C’est le 4 février prochain que le DVD du Roi Arthur nous arrivera. Quelques jours avant, Konami nous proposera le jeu vidéo homonyme. Beat them’all assez classique de prime abord, on se rend vite compte qu’il possède néanmoins nombre de points intéressants qui seront développés dans ce test épique ; en selle !
Le Roi Arthur utilise donc la licence du film, sorti dans les salles obscures en août dernier. Pour ceux qui n’en connaîtraient pas l’histoire, voici un petit récapitulatif des évènements : l’empire romain, de plus en plus affaibli après cinq siècles de domination, se voit dans l’obligation de quitter la Grande-Bretagne, pourtant menacée par les attaques répétées des saxons. Avant d’être libéré de ses obligations, Arthur se voit confié une dernière mission : il doit secourir la belle Guenièvre, torturée pour hérésie. Alors que les chevaliers tentent de conduire le peuple et les nobles à l’abri du mur d’Hadrien, Arthur doit choisir son destin. S’il s’enfuit, il sera libre. S’il s’oppose aux armées des saxons, il sera certainement tué. Sa décision changera le cours de l’histoire…
Héros multiples
L’un des points forts du jeu réside dans le nombre de personnages que l’on peut contrôler : cinq héros, directement issus du film, Arthur, Guenièvre, Bors, Tristan et bien évidemment Lancelot. Chacun de ces personnages dispose de ses aptitudes et compétences propres. Arthur est par exemple une fine lame, Bors un bon gros bourrin alors que Tristan est un archer hors pair. De plus, chaque héros possède des compétences évolutives. Ainsi, la force, la défense, l’habileté pour la mêlée, le tir à l’arc et la vitesse peuvent être augmentés au fil de l’aventure grâce à l’expérience acquise en fin de mission. Les personnages disposent tous de trois attaques différentes : un enchaînement simple, rapide mais causant peu de dégâts, un enchaînement moyen, et enfin, un enchaînement lent mais causant des dégâts élevés. Rien de bien original donc mais l’ensemble fonctionne bien. De plus, tous les persos disposent, en plus de leur arme blanche, d’un arc qui permet de se débarrasser d’adversaires lointains ou d’archers un peu trop gênants. Au fil de l’expérience acquise au cours des combats, le joueur peut donc choisir d’augmenter une de ses compétences, il pourra ainsi débloquer des combos de mêlée et d’archerie afin de mieux progresser dans l’aventure. L’action est omniprésente puisque l’on est face à un
beat them’all simple mais efficace. Si la plupart du temps les héros avancent à pied, plusieurs missions se dérouleront à cheval et le type de
gameplay proposé pour ces phases est très sympa. Le personnage se trouvant sur le canasson peut donner des coups d’épée ou utiliser son arc mais il peut aussi utiliser les capacités de sa monture pour cabrer, donner des coups de sabots derrière lui et, surtout, le fait de pouvoir piétiner ses ennemis est plutôt jouissif.
A deux, c’est mieux
Si le mode solo est intéressant au début, on se lasse assez rapidement et le potentiel de rejouabilité est assez bas. Le mode coopération, par contre, se révèle être un fort atout pour le titre de
Konami car fracasser du saxon se révèle être beaucoup plus sympa à deux. On se bat continuellement afin d’obtenir les meilleurs scores d’expérience en fin de mission, on attend impatiemment les missions à cheval pour achever en piétinant les adversaires que notre coéquipier a amoché, on utilise frénétiquement l’arc pour tuer les ennemis plus rapidement afin d’obtenir plus de points, on veut tuer le plus de monstres possibles afin d’obtenir de trop rares potions de vie, on fait la course pour choper le bonus à proximité, bref une compétition se forge autour d’une alliance obligatoire pour avancer. Dans un autre registre, il faut noter que l’IA est plutôt étrange. Nos alliés sont bêtes comme chou et sont incapables de tuer un saxon seuls alors que nos ennemis ne manqueront jamais leur cible et qu’ils se regroupent pour nous attaquer plus efficacement… Autre petit point noir dans le
gameplay : les caméras ne sont pas toujours placées idéalement, et il nous arrive souvent de nous demander par où aller.
Chaque mission, au nombre de 23, permet au joueur de se mettre dans l’ambiance avec un petit extrait du film (20 minutes du jeu au total). Les transitions du film au jeu sont d’ailleurs très bien réalisées elles nous rappellent d’ailleurs celles utilisées dans
Le Seigneur Des Anneaux : Le Retour du Roi, d’
Electronic Arts. Une fois le jeu terminé, que ce soit en solo ou en coopération, on débloque un mode arène fort sympathique. Il permet à deux joueurs d’affronter divers personnages importants du jeu en team battle. Parmi les persos sélectionnables, on trouve les cinq héros du film ainsi que tous leurs adversaires principaux, parmi lesquels une espèce de gros troll portant une masse. L’arène de combat peut être un décor issu des niveaux du jeu ou un environnement spécialement créé pour l’occasion comportant nombre de pièges à éviter comme des rondins à pics suspendus par exemple. Un petit plus a été ajouté : lorsque l’on finit chacun des six chapitres du jeu, on débloque le making-of du chapitre en question, un petit documentaire trop court mais diablement intéressant.