Gameblog 9/10
Après bientôt 2 ans sans pouvoir assister normalement à un concert, celles et ceux qui se prétendent mélomanes ont l'occasion avec The Artful Escape de participer à ce qui s'en rapproche le plus : une expérience narrative rock complètement barrée. Prêt à batailler avec Psychonauts 2 pour le titre de la direction artistique la plus bariolée de l'année, dégueulant de couleurs et de bonne humeur, délicieux pour les cages à miel, le premier projet de Beethoven & Dinosaur ne déçoit pas. Son écriture soignée, ses personnages fous et si bien interprétés et ses thèmes lui permettent largement de faire oublier qu'il se ressent plus qu'il ne se joue. Un des rayons de soleil de 2021, immanquable si vous avez toujours rêvé de devenir une rockstar et éblouir un public en délire de vos riffs les plus mélodieux.
GameInformer 8,5/10
Like its protagonist, The Artful Escape leans into its unique identity and comes out the better for it. The game is breathtakingly beautiful, rich in music, and makes you feel like an intergalactic rock star while examining some thoughtful, relatable fears.
Comme son protagoniste, The Artful Escape se penche sur son identité unique et s'en pour cette raison. Le jeu est d'une beauté à couper le souffle, riche en musique et vous fait vous sentir comme une rock star intergalactique tout en questionnant sur des peurs réfléchies et pertinentes.
IGN 8/10
There hasn’t been a guitar-based adventure as excellent as The Artful Escape since Bill met Ted.
Il n'y a pas eu d'aventure à base de guitare aussi excellente que The Artful Escape depuis que Bill a rencontré Ted.
(c'est un référence à
un film).
JVC 15/20
Hautement contemplatif, complètement excentrique et absolument magnifique, The Artful Escape propose une expérience visuelle et sonore aussi déroutante que passionnante. Mais la beauté de l'abstrait peut atteindre ses limites quand le non-sens finit par nous perdre. Et le trajet s'essouffle parfois quand le gameplay reste sur ses acquis. Pourtant, le voyage reste de long en large relativement captivant, tant pour sa beauté que sa singularité. Mais il ne fait nul doute qu'il se montrera clivant.
Gamekult 5/10
Alors qu’il voulait nous plonger dans la vie d’une rock-star, Johnny Galvatron nous donne principalement un aperçu de la vie de joueur coincé dans un délire d’artiste, qui peine à rendre ses obsessions ludiques. Un peu à la manière de Genesis Noir, autre trip esthétique centré sur les énergies cosmiques et les contrôles douteux, The Artful Escape souffre d’un manque d’incarnation et finit par dégainer, bien malgré lui, la carte du « pilote automatique ». Somme de fantasmes portés par un récit inoffensif, ce titre sans le moindre challenge ne marquera pas l’année de son empreinte, mais il pourra sûrement bercer quelques curieux le temps d’une après-midi ou d’une soirée un peu trop plate. Décors variés et pétaradants, tourbillon musical n'ayant rien de complexe : ce platformer grandiloquent pourra faire illusion, à défaut de répondre aux attentes placées en lui.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.