description : Pour les mélomanes (et pour les autres, après tout, y'a pas de raison), venez découvrir ou (re)découvrir des merveilles musicales issues de notre loisir favoris: le jeu vidéo !
Le mot d'ordre: la variété. Hors de question de se contenter d'écouter en boucle du Final Fantasy ou du The Legend of Zelda, même si ces deux sagas légendaires seront représentées généreusement sur Video Games Music !
De la Nintendo NES à la Playstation 4, en passant par le PC et la Megadrive ou encore l'Amiga et la Xbox 360, le RPG, les jeux de baston, les jeux de course ou encore les point'n'clik et les ovni vidéoludiques se donnent rendez-vous en musique ici !
Il est temps d'envoyer du fat, et disons le tout de go, je ne serais probablement pas objectif sur cet article qui concerne ni plus ni moins qu'une de mes musiques de jeu vidéo favorites, toutes époques et toutes consoles confondues. Sachant que je suis un gamer assidu et passionné depuis des plombes et que j'ai vu le bout de plusieurs centaines (peut-être même des milliers ?) de jeux, cette petite précision peut avoir quelque chose de significatif pour qualifier mon amour profond de cette musique...
Cette musique, c'est Into the Wilderness de Wild Arms, sorti sur Playstation en 1996.
On va commencer par l'évidence: oui, ça sonne furieusement comme les plus célèbres compositions d'Ennio Morricone. À la limite du plagiat (vous excitez pas, techniquement, ça n'a rien d'un plagiat, c'est juste tellement familier qu'on a l’incroyable impression d'avoir entendu ce genre de musique partout depuis plus de quarante ans). Mais c'est fait exprès, car ce qui a probablement de plus remarquable avec Wild Arms, de prime abord, c'est son subtil mélange de science-fiction un peu steampunk avec son côté western typique. Une originalité bienvenue dans le monde du J-RPG qui à l'aube de la 3D s'était déjà constitué une famille de dignes représentants comme la série des Final Fantasy, Dragon Quest ou encore Phantasy Star, globalement tournant tous autour d'un thème unique: l'heroic-fantasy, ses rois et ses dragons.
D'autres auparavant avaient déjà tenté l'inédit, la science-fiction ou les inspirations culturelles un peu moins Tolkienesque (Shin Megami Tensei, Chrono Trigger, Illusion of Gaia...) mais reste que Wild Arms est doté d'une identité forte et unique, et c'est clairement un de ses meilleurs atouts. Michiko Naruke réussi l'exploit d'octroyer à ses compositions une mélodie parfaitement entêtante. Dans leur structure, elles ont quelque chose qui s'enfoncent dans votre crâne et sont taillées pour être sifflotées même des années après avoir abandonné le jeu sur une étagère. Les thème abordés, les sonorités utilisées et la façon dont elles s'installent dans le jeu au côté du scénario sont tout à fait classique, Naruke ne réinvente pas la narration musicale, mais force est de constater que quelques une des pistes de l'OST de Wild Arms sont parmi les plus mémorables de notre beau loisir !
Tout l'orchestre typique du genre est présent: banjo, guitare sèche, trompette et même harmonica. La musique de ce jeu est tout bonnement magique, il vous arrive de sentir un parfum et de vous rappeler une époque, il en est de même pour la musique. L’écouter vous transporte une décennie en arrière et ravive de merveilleux souvenirs. Into the Wilderness, pour ceux qui l'ont connu à l’époque à un potentiel de nostalgie rarement atteint pas un jeu vidéo. À elle seule, cette superbe intro véhicule les valeur forte de la saga toute entière: le courage, l'aventure, l'amitié, la solidarité, le mystère...
Avec des références comme Morricone, mais aussi Richard Wagner (la marche nuptiale), Jerry Goldsmith (La Canonnière du Yang-Tsé, La Planète des Singes, Rambo, La Quatrième Dimension...) ou encore Johann Sebastian Bach, on est moins étonnés de voir le résultat somptueux et surprenant de ce que propose ce petit jeu de rôle sans prétention arrivé entre deux gros Final Fantasy, à l'époque coqueluche de la presse occidentale et super star du genre.
Into the Wilderness renvoi plus précisément à la musique Wild Bunch du film Mon nom est personne (sorti en 1973, scénarisé par Sergio Leone avec comme acteurs principaux Henry Fonda et Terrence Hill).
En bref, à ranger au côté des intro cultissimes telles que Liberi Fatali de Final Fantasy VIII, le main theme de Metal Gear Solid 2 ou encore The Edge of Soul de Soul Edge/Blade (ou tout autre thème musical d'introduction qui vous semble culte, je suis sûr que vous en avez quelques un en tête ).
Trêve de blabla, si vous n'êtes pas convaincu, il suffit d'écouter, en attendant que SONY sorte cette licence du placard ...
Oui, je sais, ça ressemble plus à un plaidoyer de fanboy qu'à une véritable analyse, je vomi un tas de superlatif à la chaine pour montrer mon amour de cette musique, mais que voulez-vous, je suis faible
Je confirme que même pour avoir connu le jeu lors de sa sortie je sifflote encore de temps en temps certaines musiques du jeu sans même m'en rendre compte
Je l'ai fait la quand j'avais 15 ans la première fois aux côté des Final fantasy et Legend of Dragoon, et ce jeu respire la nostalgie. Nostalgie est LE mot ! sans parler de certaines mélodies ( dont celle de Rudy )
ouroboros4 Moi qui croyais être le seul à faire ça pour Wild Arms x) alors que j'avais même pas dépassé les 4h à l'époque, il m'a tout de même marqué...à se demander ce qui m'a empêché de le continuer. J'étais surement trop plongé dans le trip Final Fantasy x)))
roxloud celui qui s'approche le plus de Wild Arms pour l'époque reste Suikoden 1, tant en terme de technique que de feeling. À toi de voir si ça vaut le coup, donc
Sinon, Breath of Fire III lui est relativement semblable dans le sens où même si c'est sur Playstation, à l'ère de la 3D naissante, des incroyables Final Fantasy VII etc, Wild Arms, Suikoden et Breath of Fire III restent des jeux modestes, en 2D mais avec un charme indéniable. Ils sentent bon le jeu old school, dignes successeurs de l'ère 16-bits, pont doré entre l'ancienne et la nouvelle génération.
Je t'invite à lire mon test de Wild Arms ici pour te faire une idée de la qualité du soft (ce test n'est évidemment pas à prendre comme parole d’Évangile )
Wild arms..... un jeu assez décrié à sa sortie pour ses graphismes il est vrais plutôt moyens (surtout pour les combats). Mais alors ces musiques.... je les écoute encore régulièrement. Quel bonheur de les réentendre.
J'ai testé Breath of fire III que je n'ai pas pu finir ,(a cause d'une perte de sauvegarde) ayant apprécié Suikoden 2, je pense m'essayer à cette série histoire de me faire un avis. Mais j'ai effectivement constaté ce feeling old school 2D qui fait le charme de pas mal de JRPG sortie sur Playstation
Une intro qu'on ne se lasse jamais d'écouter, sans doute la meilleure de toute la saga pour moi, même s'il n'est pas mon épisode favori qui est le 3. J'avais beaucoup moins aimé le remake PS2 Alter Code F dont du contenu avait été amputé. J'espère un jour un vrai remake ambitieux complètement fidèle à la version originale.
Oui, je sais, ça ressemble plus à un plaidoyer de fanboy qu'à une véritable analyse, je vomi un tas de superlatif à la chaine pour montrer mon amour de cette musique, mais que voulez-vous, je suis faible
Sinon, Breath of Fire III lui est relativement semblable dans le sens où même si c'est sur Playstation, à l'ère de la 3D naissante, des incroyables Final Fantasy VII etc, Wild Arms, Suikoden et Breath of Fire III restent des jeux modestes, en 2D mais avec un charme indéniable. Ils sentent bon le jeu old school, dignes successeurs de l'ère 16-bits, pont doré entre l'ancienne et la nouvelle génération.
Je t'invite à lire mon test de Wild Arms ici pour te faire une idée de la qualité du soft (ce test n'est évidemment pas à prendre comme parole d’Évangile
J'ai testé Breath of fire III que je n'ai pas pu finir ,(a cause d'une perte de sauvegarde) ayant apprécié Suikoden 2, je pense m'essayer à cette série histoire de me faire un avis. Mais j'ai effectivement constaté ce feeling old school 2D qui fait le charme de pas mal de JRPG sortie sur Playstation
Je vais lire ça