Grosse polémique à bâbord commandant!
Mai 2011, Microsoft débourse 8.5 milliards de dollars pour acquérir Skype.
Un mois plus tard un drôle de brevet déposé pour l'acquéreur évoque un moyen d'intercepter en théorie les échanges entre utilisateurs.
La polémique ne cesse de gonfler et explose aujourd'hui après qu'une bourde prononcé par un membre de Skype (Chaim Haas, chargé des relations avec la presse du service) est allumer la mèche dans une interview :
"Skype coopère avec les organismes d'application de la loi autant qu'il est juridiquement et techniquement possible".
Il n'en fallait pas plus pour que la presse et les utilisateurs s’inquiètent, d'autant plus que Microsoft a procédé a de gros travaux, la structure change. Officiellement pour rendre les serveurs plus robustes. Ce qui renforce les suspicions.
Le Figaro ajoute : "Pour ses détracteurs, cela permet d'avoir la mainmise sur les données personnelles de ses membres et, par ricochet, de pouvoir les communiquer aux autorités, voire de rendre tout échange interceptable sans que l'utilisateur en soit informé".
Les bloggeurs spécialisés eux aussi évoque le problème ainsi chez ZDnet, un affirme que "toute personne ou entreprise préoccupée de la confidentialité de ses communications devrait cesser d'utiliser Skype et chercher une alternative".
Là ou un collègue de la même maison refait tomber l'hystérie collective : "Si vous voulez discuter avec vos petits-enfants à l'autre bout du pays, reprendre contact avec un vieil ami qui a déménagé en Thaïlande ou avoir une conversation vidéo avec votre conjoint depuis votre chambre d'hôtel après une longue journée de voyage d'affaires, vous pourrez toujours utiliser Skype sans problème."
Enfin, il faut savoir que ce n'est pas la première fois qu'une technologie de communication a succès coopèrent avec les autorités. Ainsi des technologies comme MSN ou Facebook (la liste est très longue) transmettent sur demandes des autorités (FBI, CIA...) le contenu d'un profil, d'une conversation d'utilisateurs suspecter d'un crime. Ou encore Google qui "lis" les e-mail de ses utilisateurs afin de proposer des pubs plus précise. Les exemples sont nombreux et le mot vie privée s'efface petit à petit...