Après deux Tales of Xillia, le premier meilleur que l'autre, la saga chère à Bandai Namco amorce un premier virage sur la « nouvelle » génération de consoles avec Zestiria, un épisode plus ambitieux dans la forme, mais pas bien révolutionnaire dans le fond.
Tales of Zestiria pose les bases de son scénario dans une pseudo-religion où sont mis en avant les Séraphins, peuple mystique invisible aux yeux des humains et seul à même de combattre les Hellions, ordre démoniaque pouvant infester l'humanité tel un virus. A diverses époques, le Mal a gagné en puissance jusqu'à être débouté par le « Berger », habituel élu capable de rallier à sa cause des humains dans la bataille. Seulement, le Mal en question est revenu après une certaine période de paix et… aucun Berger en vue. Pas cool. L'histoire débute donc sur les terres des Séraphins où se démarque Sorey, l'unique humain parvenant à voir le peuple mystique car tout simplement élevé à ses cotés. Une rencontre avec la Princesse Alisha va bouleverser le quotidien : il suffira d'un rapide voyage et d'une épée retirée de son socle (référence…) pour apprendre ce dont vous vous doutiez depuis le début, à savoir que Sorey est bien entendu le nouveau Berger qui avec ses compagnons de route va devoir dégommer si possible pour toujours le Seigneur des Calamités.
Les scénarios des Tales of ont rarement été des piliers dans le genre et notre intéressé ne brise pas la règle, même s'il reste plaisant à suivre avec son lot de petits rebondissements et des cinématiques enfin plus travaillées qu'à l'accoutumée en terme de mise en scène. Il était temps, et si certains continueront de râler contre l'éditeur devant la mise en retrait rapide d'Alisha alors qu'une partie de la promo était axée sur la demoiselle, le casting dans sa globalité reste assez intéressant et on n'oubliera pas qu'il sera possible de retrouver la belle dans un DLC épilogue gratuit si vous vous inscrivez au club VIP sur le site officiel de l'éditeur. On profite de ce paragraphe non achevé pour évoquer la partie technique et pas de surprise, c'est un simple produit cross-gen qui sent fort la PS3 (particulièrement dans les décors très vides) et qui se rattrape au moins par un évident affinage et un frame-rate heureusement plus stable.
Coté progression, abordons la promesse de la grande évolution : l'open-world. Bon déjà, ce n'est pas un pur open-world, mais on ne peut même pas parler de zones véritablement ouverte quand on ose le comparer à des stars comme le futur Final Fantasy XV ou plus proche encore Xenoblade Chronicles X (même la version Wii/DS). C'est plus « ouvert » mais c'est généralement balisé en terme de progression et surtout, principal problème, c'est très très vide autant visuellement comme évoqué à l'instant mais également au niveau des choses à y effectuer. On a en fait du mal en fait à parler de vraie exploration avec un level-design très sommaire, et on saute d'ailleurs de joie une fois acquis la possibilité de se téléporter et de se déplacer plus rapidement, même s'il est agréable de pouvoir en avançant débloquer des compétences particulières nous poussant à revenir dans d'anciennes zones afin de débloquer quelques accès supplémentaires.
L'arrivée des zones ouvertes à un autre but : mettre en place les affrontements en semi-temps réel puisqu'il suffit de toucher un adversaire (ou inversement) pour que le combat s'enchaîne sans transition. Une mécanique devenue routinière mais qui se paye ici sur deux aspects : le leveling est un peu plus lourd (même si des ennemis peuvent expressément apparaître soudainement pour donner le change), et surtout, la caméra peut souvent poser problème dans des donjons aux couloirs étriqués. La difficulté n'étant jamais trop élevée (en tout cas au début), le problème n'est heureusement pas trop dommageable et on notera que l'IA fait suffisamment bien son boulot pour se charger des petits streums pendant ces quelques moments où vous bataillez pour retrouver le plus gros ennemi d'une grappe.
Et justement, le système de combat se montre d'une belle efficacité. Toujours basé sur de l'A-RPG avec possibilité de se déplacer librement ou de cibler un adversaire en particulier, le titre évite de tomber dans le bourrinage de masse avec la mise en place d'une jauge CS qui s'épuise au fur et à mesure des coups lancés, mais qui remonte à chaque défense, et bien plus rapidement en misant sur l'esquive (pas toujours facile là encore à cause de la caméra). Il faudra néanmoins un paquet d'heures pour disposer de la totalité des possibilités, comme les arts spéciaux usant une seconde jauge (JP) et permettant notamment de placer une grosse attaque de fin de combo, qu'on usera ou non dès que possible car cette même jauge sert également pour l'une des autres nouveautés de cet épisode : l'Armatisation. Un système qui vous permet de fusionner un personnage humain avec un séraphin pendant quelques secondes en disposant d'un énorme gain de puissance et de nouveaux coups, en rajoutant que cela permet de booster vos capacités dans l'un des éléments fondamentaux (eau, terre, vent & feu), genre de chose salvateur contre de nombreux boss.
Malgré des menus assez lourds, on ne peut décemment dire que les développeurs n'ont pas fait en sorte de pousser toujours plus loin les possibilités d'évolution de nos personnages. On parlera par exemple des compétences passives (qui augmente en niveau), entre celle qui permettra de découvrir toujours plus de choses sur une carte, celle qui vous fera regagner des HP juste en marchant, celle qui vous fera gagner de l'argent… ou encore, et c'est surprenant, la cuisine désormais automatique avec un ou plusieurs persos qui vous concoctent de petits plats sympas de temps à autres. L'équipement lui-même est soumis à une augmentation de niveau à force d'utilisation, en plus de pouvoir fusionner plusieurs éléments du même type afin de les rendre plus puissants et d'augmenter le nombre de bonus stats, même si chaque fusion fait revenir l'arme ou l'élément de défense à zéro. Un concept qui évite ainsi de devoir repasser par la case achat à chaque nouveau vendeur croisé, sans oublier la mise en place d'un autre système tout neuf : chaque arme est doté d'un ou plusieurs signes se retrouvant sur une grille et si vous parvenez à créer des chaînes avec la totalité de votre équipement (deux signes cote à cote ou une ligne remplie), ce sera autant de nouveau bonus pour le personnage. Au final, c'est une bonne quarantaine d'heures qui attendront les amateurs, avec un peu de contenu annexe (dont un donjon post-game), pour une aventure qui se laisse vivre à défaut de devenir inoubliable.
Les plus
Les moins
+ Combats intéressants
+ Quelques bons personnages
+ Les multiples évolutions
+ Meilleure mise en scène
+ L'envie de fouiner
+ Voix JP + Textes FR
- De fausses zones ouvertes
- Décors peu travaillés
- La caméra
- Menus brouillons
- Le début très long
Conclusion : Pas d'évolution majeure pour les 20 ans de la série Tales of mais un épisode tout de même très sympathique qui a tout de même le bon goût d'apporter suffisamment de nouveautés, autant dans les combats que dans le système d'évolution des personnages. Il faudra néanmoins attendre Berseria pour savoir si les développeurs souhaitent pousser le sentiment de liberté, même si le coup de la cross-gen risque à nouveau de brider la version PS4. A faire néanmoins, en attendant les ténors du genre.
Épisode spécial pour fêter les vingt ans d’existence de la licence, le nouveau Tales of Zestiria retourne aux sources en reprenant la formule traditionnelle du RPG japonais. Développé et édité par Bandai Namco Games, ce nouveau chapitre de la série a pour objectif de renouer avec les adulateurs des Tales of. Pari réussi?
Comme dans chaque opus de la saga, le gameplay en combat se révèle efficace, exigeant, mais parfois confus à cause d’une caméra qui suit le monstre visé et qui n’en fait qu’à sa tête dans les zones étroites. Pour en découvrir toutes les subtilités, il vous faudra passer une dizaine d’heures en compagnie de nos héros. Les graphismes décevants enchaînent aux décors vides, couleurs fades et ralentissements soudains. Le plaisir d’exploration en serait totalement gâché si une bande sonore exceptionnelle, signée par Motoi Sakuraba et Go Shiina ne venait pas sauver le tout...
http://bit.ly/1OObpMV
C'est peut être parce que j'en suis qu'au début mais ....
Système de leveling casiment nul ...... :
Un ennemie toute les 3 minutes dans des zones grandes et vide ça fait vide et très long très long le leveling.
J'ai l'impression d'être dans un P2W avec leur pack à 1.49€ pour gagner 5 niveaux ....
A part ça le système et le jeu ont l'air bien mais au lieu de lui mettre 7 sur 10 je lui met 4/10 à cause du leveling fastidieux et du P2W.
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