Tiré du célèbre roman de JRR Tolkien, « Le Seigneur des Anneaux » débarque sur PlayStation 2 dans un Beat'em all de Electronic Arts retraçant non seulement les aventures de Frodon Sacquet du premier tome, « La communauté de l'anneau », mais aussi du second, « Les Deux Tours ». Attention tout de même, « Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours » est tiré des deux films et non des livres dont les droits sont détenus par Vivendi Universal Games.

Pour ne pas pénaliser ceux qui n’auraient pas encore vu ou lu « Le Seigneur des Anneaux : La communauté de l'anneau », Electronic Arts n’a pas oublier de nous retranscrire les passages les plus importants de l’épisode, de plus, vous aurez la possibilité de prendre part à l’action. Le jeu commence lors de la bataille de Dagorlad, vous êtes Isildur directement plongé dans l’action et entouré d’une horde d’ennemis, vous devrez couper le doigt de Sauron, détenteur de l’anneau, pour mettre fin au désastre qu’il est en train de semer à travers le monde. Malheureusement pour vous les Orcs vous le feront perdre et l’anneau se retrouvera perdu dans le fleuve Anduin. Des années plus tard, Bilbon Sacquet, le hobbit, s’empare de l’anneau et découvre qu’il a le pouvoir de rendre invisible. C’est ensuite sous le conseil du magicien Gandalf qu’il décide de laisser l’anneau avant de quitter le Comté, c’est ensuite son héritier, Frodon Sacquet à qui il revient l’anneau magique. Plusieurs années s’écoule avant que Gandalf revienne voir Frodon pour l’informer de la réelle identité de l’anneau, celui forgé par Sauron et qui permet de diriger tous les autres anneaux magiques. Sauron s\'est relevé et il est à la recherche de l’anneau unique, Frodon étant en danger Gandalf lui demande de quitter le Comté.

« Les Deux Tours » est jouables avec trois personnages dès le début du jeu, sans surprise on retrouve Aragorn, parfait pour la première fois, Legolas l’Elf, ayant la possibilité de porter plus de flèches et beaucoup plus rapide que ses compagnons, et enfin Gimli le nain, pouvant lancer des haches et affligeant des coups plus puissants. Bref chacun a ses propres aptitudes et il faudra donc s’adapter en fonction du personnage choisi. La panoplie des coups réalisables est assez impressionnante, tous les boutons de la manette sont parfaitement utilisés, que ce soient pour des coups rapides, puissants, pour des parades ou encore pour sortir son arc. « Les Deux Tours » propose également un système de points de compétence. En fonction de votre style de jeu, vous gagnez plus ou moins des points de compétence, par exemple si vous tuez un ennemi en très peu de coups et en lui infligeant un coups de grâce sans qu’il vous touche, la mention Excellent s’affichera, à la fin du niveau, les différentes mentions obtenues (Parfait, Excellent, Bon, Pas Mal) sont accumulées et vous donnent des points de compétence. Ils serviront notamment à augmenter votre niveau d’expérience et donc à devenir plus fort, ces points de compétence pourront également être échangés contre des nouveaux coups ou de nouvelles armes, chaque niveau d’expérience de votre personnage propose ses propres coups et armes, sachant qu’il y a environ 8 niveaux d’expérience, vous aurez plus de 40 améliorations possibles à la fin du jeu. Seul problème, pour réaliser la plupart des coups, il faudra appuyer sur une succession de boutons, et dans le feu de l’action, on n’a malheureusement pas toujours le temps de se rappeler les enchaînements à effectuer.

« Les Deux Tours » est découpé en plusieurs parties, tous les passages importants du premier et du second épisode sont jouables et représentent des niveaux, il y en a au total 13, le jeu se termine donc malheureusement assez rapidement, il ne vous faudra pas plus de quelques heures seulement pour en venir à bout, on apprécie tout de même la possibilité d’avoir des bonus lorsque l’on finit les niveaux. Les plus acharnés d’entre vous pourront toujours essayer de le finir avec les trois personnages, ce qui rallongera la durée de vie du jeu, mais l’ennui se fera vite ressentir.

Côté graphique, le jeu s’en sort assez bien puisque le moteur du jeu est correctement conçu, « Les Deux Tours » ne subit en effet aucun ralentissement même avec une vingtaine d’ennemis à l’écran, sans parler des décors très beaux et détaillés qui retracent fidèlement les deux films. De plus, Electronic Arts a eu la bonne idée de mélanger des passages des films et de la 3D temps réel pour les scènes, ce qui ne peut que vous immerger encore plus dans l’univers du jeu. Les voix et les musiques sont aussi fidèles aux films, ont obtient au final un titre techniquement très bien réalisé, on peut simplement lui reprocher des combats un peu brouillons à certains moments, mais d’un autre côté, c’est aussi un style appréciable, l’action y est au moins permanente.

« Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours » se révèle donc d’une très bonne qualité que ce soit au niveau de sa réalisation technique ou de son scénario imaginé par Tolkien, la licence à été exploitée à bon escient. Electronic Arts nous propose cependant un jeu assez court, dommage. Fan du roman ou d’un genre très peu représenté de nos jours, il ne vous reste plus qu’un pas à faire, si ce n’est déjà fait.

Le coup de la license aux p'tits oignons. Graphiquement le jeu est beau mais à part ça la jouabilité est nulle (on ne sent même pas les coups d'épée donnés aux orcs), L'ambiance respecte le film mais rien de plus... peu de Boss (environ 3 sur une dizaine de niveau), beaucoup de monstres qui se ressemblent (environs 4 ou 5 espèces), répétitif et ultra-COURT