L’hiver n’est plus très loin, les premiers flocons tombent sur les plus hauts pics et Electronics Arts envoie un vent de fraîcheur sur nos consoles, avec le nouveau cru de sa fameuse franchise de Snowboard extrême, SSX.
Le
SSX nouveau est arrivé, baptisé cette fois-ci
SSX On Tour. Apparu pour la toute première fois sur Playstation 2, lors de sa sortie européenne en novembre 2000, le jeu de snowboard complètement déjanté, n’a pas fini de se bonifier avec le temps et ce n’est pas ce quatrième épisode qui nous fera dire le contraire.
Toujours plus BIG !
SSX, ou comment voir le snowboard sous un autre angle. Comme tous les jeux issus du label
EA Sports Big,
SSX ne mise vraiment pas sur le réalisme, mais plutôt sur tout le reste. Ici, vous aurez à descendre des pentes démesurées, des tracés énormes où tout est permis. Vous aurez le choix entre arriver premier ou effectuer des scores énormes aux épreuves de slopestyle. Instaurés avec
SSX Tricky, les tricks sont devenus en somme la marque de fabrique de la série. En quoi cela consiste-t-il ? Vous vous projetez au-dessus de tout, à l’aide de tremplins monstrueusement hauts, par-dessus les chalets, les arbres, les vallées, et parfois même les hélicoptères, tout ça pour montrer à toute la montagne votre figure ahurissante. Pas de limite, c’est la devise de
SSX On Tour. Tout comme son aîné, le nouveau
SSX, permet au joueur de se balader comme bon lui semble sur l’ensemble de la montagne, depuis son sommet jusqu’à la station, lui laissant la liberté de choisir son propre itinéraire, rester en piste ou explorer les dangers du hors piste.
Pour ce nouvel épisode,
EA Sports Big a complètement relooké son titre, l’habillant dans le plus pur style néo pop rock. Au premier abord, le design de l’interface risque d’être radicalement déroutant pour tous les habitués de la série. Il n’est plus question à présent de trois sommets, mais que d’une seule vallée, comportant un grand pic principal et un autre sommet bien plus bas. Les courses, quant à elles, sont présentes au nombre de quinze. Mais la vallée vous est totalement ouverte et vous pouvez vous rendre où bon vous semble. La liberté de choisir son tracé est encore bien plus grande que dans les épisodes antérieurs, puisqu’il n’existe pratiquement aucun chemin où vous puissiez vous perdre. Autre grande nouveauté, et pas des moindres, l’arrivée de la discipline à ski en plus de celle du snowboard, tous les personnages sélectionnables auront donc le choix de glisser sur la poudreuse en surf, ou à ski. Les développeurs ont soigné autant l’une que l’autre et la physique de votre personnage à ski, est vraiment très convaincante.
Trois modes de jeux s’offriront à vous, parmi lesquels bien sûr, la compétition. Finis les personnages prédéfinis à sélectionner puis à faire évoluer dans leurs carrières respectives, à présent, vous devez paramétrer votre propre rider, homme ou femme, quelque peu inspiré de
Les Sims, vous devrez lui choisir son visage, sa couleur de peau, ses cheveux, sa taille, ses fringues et pour les filles, même son maquillage. En résumé, à l’instar de
Need for Speed : Underground, toujours du même éditeur,
SSX On Tour mise beaucoup sur la personnalisation originale de son personnage. De nouvelles notions sont apportées comme celle de l’argent ; si auparavant, on ne pouvait qu’acheter de quoi rendre plus stylisé son surfeur ou sa surfeuse, maintenant il faudra aussi économiser pour acheter ses nouveaux tricks et ses nouvelles planches. Plus de points de compétences en fin de course, ce temps-là est définitivement révolu. Ici on parle d’argent et pour en avoir plein les poches, une seule solution, s’imposer partout, être le meilleur.
Electronic Arts continue encore de piocher des idées dans son grand parc de licences et cette fois-ci, avec le tout dernier
Burnout Revenge. Au même titre que ce dernier, l’escalade au titre ultime se fait par un classement. Plus vous gagnez de points, plus vous grimpez, jusqu’à atteindre le sommet du podium. Pour cette série, plein de nouvelles idées qui lui réussissent bien.
Une technique rechapée, mais qui tient la route
Graphiquement parlant, c’est à peu de choses près le même moteur qu’auparavant. Il est vrai qu’il commence vraiment à prendre de l’âge, mais l’éditeur américain sait comment y remédier en proposant son lot d’effets, toujours issus de sa palette magique. Ici on reprend l’effet « blur » cher à
Need For Speed Underground, encore une fois pour nous simuler une sensation de glisse et vitesse accrue ; une pointe de flou quand on réalise un tricks monstrueux afin de lisser le fond et une photo quelque peu déformée comme arrière-plan pour nous faire croire à une profondeur visuelle vaste. La fluidité n’est pas exceptionnelle, les yeux perçants remarqueront les quelques chutes de
frame rate, ici et là, mais cela reste quand même correct compte tenu de l’animation et de la vie qui entourent la vallée, comme les autres compétiteurs, mais également des vacanciers présents sur les pistes, dont vous entendrez les murmures quelque peu grotesques, lorsque vous les frôlerez. L’animation de votre surfeur est très bonne, surtout lors des réalisations des figures où l’on distingue très proprement la chorégraphie effectuée. Le moteur
SSX n’est plus tout jeune, mais il s’en sort vraiment très bien pour ce qui est sûrement sa dernière sortie sur les consoles de génération actuelle.
Mais
SSX ne serait pas
SSX sans sa mythique
playlist, composée des plus grands artistes de tous genres. On y retrouve un grand mélange de Métal, Rock et Hip-Hop, avec environ quarante titres à écouter, de nombreuses musiques, reprises des autres licences d’
Electronic Arts. On reconnaîtra sans problème la musique de
Need for Speed : Underground, mais aussi l’un des titres présents dans
Burnout Revenge, vous pourrez retrouver aussi Bonobo, Iron Maiden, Pennywise ou encore Motorhead. Pas de quoi s’ennuyer pendant que vous mangerez la poudreuse.