Action, course, aventure, sans compter violence et adrénaline, les genres se suivent et se ressemblent. Il existe cependant des titres qui réussissent à sortir du lot, en nous proposant à la place des heures et des heures de… fun ! Super Monkey Ball Deluxe est l’un d’entre eux. Amusant, gai et terriblement accrocheur, partons ensemble à la rencontre d’un soft attachant.


Remontons tout d’abord le temps si vous le voulez bien. Nous sommes en 2002 lorsque Sega décide de nous faire tourner la tête des joueurs avec toutes ces singeries. Il n’en faudra pas plus au papa de Sonic pour nous divertir efficacement : un singe, une boule et des labyrinthes tous aussi diversifiés les uns que les autres. Et chacun d’entre nous est pris au piège, immanquablement. Un nouveau vent souffle donc sur nos GameCube… et nos PlayStation 2 et Xbox prendront froid en cet automne 2005, période à laquelle elles accueilleront la version Deluxe. Cependant, Super Monkey Ball Deluxe n'est pas un nouvel opus, puisqu'il compile simplement les deux épisodes qui ont vu le jour sur GameCube. C’est donc sur ces deux supports que vous devrez une nouvelle fois faire preuve de dextérité.

C’est l’histoire d’un singe…

Mais alors, quel est le principe de Super Monkey Ball Deluxe ? Il est simple. Un vilain méchant met la zizanie dans votre monde, pille votre réserve de banane, et afin de contrecarrer ses plans machiavéliques, vous devrez partir en mission, équipé de vos super pouvoirs. Vous incarnez donc un singe pas comme les autres, empli de volonté et de bravoure. C’est donc grâce à votre boule magique que vous vous déplacerez à travers tous les chemins tordus que propose le jeu. Mais attention : le plancher des vaches est instable, vous devrez donc y aller mollo avec les joysticks. Les pièges sont partout : trou en plein milieu de la map, bordures inexistantes, tremplins… tous les moyens sont bons pour vous faire chuter… et recommencer depuis le début. Pas question ici de bourriner, vous n’êtes pas dans un FPS, inutile de le rappeler. La douceur et la précision sont donc ici de mise. Si vous ne vous êtes jamais essayé à ce titre, vous serez surpris par sa difficulté apparente, mais accrochez-vous ! Malgré quelques crises de nerfs au début de l’aventure, vous n’en serez qu’heureux de boucler le jeu le moment venu.

Parlons gameplay. La jouabilité que vous propose Super Monkey Ball Deluxe est hybride, c'est-à-dire qu’elle est à la fois simple et compliquée. L’avantage d’une telle maniabilité, c’est qu’elle peut être appréhendée par n’importe quel joueur, du plus néophyte au plus confirmé. L’ennui en revanche, c’est qu’il faudra de l’entraînement, des chutes et de la sueur pour parvenir au générique de fin. Comme cité précédemment, les parcours sont parsemés d’embûches, parfois difficiles à discerner, et vous devrez finalement apprendre à connaître sur le bout des doigts chacun des leurres qui composent chaque monde. Légèreté et douceur seront donc requises pour boucler les dizaines de niveaux disponibles.

Une forme inchangée

Graphiquement, rien d’exceptionnel. Ce n’est ni médiocre, ni divin. Nous avons affaire ici à un jeu qui n’a pas rajeuni depuis son succès de 2002. De la GameCube à la PS2 ou la Xbox, c’est du pareil au même. C’est toutefois très coloré, vivant, on sent que l’on n’est pas seul sur le terrain et que les mondes ont une âme. Quant à la bande sonore, pour ce genre de jeu, la musique se doit tout simplement d’être coupée. Vous en ferez ce que vous souhaitez, mais une concentration ultime n’est pas possible dans de telles conditions. Mais pour nos joueurs chéris, que ne ferait-on pas ? Nous avons remis la musique de fond, une fois le jeu terminé une première fois. C’est à l’image des graphismes : gai, envoûtant et amusant. Tellement amusant que la concentration n’en est plus à son paroxysme.

Super Monkey Ball Deluxe est long, très long. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en plus des deux premières versions compilées, vous retrouverez 46 puzzles inédits, ainsi que 12 mini-jeux que vous pourrez partager avec 4 amis. Pas de mode Online en revanche.