En bref, c’est quoi au juste Haven ?
Haven est une production du studio montpelliérain The Game Bakers, que l’on connait assez bien depuis l’excellent Furi et sa BO électrique boosté au Red Bull par DANGER.
Haven contrairement à Furi est un jeu porté sur l’exploration libre et une narration prenant le pas sur le gameplay, là où Furi mettait le boss rush au centre de tout (non sans une histoire intéressante en arrière fond).
Ici nous suivront
Yu et Kay, deux habitants de Source ayant fui leur planète natale,
La Ruche, à bord d’un vaisseau via l’arc d’onde (une sorte de passerelle d’énergie qui aurait les mêmes propriétés qu’un trou de ver) pour se retrouver sur
Source une planète à première vue inhospitalière mais qui deviendra au gré de leur effort conjugué un refuge, leur havre de paix.
Haven est ce que l’on pourrait appeler un
« Light-RPG Chill ».
Light RPG car on retrouve des composantes propres aux jeux de rôle à commencer par l’accumulation d’expérience via une barre dédiée, un gameplay mi-action/mi-tour par tour avec une barre ATB à charger pour chaque action à effectuer, la possibilité de créer des potions et de la nourriture afin de préparer chaque expédition ainsi que d’autres petites mécaniques rappelant le genre. C’est light oui.
L’aspect
Chill provient de l’atmosphère qui crée, qu’on le veuille ou non, de la tranquillité en nous avec quelques ingrédients savamment choisi et agencé.
D’ailleurs c’est quoi le Chill dans un jeu vidéo ? Voire le chill tout court ?
Non, ce n’est pas une variante du plat mexicain

Mais avant tout une tendance pop. Sans refaire l’historique complet, de manière condensée on peut retenir que le mouvement Chill est souvent associé à la musique, en particulier la
vaporwave. Pourtant à la base il s’agit juste d’un mot Québécois, « chill », signifiant « se détendre » ou encore « passer du bon temps ». Cela désigne généralement quelque chose d’agréable. La
Vaporwave se base sur des samples d’environnement assez basique mais qui permet de créer des musiques minimalistes et agréable sur fond d’extraits d’animés, séries d’animation pour adultes ou publicités rétro. Le fond de commerce étant avant de jouer sur la mélancolie et une nostalgie passée, voire jamais vécu chez les mélomanes de ces prod’.
Dans le jeu vidéo, le
chill n’est pas un genre à part entière, disons qu’il est plutôt un effet secondaire d’une ambiance particulière crée sciemment ou non par les créateurs du jeu. On pourrait même dire qu’il s’agit d’une philosophie où chacun peut identifier de manière subjective ce qui est chill ou non, dans le jeu de son choix.
A titre d’exemple, les jeux auxquels j'ai joué et que j’ai pu qualifier de Chill ne sont pas nombreux et peuvent préter à débat :
Journey
Gris
SpiritFarer
Abzu
Stardew Valley
VOEZ
I am Setsuna
Gravity Rush 2
Oui, oui. Un jeu chill n’est pas forcément un jeu où la non-violence est prônée, il peut s’agir de jeux où l’on combat, où la place pour des phases d’action nerveuse n’est pas rognée.
Tout jeux peut être chill si tant est qu’il permet de se relaxer quand on le désir et non quand les développeurs l’auront décidé au sein de son script.
L’exemple que je prends souvent c’est
Mirror’s Edge Catalyst « le mal aimé », « le bossu de notre dame ». Aussi imparfait soit-il, le jeu a réussi de par un défaut notoire, l’absence presque totale de pnj dans un monde ouvert (un comble quand même), à créer un univers futuriste, lumineux au sommet de buildings immaculé de graffitis et de toutes activités humaine. Une ville au dessus de la ville, propre, aseptisé de toutes nuisances sonores si ce n’est le martelage du pavé dans la course effrénée de Faith. Loin au-dessus de la vie en contre bas qui se veux frénétique et sans doute difficile. On rêve nous aussi de s’en extraire et pouvoir sauter d’un bloc à un autre afin de découvrir jusqu’où l’on peut monter, sur quel sommet pouvoir s’arrêter pour contempler à perte de vue un monde silencieux et calme.
Le chill c’est avant tout cela, une rèverie éveillé, la possibilité de ressentir de la sérénité sans qu’on nous l’impose.
Haven fait parti de ces jeux qui permettent de chiller, contempler, rire, pleurer, fermer les yeux afin de juste découvrir les instruments qui compartiment la mélodie de fond. Mais surtout de faire un arrêt sur image sur la quête perpétuelle qui consiste à sauver le monde pour la pénultième fois et plutôt s’asseoir avec une tasse de chocolat chaud à observer deux jeunes gens vivre, rire, se disputer et fermer les yeux à la belle étoile.
Alors qu’est-ce qu’il a d’original ce jeu ?
Le principe de Haven sur le papier, c’est de suivre
deux jeunes gens amoureux dans les réparations de leur vaisseau endommagé afin d’assurer une issue de secours en cas de menace ennemi. Pour cela, le jeu nous encourage à explorer une planète morcelée aux ilots éclatés mais en même temps connectés les unes aux autres via des ponts d’énergie afin de mettre la main sur des pièces de rechange. Chacune étant touchée par
un mal mystérieux du nom de rouille qui va être la matière première à nettoyer ainsi qu’à recycler afin de pouvoir crafter. Ce ne sera pas la seule chose à récolter. Vous aurez aussi des fruits, des objets décoratifs pour le
Nid sorte de hub dans le vaisseau ainsi que des plantes médicinales éléments importants afin de se soigner.
Au gré de leur exploration, nous en apprendrons plus sur la nature singulière de la planète, son écosystème à la fois hostile et généreux, le background du duo de personnages controlé qui s’avère plus complexe que présenté de prime abord. Et des cliffhangers ce n’est pas ce qui manque. Sans être renversants, ils permettent de rompre avec l’apparente prévisibilité du scénario.
Plus tôt, je disais que l’exploration était encouragée mais finalement ce n’est pas là que le jeu crée la surprise. Je dirais que c’est dans son script, plus précisément dans ses dialogues et son traitement de la thématique amoureuse. Non pas comme un condiment à côté du plat principal mais comme un plat à part entière à traiter de fond en comble sans jamais embellir ce qui est servi dans l’assiette.
Et Haven s’évertue pendant sa vingtaine d’heure de jeu à « mettre à nue » le prisme de l’amour, de la passion, de l’aveuglement, du pardon, du plaisir partagé, de la découverte de l’autre et des secrets honteux ayant pour but de maintenir à flot la barque que représente une relation amoureuse.
Yu et Kay vont d’ailleurs souvent ramer dans le même sens mais parfois dans deux sens opposés ainsi qu'à contre-courant via des différences majeurs de point de vue. Sur par exemple leur condition de vie sur la Ruche : l’un étant plutôt imperméable à un système de déterminisme sociale institutionnalisé tandis que l’autre y verra un mal nécessaire pour permettre une harmonie entre des individus condamnés à vouloir se déterminer eux-mêmes et donc raviver du chaos au sein de la société. Il s’agit là d’un exemple parmi tant d’autres et la force du jeu à réside dans le choix soigneux des sujets abordés et l’authenticité de la relation que l’on nous dépeint.
Cela n’est exclusivement dû à
l’excellent doublage servis par Janine Harouni et Chris Lew Kum Hoi mais aussi par une qualité d’écriture permettant de transmettre en symbiose avec les voix posées, des sentiments subtils, des non-dits aussi bien dans le verbal que dans la gestuelle.
Et il est difficile de ne pas s’attacher à chaque personnage tant ils font preuve d’une humanité palpable, presque dérangeante quand on sait que ces lignes de dialogue on y a déjà eu droit dès lors que l’on a vécu en couple, été dans une situation amoureuse complexe où les différences posent des barrières dans la communication mais constitue aussi une manière de se rapprocher par la volonté de faire découvrir à l’autre son univers.
Le gameplay se révèle finalement simple dans sa boucle, on fait sa vie dans le nid, on mange pour recharger une barre d’endurance (un peu à la Shenmue), on crée des médocs, on cuisine son petit panier repas et on part à l’aventure. Mais
tout est pretexte à un échange entre Yu et Kai, dont l’un aura une idée farfelue communiqué tandis que l’autre tentera de défendre son attachement à une croyance absurde (ou pas) donnant l’occasion à l’autre de rentrer dans la psyché de son partenaire et se donner à cœur joie pour y mettre le bazar. Mais toujours avec un fond de bienveillance.
Ce qui est fort, c’est que
toute l’architecture du jeu est pensée pour que l’on prenne conscience que tout se fait systématiquement à deux et ce n’est pas négociable, ni désagréable. On se ramasse des coups ensembles, on se soigne ensemble, on dort ensemble, on visite une grotte ensemble, on gratouille le pelage des animaux ensemble, on valide et annules les commandes du menu ensemble. C’est finalement au combat que les choses se révèle plus complexe car le système se complexifie au gré de l’aventure.
L’aventure se divise en
deux phases, celle de
slide où l’on glisse à notre gré avec plus ou moins de pouvoir pour purifier les zones infectées et celle de combat.
Pour la première, on comprend très vite que dans Haven on ne marche pas avec ses bottes mais on glisse avec, on grind, on fait des flips ainsi que des saltos arrière pour le plaisir et non dans l’optique de cumuler des points de style. On profite de filament de lumière bleu sur lesquels on va se déplacer plus vite et explorer des lieux nichés en hauteurs ainsi que des portails cachés. Et je peux dire que
c’est grisant comme système de déplacement (comme on peut en retrouver dans des productions comme Spider-Man ou Gravity Rush).
Pour la seconde, on aura des
combats avec une certaine rythmie où chaque personnage profite des quatre même commandes (+ une pour les objets) divisant la manette en deux lobes. Les touches droites pour Yu et les gauches pour Kay. Ce qui demande de coordonner nos attaques et frapper ensemble pour infliger de gros dégâts et séparément afin de privilégier une posture d’analyse des attaques ennemis, de leur timing ainsi que veiller à mettre au moins un des deux comparses en mode défense.
Assez simple au départ cela devient un vrai casse-tête face à des ennemis vraiment coriace au fil de la progression.
Ce qui est paradoxal c’est que le jeu est annoncé comme plus simple que Furi, que le jeu nous prévient qu’il est simple et qu’il est inutile de switcher la difficulté de normal à facile et pourtant sans même chercher le 100%, le jeu est bourré d’adversaire capable de nous faire
très très mal (j’ai moi-même essuyé 2 défaites malgré une assez bonne maitrise et des objets en grande quantité).
Conclusion
J’ai gardé la conclusion pour parler d’une composante que je n’ai pas évoqué à propos du jeu mais qui est finalement le troisième personnage principal :
la musique. Aérienne et légère, elle parvient à incorporer de l’instru électrique là où on ne l’attend pas, faisant parfois penser à du Daft Punk. Il s’agit très souvent de morceaux bucoliques capable de nous transporter avec légèreté et nous imprégner de la verdure, des nuages et de la beauté environnementale qui ne peine jamais à se renouveler entre le vert mystique, le jaune épi de blé et le blanc cassé. Le Cell Shading en plus d’être propre, permet d’avoir un beau rendu de la DA qui réussi sa transition entre le dessin et le code informatique. Pour l’avoir fait sur XSX en mode Qualité, le jeu est vraiment beau et chatoyant.
Dans le fond, l’aventure est plus que plaisante, elle est chill et ne serait-ce que pour cela elle mérite le détour.
En résumé :
+++++ Des Personnages qui ont des choses à dire sur l’amour et c’est pas du bullshit
++++ Une Bande Son de toute « botté »
+++ La glisse qui est vraiment cool
++ Des combats vraiment dynamiques et techniques
+ Une très bonne durée de vie juste en voulant nettoyer toutes les îles
- - - - Quelques collisions avec certains décors spécifiques qui stoppe la glisse (mais assez rare)
- - - Cela affecte parfois aussi certaines réceptions après saut
- - Certains décisions d’écriture qui ne plairont pas à tous
- On aurait aimé une personnalisation un peu plus poussée (mais c’est subjectif)
J’ai forcé pour trouver ces défauts car en soi ce n’est absolument pas handicapant et n’enlève rien à toutes ses qualités.
Voilà, si vous cherchez un indé chill sur Next Gen (dispo pour le moment sur XSX, PS5 et PC mais les autres versions sont dans les tuyaux). Merci @Grevious32 pour cet autre rappel, je l'ai fait gratuitement sur le Xbox Gamepass. Je répète.
IL EST PRÉSENT DANS LE GAMEPASS.
Oui, l'ost est folle (elle est dispo sur Spotify)
Perso'... Je suis tombé amoureux de ce jeu... C'est incontestablement le couple le plus attachant tous jeux-vidéo confondus... Et le fait que fouiller la map implique forcément de nouveaux dialogues entre eux n'a fait que m'encourager à chercher partout.
Si vous avez le Game Pass, juste foncez, si vous prenez votre temps vous en aurez facilement pour 10 - 12 h environ et l'histoire, la relation, le lore plutôt poussé, les combats simplistes mais efficaces et surtout la musique bordel, ne peuvent que vous faire passer un bon moment.
Merci pour l'info, je rectifie et je teste prochainement pour la platine
Merci pour ton avis
Le con, tu m'as donné envie d'y toucher
Il est gratuit sur le Gamepass et même payé, je trouve qu'il vaut son prix.
randyofmana de nada, merci d'avoir lu.
C'est expérimental comme jeu. Possible que tu n'aime pas mais impossible que tu déteste
D'abord je termine ma partie sur Tokyo Mirage # Session que j'ai récemment repris du début d'année dernière, puis via le Xbox Games Pass, Haven jouera le rôle d'entre-deux avec la section " The Royal " de Persona 5 : The Royal, laquelle j'ai stoppé bien avant d'arriver à son terme
En parallèle je terminerais Fire Emblem Radiant Dawn que j'ai tout récemment commencé, puis après tout fin j'enquille sur la save de la démo de Dragon Quest XI S
En tout cas, ton retour est super chouette à suivre et donne vraiment envie de tâter ce Haven, qui ne me disait franchement trop rien
Tokyo Mirage me tombe à chaque fois des mains et pourtant (1) je ne l'ai jamais fait (2) la thématique est original, le chara réussi (3) le héros n'est pas muet lol
P5R est prioritaire
Tu me diras ce que tu en pense une fois terminé (sur les deux
Mais même pas, l'année dernière j'ai tellement peu jouer du coup j'me rattrape cette année
D'ailleurs ça va faire 4 ans que j'ai acheté Fire Emblem : Radiant Dawn, et si j'avais bien fait l'épisode Gamecube peu de temps avant de l'acheter, on enquille par plusieurs partie de Fire Emblem à la suite, c'est top intense ! :
Après faut savoir que Tokyo Mirage # Session est le genre de jeu à diviser, d'une parce qu'on apprécie y jouer (même si parfois ça fait un peu viellot), mais qu'on commence à se taper des barres quand on suis l'histoire
( En ce moment, c'est juste trop le moment pour y jouer, quoi
Après je dis ça, mais j'en suis à la jonction entre le chapitre 3 et 4, et de ce que j'ai pu voir dans les " succès " du jeux, donc très très loin d'avoir un avis complet sur le jeu, mais si tu as certains points où tu as besoin d'être rassurer, ou en savoir plus, tu peux me demander
Persona 5 The Royal le sera en temps voulu, dès avril, comme l'année dernière
J'essayerais de te dire, mais il me faudra m'en souvenir. Mais la question est : serais-je dans les temps pour faire à la course à Kevisiano
Même moi, j'ai commencé à ressentir de l'agacement avant qu'il y ai vraiment des accrochages.
Sans spoil, sache que c'est loin d'être tout rose (comme dans la vraie vie tu le diras).
aros Radiant Dawn ce jeu que j'ai toujours voulu faire mais j'ai raté le coche. Il me reste que Dolphin pour le faire.
Mais j'espère que tu iras dans ta lancé jusqu'à Three Houses qui est réellement mon premier FE et qui s'avère réellement addictif et épique.
Tu me rassure sur Tokyo Mirage, l'ambiance est sympa mais j'avais peur de me faire chier dessus sur la longueur. Mais si y a de l'humour, ça me permet de me motiver.
Prends ton temps pour boucler ton année 2020 bis. Y a rien qui presse si ce n'est les nouvelles sorties de jeux
kadaj68800 En meme temps quand le pitch du jeu, c'est un couple qui s'enfui de leur monde pour pouvoir vivre librement leur amour, tu t'attendais a quoi?
Bah figures-toi que j'ai acheté FE : Radiant Dawan il y a un peu près 3/4 ans et que je l'ai commencé qu'en toute fin d'année dernière, c'est dire si moi aussi j'avais peine à me motiver après avoir loupé le coche
Mais bon, je n'en suis qu'à la moitié du jeu, donc le côté épique à le temps de se retourner et me mettre des baffes plein la tronche
Maintenant quant à Treehouses, j'ai volontairement loupé le coche étant en retard sur les FE, notamment Radiant Dawn, et comme j'ai autant de plaisir à jouer à la licence que de la laisser reposer après les crédits de chacun des jeux, va savoir quand son tour arrivera...
Pour ma part, c'est grâce au programme ambassadeur que j'ai découvert la licence, car faisant parti des acheteur qui auront eut acceptés de payer 250€ leur 3DS, j'ai pu m'essayer à la licence avec Sacred Stone parut sur GBA, et j'ai ensuite enquillé sur Awakening parut sur 3DS et enfin Path of Radiance sur Wii grâce à la rétro, comme la je me sert de la rétro pour Radiant Dawn
M'enfin si ta une 3DS et l'envie, Awakening est un excellent opus qui saura t'émoustiller (c'est pas pour rien qu'il a relancé la licence), un charac-design solide, une écriture de certains personnages comme Tharja ou Henry à mourir de rire, un histoire classique mais efficace, aux situations parfois cocasses et une difficulté qui aura ma foi conforter à l'abaisser dans les jeux le suivant
Sans parler de l'effet 3D et de l'écran tactile qui m'ont eut beaucoup plus également.
Tokyo Mirage # Session, on dirait pas comme ça mais il est addictif d'une certaine manière, la progression globale est plutôt bien gérée et la montée en puissance peut être plus ou moins contrôlé selon ton degré d'avancement (et plus ou moins chronophage), l'obtention de costumes alternatifs se fait de manière à la fois riche et transparente tout au long du jeu pour qui fouille ce qu'à à faire pour les dégoter ( et très souvent ils sont bien cool
Et oui, c'est un raccourci. Effectivement, c'est une location numérique.
Je paie moi même le Gamepass (pour le moment je suis sur l'offre à 1 euros).
Ce que je veux dire par là, c'est que cela évite de payer plein pot le jeu, soit 25 euros, si le but c'est la découverte d'un jeu.