un des points forts du jeu, une diversité, que se soit aux niveaux des arènes ou des modes de jeu.
Techniquement Rayman M se porte bien, graphiquement le jeu est très beau, coloré et avec des effets de lumière somptueux. Les arènes sont toutes totalement différentes graphiquement et c’est toujours agréable de découvrir le prochain niveau. Pour ce qui est de la maniabilité, Ubi Soft a étrangement changé le gameplay en fonction du mode de jeu choisi, ceci semble ne pas arranger les choses car au final on retrouve les mêmes fonctions sur le clavier ou sur la sourie. La bande son est correcte à part les musiques dans les menus et les bruitages des personnages: aucune musique pendant les combats, dommage.
Vous l’aurez donc compris, Rayman M est assez décevant, on aurait aimé un mode jouable sur Internet ou au moins en Lan, dommage puisqu’il est techniquement bien réalisé. Je le conseille donc aux plus jeunes d’entre vous qui sont privés de Quake 3 ou Counter Strike. Peut être qu’Ubi Soft aurait du garder le nom Américain du jeu qui est Rayman Arena et qui colle mieux au jeu.
7/10