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https://medium.com/@Pipomantis/il-quitte-la-presse-la-cinqui%C3%A8me-raison-va-vous-surprendre-390229aa45c8
Il quitte la presse, la cinquième raison va vous surprendre !!!
En mars prochain, j’aurais dû fêter mes 17 ans de carrière dans la presse JV.
17 années passées par des blogs, des sites, de la presse papier, web, audio, vidéo ; et j’ai la prétention de penser que je n’y suis pas trop mauvais. De la sortie de la DS en 2005 jusqu’à la PlayStation 5 et ses rares exclusivités, en passant par des dithyrambes enflammées sur Metal Gear Solid, Katamari Damashii, Killer7, Super Meat Boy, Nuclear Throne, Bayonetta et autres F-Zero GX.
17 années (pas toujours brillantes, entendons-nous — surtout les premières) à jouer, dépiauter, analyser, comparer et surtout, transmettre cette espèce de feu qui m’anime depuis la plus petite enfance. Cette flamme du jeu, du ludique, de l’expérience inimitable dont on parle avec des étoiles dans les yeux et des trémolos dans la voix, que l’on veut absolument faire essayer aux copains.
Sauf que j’avais la chance que les copains en question forment des auditoires parfois gigantesques.
D’abord dans des publications assez confidentielles (Fluctuat.net, Gamersyde), puis vint un passage par la formidable vie de pigiste chez Yellow Media (notamment à l’Officiel Xbox, Jeux Vidéo Magazine, Joystick et un passage éclair chez Joypad - en grande partie des magazines que je dévorais dans mon enfance). Lassé de suer sang et eau pour 400 euros de piges par mois, j’ai ensuite eu l’inestimable chance de travailler avec Sébastien “Netsabes” Delahaye pour fonder ce qui deviendra le second acte de naissance de ma carrière : Barre de Vie. Un petit site sans grande prétention qui, on l’a presque toujours avoué, aura surtout servi à se faire remarquer par la rédaction de Canard PC — magazine qu’à l’adolescence je lisais alors que je jouais presque exclusivement sur consoles, tant je me reconnaissais dans son ton et ses plumes (vous l’avez ?).
Canard PC, donc. Six années et demi de labeur, de rigolade, de bouclages qui finissent trop tard, de hors-série rédigés pendant des week-ends entiers, le tout dans des conditions pas toujours idéales que l’on avait appris à accepter au vu du statut particulier de l’entreprise, PME presque familiale qui menaçait de déposer le bilan tous les six mois. On serrait les dents mais on acceptait, parce qu’on était tous plus ou moins dans le même bateau, qu’on jouissait d’une grande liberté éditoriale (même encouragée lorsqu’il s’agissait de faire des conneries) et que, bon an mal an, nous arrivions à faire atterrir le bestiau en kiosques toutes les deux semaines. Quelle fierté bordel.
Et puis il y a eu Gamekult. La grosse machine. La publication dont je disais en rigolant à moitié qu’elle serait ma seule alternative possible après Canard PC, étant peu ou prou la seule à provoquer en moi autant d’admiration et de respect. Et puis c’était l’occasion de me retrouver avec mon doux Gauthier “Gautoz” Andres avec qui, au delà d’une belle amitié, nous partagions un podcast depuis déjà un petit bout de temps.
Presque quatre années, parfois intenses et difficiles, mais très souvent riches en découvertes et en fiertés. Au delà de certains passages obligés de la vie d’une rédaction (notamment les news, qui n’amusent pas grand monde), j’ai souvent pu y exprimer mon amour pour les jeux les plus insolites et méritants, d’Outer Wilds à Slay the Spire en passant par Return of the Obra Dinn ou DJMax, mais également faire le rigolo dans une émission hebdomadaire à la production épatante, ainsi que parler de mon amour pour l’Histoire du jeu vidéo avec Rétro Dash — assurément une de mes plus grandes fiertés.
Et aujourd’hui, je crois que c’est fini, que je n’ai plus la force de travailler pour une industrie aussi mal valorisée que celle-ci. La presse (a fortiori spécialisée, même si je pense très fort aux journalistes perdus dans les ilots des open spaces généralistes) est un métier de plus en plus difficile et de moins en moins bien rémunéré, où l’on fait charbonner des journalistes déjà précarisés jusqu’à les cramer en quelques années.
Un tweet bien plus récent que la rédaction de ce texte, heh
A 36 ans et après presque 17 ans d’une carrière que j’ose imaginer notable et un minimum respectable, je continue de vivre dans des studios de 20 à 25m², de compter à la fin de chaque mois, et d’angoisser pour mon avenir. Et ça n’est pas normal. Comme il est anormal de ne pas pouvoir prétendre à une simple chambre à coucher après toutes ces années.
Les grandes entreprises trouvent normal de multiplier les heures de travail sans les rémunérer correctement (imaginant sûrement que leur piétaille remplaçable aura trop peur de quitter une telle situation “de rêve” pour se plaindre), et la situation ne fait qu’empirer. On a tendance à dire que le jeu vidéo est l’industrie de divertissement la plus rentable, devant le cinéma et la musique. Une industrie qui ne cesse d’enfler, que ça soit par la voie du triple A, du jeu-service, mais également des indépendants ou des pays qui commencent à émerger sur le marché, sans même parler des sujets transverses qui méritent également d’être traités (conditions de travail dans les studios, par exemple). De fait, il est aujourd’hui impossible de parler du jeu vidéo de manière exhaustive, mais on fait de notre mieux pour contenter tout le monde.
Sauf que pendant que l’industrie du jeu vidéo a multiplié sorties et gros billets, la presse censée la couvrir n’a pas vraiment eu droit aux mêmes égards. “Au contraire”, serais-je tenté de vous dire après avoir vu évoluer la profession (et lu l’excellent Bâtonner, de Sophie Eustache) (ou cet article de France Culture) (ou encore l’enquête Hier journalistes, ils ont quitté la profession de Jean-Marie Charon).
L’actualité est devenue un robinet ininterrompu d’informations et de jeux à tester, que les rédactions essaient de suivre tant bien que mal, sans qu’aucune ou presque n’ait renforcé ses équipes éditoriales de manière significative. Si la situation était déjà critique depuis un petit bout de temps, elle est devenue absolument intenable lors de la pandémie et des confinements. En meilleure forme que jamais, le jeu vidéo a explosé de nombreux records pendant cette drôle de période, et on ne compte plus les news relatant les x10 ou x20 de certains développeurs ou éditeurs.
Pendant ce temps la presse, elle, continue de tourner à l’économie, de raboter, de pressuriser, de broyer. Cela a été particulièrement prégnant pendant la période de l’E3. Initialement, ce salon américain est l’occasion d’une semaine de boulot intense, où l’on ne compte pas nos heures, mais généralement dans la joie, la bonne humeur (et même une certaine ferveur), malgré la fatigue. Mais ces deux dernières années, ces quelques jours de boulot se sont transformés en trois, quatre semaines remplies d’annonces, d’effets de manche et de conférences annoncées au dernier moment à des horaires indus. Une situation proprement intenable pour une équipe d’une dizaine de personnes, aussi passionnées fussent-elles.
Et c’est sans compter une autre facette difficile du métier, amplifiée par l’arrivée et l’expansion — explosion ? — des réseaux sociaux : les lecteurs. Bien évidemment (tout du moins je l’espère), la grande majorité d’entre eux se garde de cracher son vitriol mais il y a cette minorité, bruyante, fielleuse, harceleuse, qui ne comprend absolument rien aux prérogatives du métier mais ne s’empêche pas pour autant d’insulter ou humilier des journalistes, parfois sur la simple base d’une note mal acceptée ou d’un orgueil chahuté. Les joueurs foutent la honte sur Internet, et ça n’a rien de nouveau. Mais un moment, à force de ne pas plier, on rompt. Et je crois que j’y arrive. Parce que je n’ai plus la force de subir cette ambiance délétère, de m’échiner à écrire pour des gens qui m’insultent, à plus forte raison quand le salaire et les conditions de travail ne suivent pas.
A l’arrière de ma photo de classe de CE1 (si si), mon copain Antoine avait écrit “J’espère que tu réaliseras ton rêve de devenir journaliste jeu vidéo”. Si je suis incroyablement heureux et fier de l’avoir réalisé quelques décennies plus tard (et pas n’importe où), je suis aujourd’hui dévasté et amer de devoir partir pour les mauvaises raisons. C’est un métier que j’aime, que je crois plutôt bien faire, mais ça n’est désormais plus tenable.
Pour reprendre les mots d’un artiste dont je respecte infiniment le travail (et auquel je n’ose pas une seconde me comparer), obligé lui aussi d’arrêter sa passion à force de ne plus pouvoir en vivre décemment : “Contraint et forcé, j’arrête, je jette l’éponge”. Et putain, c’est pas agréable.
Merci, toutes et tous, infiniment. Pour ces presque 17 années à vous intéresser à mon avis sur des jeux, à envoyer des messages qui requinquent ou des cadeaux non mérités, et à soutenir cette presse qui, plus que jamais, a besoin de vous pour continuer à vous informer (surtout) et vous divertir (parfois). Ca semble un peu idiot et cucul mais une publication n’est rien sans ceux qui la lisent alors s’ils vous plaît, pitié, même si j’en pars aujourd’hui avec tristesse et amertume, n’arrêtez pas de soutenir votre presse et de payer pour de l’information de qualité. C’est grâce à vous et pour vous qu’on tient.
Quant à moi (heh), je ne sais pas encore de quoi mes lendemains seront faits. J’arrête la presse, à laquelle j’ai trop donné sans retour, pour essayer d’autres choses — que je souhaite, avouons-le, plus lucratives. Peut-être écrirai-je encore ici ou là sur le jeu vidéo, mais il n’est en théorie plus question d’en faire mon activité principale. Dans l’idéal j’ai toujours envie d’écrire et de faire rire, peut-être (sûrement) pour d’autres (pour toi ?) : auteur, co-auteur, ghostwriter, préposé à la titraille pour un grand quotidien français (on peut rêver, non ?) ou même passer de l’autre côté (si tu as un studio et du budget, j’ai un ou deux pitches) et bien d’autres pistes me viennent en tête, mais je vais d’abord souffler un peu. Après un arrêt maladie qui n’avait rien de vacances, je vais prendre une paire de mois pour… ben pour moi.
Merci d’avoir lu ce loooong texte très perso et un peu ouin-ouin (à moins que ça ne soit l’inverse), merci pour le soutien depuis toutes ces années, merci d’avance pour celui que j’aurai peut-être dans les années à venir. Mille bisous, prenez soin de vous ❤
(J’oublie volontairement la liste — longue comme le bras — des merveilleuses personnes qui m’ont aidé ou couvé pendant ces seize années. Vous vous reconnaîtrez, merci pour tout.)
Et comme toujours, beaucoup trop de parenthèses et de quadratins, on ne se refait pas.
Non, c’est toi qui raccroche.
Allez, à “trois”
un
deux
moi je trouve plutot qu'on s'approche d'une grosse crise (et pas du simplement a la pénurie des composant) comme en 80 mais plus parce que le modèle est devenu tellement vicié et sans passion et surtout un eldorado du profit facile un peu comme sur mobile
Se farcir les jeux de force pour pondre des tests à l'heure
Apres pour le reste, je le comprend surtout l'attitude des joueurs, suffis de trainer ici.
Après comme partout, il y a des abrutis qui chercheront à nuire ou apporter une mauvaise ambiance, mais c'est partout pareil aujourd'hui, ca se limite pas qu'à Internet.
Pour ce qui est du manque de moyen, là c'est autre chose. GK appartient à Neweb (qui détient aussi lesnumériques) depuis 2015 et c'est à partir de 2 ans après que le site a commencé à merder.
Puis aujourd'hui il y a la manière de consommer l'information qui diffère. (en bien comme en mal
"Après il y a aussi une remise en question du site avec sa gestion quand même catastrophique de Puyo. ( il faut rappeler l'histoire de la borne d'arcade à 2500€ qui était au final basé sur des jeux pirates et où la team GK était fier de leur trouvaille à vendre )"
C'était l'époque Yukishiro, pas Puyo ça.
Et en quoi la gestion du site est catastrophique? Le modèle du premium?
Ils ont quand même un job "confortable" ne serait ce que sur le plan physique et une partie significative de leur temps de travail est passé à jouer...
Bien évidemment les employeurs ne vont les couvrir d'or, peu importe leur mérite, sachant que pas mal de gens rêvent de prendre leur place.
Cela dit je respecte leur taff et le gars en question. Il s'est lassé après 17 ans et ça peut se comprendre, il va changer de job pour aller vers un truc plus lucratif... et puis dans quelques années il regrettera sûrement son job précédent.
La crise covid a précipiter dans le caniveau un certain nombre de personnes qui aimaient leur métiers. Simplement parce que les dirigeants considèrent que le profit se fait sur le dos et la santé des salariés. Avec des gouvernements complices qui ferment les yeux.
On verra en 2023 puis 2024 que la relance économique n'existe pas et que la course au retour à la vie normale n'a en fait bénéficier qu'aux même qui étaient déjà bien gras avant le covid et ne peuvent plus sortir de leur villa tellement ils se sont engraisser depuis le covid.
les jeux arrivent par la poste, les articles sont posté sur internet, la fibre est presque partout...c'était le postula de jvcom l'époque avant de se faire rapatrier paris, ils auraient tout gagner déménager en province.
LES IMPRIMANTES DE BCE FED BOJ ET D'AUTRE BANQUE CENTRAL ET LES TAUX INTERET A ZERO ON FAIT BIEN PLUS DE MAL A 'ÉCONOMIE QUE LE COVIC
MAIS ESSAYONT DE JETER LA FAUTE SUR LE COVIC HISTOIRE DE REBERNER LE BON PEUPLE
EN COMPARAISON LES IMPRIMANTES DES BANQUES CENTRAL ON BIEN VOIR MEME TRÈS BIEN RENFLOUÉS LES FORTUNES DES 0,1%
LE BON PEUPLE IL A CAS BOUFFER L'INFLATION ACTUEL ET LA FUTUR HYPERINFLATION QUI EST DÉJÀ A NOS PORTES
Par contre, je trouve que comparé à un certain site n°1, GK s'en sort bien mieux. Alors oui, il y a du troll (souvent gentil), il y a parfois du clash mais dans l'ensemble, je trouve que la communauté est bien plus saine.
On est pas mal à venir sur ce site alors forcément, ça fait tout autant d'avis, de visions différentes et ça amène à des débats parfois un peu houleux mais j'ai rarement vu que ça partait dans une agressivité forte et déplacée contraire à ce site n°1.
Tout n'est pas rose. Par exemple, GK mériterait un petit rafraichissement mais globalement, je suis quand même fort satisfait de venir ici, faire la pêche aux infos (et non au pub), pouvoir échanger avec les membres...
je rajouterai que gamekult est plus que la censure, c'est l'idéologie extreme gauche bien pensante, (culture woke) ou il est interdit de dire du mal, de critiquer, de troller, d'être hors sujet et le pire de tout: interdit de dire des vérités et cela même si ça peut choquer.
Du coup les journalistes sont formés autour de ce truc et quand ils sont confrontés à tweeter et facebook , ils tombent de haut.
Ce genre de journaliste oublient qu'ils se montrent aux gens et donnent leurs avis sur des jeux que certains ont aimé ou détesté, donc obligé d'avoir des critique.
Si ils veulent un monde tout lisse ou tout le monde pense pareil et est d'accord avec son avis et bah on a pas besoin de journaliste alors.
Perso moi j'ai rien contre lui mais quand il dit par exemple que gravity rush 2 est un mauvais jeux et que ceux qui l'apprécis doivent revoir ce qu'est le jeu vidéo (quelque chose dans le genre) c'est sûr qu'il aura pas que des fans.
Bref moi je l'aime bien même si il a pas du tout mes goûts mais je l'aime bien parce qu'on partage la même passion et aussi parce qu'il a l'air vraiment d'être un bon gars.
Pour le reste je crois que gamekult appartient à tf1 maintenant (pas certain) à voir.
Surtout que certaines personnes bossent dehors dans le froid le chaud , ils font de la manutention, marteau piqueur, bossent dans le bâtiment, travaux public, électricité, mécaniciens etc et sont super mal payé.
Ils galèrent la fin du mois en +
Lui même si je comprend et compatis avec sa douleur (surtout celle de sa terrible maladie) au moins il est au chaud avec de bons amis, collègue mais surtout il fait un boulot basé sur sa passion du jeu vidéo.
Combien de gens font des boulots qu'ils détestent, qui viennent travailler avec la boule au ventre etc.
Par contre vivre dans un 20metre carré à 36 ans ça fait mal surtout quand on bosse dur, paris c'est vraiment une ville ou il faut tout revoir de A à Z et pour commencer tout changer sur le logement les prix etc. sinon il faut quitter cette ville.
Y'en a qui se blinde et reçoive des jeux en pagaille.
Tu arrives même pas à finir le mois, t'es obligé de retourné dans un job que t'aimes ou t'aimes pas parce que y a pas d'autre choix. Bon les Zemmour vont accuser les migrants et Pauvre. Moi j'accuse le gouvernement, l'ISF en moins, les Milliardaires... Bref on est une génération qui c'est bien fait niquer
et nous en l'espace de 10 ans avec le gel du point d'indice (calqué sur les fonctionnaires, alors qu'on est statut privé !), on est passé d'une dif de 27% avec le smic à seulement 13% ... Plus ça va et plus j'ai envie de me barrer ...
Sinon le problème de la presse vidéoludique est un peu le problème de la presse en générale, avec l'arrivé de l'internet, le contenu gratuit se trouve assez facilement et reste très répartie, apportant peu de revenu d'une manière générale individuellement.
La presse vidéoludique est aussi à destination des plus jeunes et n'a pas de parc de fidèles aussi important que d'autres média.
Il faudrait peut être aussi revoir le modèle et y apporter plus de concret que simplement des tests de jeux vidéo, mais le bon modèle semble compliqué à trouver. En même temps le problème, c'est que lire des test de 90% de jeux dont le lecteur n'a rien à faire ne permet pas de justifier d'un achat ou abonnement.
La crise du covid fait pas mal de degats.
Quand tu te retrouves face a toi meme, 37ans, seul, dans un 20m carré, à gagner des clopinettes pour un metier de passion mais absolument pas valorisé...
Je veux bien comprendre qu à un moment, trop c est trop et il va falloir prendre d autres décisions.
Ce qui est sûr, c est que la vie à Paris sous le covid doit etre dur.
Sans parler de ce consensualisme infernal.
Tout ça Pipo n'y est pour rien mais leur média devrait quand même aussi essayer de se réformer, ne serait-ce que pour voir ce que ça peut donner et arrêter l'entre soi de merde.
tout de suite le métier il fait moins vibrer