Prévu à l'origine pour accompagner le lancement de la Xbox 360, Saints Row arrive tout doucement au terme de son développement. Assez décevant jusqu'alors, le titre de Volition a pourtant fait forte impression lors de l'E3 2006.


En attendant le Grand Theft Auto IV de Rockstar Games annoncé pour octobre 2007, de nombreux éditeurs vont probablement tenter de surfer sur la vague des jeux de courses/action, plus communément appelés GTA-like. THQ, l'un des éditeurs qui nous a le plus surpris durant l'E3 2006 (avec des jeux rafraîchissants et un stand de toute beauté), fait partie de ces sociétés qui vont aller titiller le concept initié par la firme à l'origine des célèbres Tommy Vercetti, Carl Johnson et autres Toni Cipriani. Et après quelques dizaines de minutes passées en compagnie de Saints Row et de ses développeurs, le constat est sans appel : on ne devrait pas trop s'ennuyer sur Xbox 360 à partir du mois de septembre prochain.

La démonstration débute avec la création de son avatar. Avec environ 200 caractéristiques personnalisables (de la corpulence à la taille du nez en passant par la couleur des cheveux), chaque joueur de Saints Row devrait posséder un personnage unique. Un personnage qui, par ailleurs, sera visible tel que vous l'avez créé dans les cinématiques en temps réel du jeu. Une fois plongé dans les rues de Stilwater, ville fictive modélisée par l'occasion, Saints Row étonne par la qualité de ses graphismes. Pas de doute, on est bel et bien sur Xbox 360, malgré un frame-rate qui souffre encore un peu lors de certaines phases riches en effets spéciaux. Chose étonnante et très rassurante, à l'inverse de son concurrent indirect Crackdown sur le même support, aucun bug n'a été constaté lors de notre partie. Un constat certainement de bonne augure pour la suite, puisque l'on sait que les autres jeux de ce genre sont pour la plupart riches en problèmes techniques divers. Toujours en ce qui concerne la réalisation, le moteur physique semble très abouti, de même que la localisation des dégâts sur les nombreux véhicules du soft. A noter que l'ensemble du jeu tourne sans aucun temps de chargement, une performance qui a pris beaucoup de temps à l'équipe de développement avant d'être effective.

La première mission du jeu consiste à assassiner un certain nombre de membres de l'un de vos gangs rivaux. Pour ce faire, vous pourrez bien sûr leur rouler dessus en écoutant l'une des 12 stations de radio disponibles (soit 130 musiques sous licences au total), mais vous pourrez également user des nombreuses armes mises à disposition. Batte de baseball, grenades, lance-roquettes, l'arsenal de votre protagoniste est vaste et vous offrira moult manières de mettre le désordre en ville, non sans une certaine satisfaction. Pour progresser dans l'histoire, vous devrez gagner des points de respect. Et le respect dans Saints Row, ça se gagne, entre autres, en recrutant le maximum de prostituées et en devenant le plus grand proxénète de la métropole. Politiquement incorrect, au même titre que certaines missions, tournant autour du thème de la drogue et du vol. Doté d'un scénario qui vous prendra au moins 30 heures de votre temps et d'un mode Xbox Live encore assez mystérieux, Saints Row nous a vraiment convaincu grâce à son gameplay fun et ses possibilités vraisemblablement nombreuses. Un titre à suivre de très près.


Les fans de la série de Rockstar peuvent se préparer à mettre la main sur Saints Row, un GTA-like au potentiel énorme, grâce à sa superbe réalisation et son plaisir de jeu immédiat. Rendez-vous le 1er septembre en exclusivité sur Xbox 360 pour ce qui a tout l'air d'être l'un des futurs hits de cette fin d'année.