Me revoici pour parler un peu de RPG à l’ancienne, regarder un petit coup dans le rétro et se remémorer les bons (ou mauvais) souvenirs ! Et c’est plutôt sur ce dernier aspect que je vais orienter cette fois mon article, vu le sujet du jour
Car après Wild Arms 2 et Legend of Legaia, me voici arrivé au bout de la « trilogie Contrail » (qui n’a jamais existé mais on va faire comme si ) : le fort mal aimé Alundra 2.
Oh, qu’il est mal aimé ce pauvre Alundra 2. Qu’il est vilain et boiteux. Tout le monde le déteste. Ne faites pas genre, je vois tout de suite sur vos visages (pensez à désactiver vos webcams d’ailleurs, je vois ce que vous faites, c’est dégueulasse !) ces mines réprobatrices qui n’attendent qu’une chose : que je taille un short au jeu en bonne et due forme. Désolé pour vous, il n’en sera rien
Bon, parfois il faut savoir assumer ses goûts quitte à finir lapidé sur la place publique. Alors voilà, j’assume : quand j’étais jeune, j’ai bien aimé Alundra 2... même si je ne l’ai pas fini et que je l’ai lâché après avoir fait plus des ¾ du jeu (comme 90% de mes jeux à l’époque, en fait).
Aujourd’hui encore, je l’aime toujours. Et cette fois, j’ai pris ma revanche
Rassurez-vous, je reste objectif hein. De toute façon, je sais que je ne duperais personne même si j’essayais d’en faire l’éloge ou d’en gommer les défauts. Je ne cache pas que l’article est écrit sous le signe de la nostalgie (c’est même le but en fait), mais une nostalgie à la fois bienveillante et lucide, qui n’est pas aveugle sur ce qu’était le jeu à l’époque ni sur ce qu’il est devenu aujourd’hui.
...Donc s’il vous plaît, rangez vos cailloux, et attendez au moins la fin de l’article pour me les lancer, merci
Alundra 2 : Une légende est née Titre original : Alundra 2 Mashinka no Nazo
Consoles : Playstation
Développé par : Matrix Software, Contrail
Edité par : Sony Computer Entertainment (JP) / Activision (US et EU)
Sortie : 18 novembre 1999 (JP), 29 février 2000 (US), 20 juin 2000 (FR)
Petit comparo intro VF contre intro JP. C’est pas du tout la même ambiance !
Pour les trois troglodytes qui ne connaitraient pas la série (qui ne comprend que deux épisodes, mais bon), vous vous demandez peut-être ce qui ne va pas avec ce pauvre Alundra 2. Un petit rappel s’impose.
Tout d’abord, c’est simple : Alundra était un chouette jeu d’aventure en 2D façon Zelda-like avec un univers enchanteur mais sinistre, un propos étonnamment mature, des monstres coriaces et des pièges extrêmement retors. On peut le voir comme une suite spirituelle de Landstalker sur Megadrive, puisque c’est en partie le même staff qui s’est occupé des deux jeux, quand bien même ils ont migré de boîte entretemps (Climax Entertainment du temps de Landstalker, Matrix Software pour Alundra et Alundra 2).
Et Alundra 2 fait fi de tout ça, sans aucune concession :
- Adieu la 2D chatoyante, place à la 3D intégrale mais grossière censée représenter l’avenir du jeu vidéo.
- Exit le ton sombre et dramatique du premier opus, où le héros devait entrer dans les rêves des habitants du village d’Inoa et explorer les environs pour tenter d’arrêter la malédiction qui les emportait l’un après l’autre. Sa suite se déroulera dans un monde coloré et rigolo où se côtoieront soldats mécaniques stupides, pirates incapables, princesses en détresse et méchants machiavéliques. Du classique quoi.
- Arrivederci le classieux Alundra lui-même, remplacé par un jeune gringalet du nom de Flint, qui n’aura même pas la chance d’avoir un semblant de caractère puisqu’il sera comme à peu près tous les héros nippons de l’époque : muet.
- Auf wiedersehen les multiples armes exploitables par Alundra, Flint lui n’aura droit qu’à son épée, certes upgradable et avec possibilité d’obtenir des nouveaux coups pour son combo de base.
- Sayonara la vaste carte explorable avec zones imbriquées et interconnectées, les destinations sont maintenant distinctes et reliées entre-elles sur une carte du monde basique et même un peu petite.
- Certains se désolent même que les énigmes aient été considérablement simplifiées par rapport au premier épisode, mais je trouve ça très débattable, on y reviendra.
Ne reste alors du premier volet que son côté Zelda-like dans sa progression, et son titre, vidé de toute substance.
En clair, ils ont beau partager le même nom, les deux jeux n’ont plus grand-chose à voir. On peut saluer l’audace de Sony et des développeurs ayant osé transformer complètement une série prometteuse dès le deuxième épisode, mais dans les faits, on se doute que ce n’était que pour tenter d’élargir l’audience du titre, avec plus ou moins de réussite.
Les fans du premier, eux, ne s’en sont jamais remis.
Un jeu Alundra... sans Alundra.
Et si encore ce n’était que ça ! Car après tout, des suites qui tranchent drastiquement avec les épisodes précédents, il y en a déjà eu, avec parfois des tentatives réussies (Castlevania Symphony of the Night me vient en tête), mais il faut admettre que l’exercice est risqué.
Manque de pot, au-delà du changement de ton brutal entre Alundra 2 et son prédécesseur, cette tentative de renouveler la série par la 3D a peut-être été la fausse bonne idée du studio.
Car ça, aucune nostalgie ne peut l’excuser : le jeu était déjà moche à l’époque, alors ça ne risquait pas de s’arranger aujourd’hui...
Les personnages tout particulièrement font peine à voir. Rares sont les jeux de la Playstation à proposer une modélisation 3D de personnages agréables à l’œil, mais là c’est tout de même un cran au-dessus de l’ignominie, avec des polygones taillés à la serpe et des blocs de Lego à la place des cheveux (je vous jure, on n’en est pas loin). Ne parlons pas des NPC, qui ont tous plus ou moins la tronche de mannequins de dessin en bois, et ce n’est évidemment pas un compliment. Cela dit, les personnages compensent ce manque de charisme visuel par des animations sommaires mais rigolotes et une certaine expressivité dans les visages. Les doublages, première dans la série, font le reste, et finalement tout ce petit monde reste étonnamment attachant.
Les deux décors, eux, s’en tirent pas si mal en étant assez variés au niveau des textures, et du coup assez immersifs si on omet la pixelisation à outrance (et les villages généralement pas ouffisimes, ce qui est bien dommage). C’est donc un peu grâce à sa DA et son chara design (signé Shûji Imai, un illustre inconnu ayant surtout œuvré sur des covers de bouquins et des illustrations dans les guides de jeux et dans le magazine Nintendo Power, comme celle-ci) que le jeu parvient à conserver un peu de charme. Mais si on comprend le choix du passage à la 3D à une époque où elle s’imposait comme l’évolution logique du média, c’est quand même vexant si c’est pour se coltiner un tel résultat. Mais bon, il fallait bien commencer quelque part...
C’est dommage, car le choix de la full 3D a aussi permis quelques apports sympathiques, avec notamment la mise en scène dynamique lors des cinématiques (durant lesquels les personnages sont étrangement un poil plus détaillés), qui permet d’instaurer durant les moments clés du jeu une ambiance remarquable. La toute première scène du début, avec cet oiseau mécanique volant sous une pluie battante pendant que Flint tente de pénétrer à l’intérieur, en est le parfait exemple.
Les premières minutes du jeu. Profitez-en pour avancer un peu dans la vidéo et profiter du magnifique doublage français...
Autre apport notable, la rotation de caméra et la possibilité de jouer sur les angles de vue, dont le jeu ne se prive d’ailleurs pas en planquant régulièrement des pièges ou des coffres dans nos angles morts. Cela à ses effets pervers malheureusement : l’exploration reste en vue de trois-quarts du dessus avec une caméra fixe, c’est donc le joueur qui décide de la faire tourner selon ses besoins. Et cela risque d’arriver très souvent, tant encore une fois le jeu joue sur les angles morts... y compris lors des phases de plateformes et puzzles. Et s’il y a bien des moments dans le jeu où on a besoin de concentration et de doigté, ce sont bien ces phases-là !
Car concernant l’exploration et la résolution d’énigme, Alundra 2 est dans la lignée de ses prédécesseurs, Landstalker compris : activations d’interrupteurs et plateformes mouvantes à tout va, exigeant souvent une précision millimétrée du saut ; dédales de portes qui s’ouvrent et se referment sur vous et dont il faut comprendre la logique ; pics sortants du sol, rochers qui vous tombent dessus et autres obstacles aussi douloureux que difficiles à esquiver, sans même parler des ennemis qui grouillent de partout ; caisses et tonneaux à empiler d’une façon précise pour servir de marchepied (et vous pouvez être certains que s’il y a 5 caisses dans la pièce, il faudra utiliser ces 5 caisses même si l’une est à l’autre bout de la pièce et une autre sur une plateforme inaccessible !) ; torches à allumer ou éteindre avec un timing calculé là encore à la seconde près ; bombes à faire exploser à un point précis sans quoi elle font exploser un bloc utile et il faut tout recommencer... Les puzzles ne sont en globalité pas aussi bien rodés que dans un Zelda, mais leur construction est savamment pensée pour vous donner du fil à retordre, avec un machiavélisme qui frôle parfois le génie.
Rien n’est laissé au hasard dans le jeu, et ce que l’on dénoncerait aujourd’hui comme des défauts de game design étaient considérés comme parfaitement exploitables par les créateurs pour stimuler le joueur. Ainsi le jeu exploite à fond son moteur physique lors des énigmes, et n’hésite pas à avoir recours à des moyens improbables pour résoudre les énigmes ou atteindre un coffre spécial. Ne vous étonnez donc pas de devoir vous servir de bombes comme de plateformes (avant qu’elles ne vous explosent à la figure, bien sûr), voire même de portes mouvantes (parce que POURQUOI PAS) ou de tout autre objet solide qui vous permettrait de vous surélever (genre un ennemi). De même, il faudra parfois « guider » les ennemis à des endroits précis pour activer un interrupteur ou s’en servir comme marchepied, ce qui sera l’occasion de vous arracher les cheveux et plus encore puisque leur comportement semble totalement aléatoire.
Certaines salles sont un véritable enfer.
J’avoue que quand j’ai lu à certains endroits sur le net que le niveau des puzzles avait baissé dans Alundra 2, je me suis demandé s’il n’y avait pas un peu de mauvaise foi. En dehors des premières zones du jeu, qui font office de tutoriel et dont les énigmes sont effectivement simplistes, je me suis retrouvé par la suite bloqué un grand nombre de fois avant de comprendre quoi faire. Souvent, la solution paraît simple, avant de se rendre compte que ça ne marche pas, de bloquer pendant cinq minutes pour finalement comprendre que la solution est bien plus tordue que ce que l’on a imaginé au départ !
Et même quand vous avez fini par comprendre ce que vous devez faire, il va maintenant falloir vous démener pour l’exécuter sans accroc...
Car comme si ça ne suffisait pas, à la relative complexité des puzzles et combats s’ajoute la lourdeur incroyable du héros. Un défaut là encore apporté par la 3D, ou peut-être pensé volontairement par ces sadiques de développeurs, je ne sais pas... Toujours est-il que Flint se manie avec l’aisance d’une tractopelle, nous faisant pester à chaque fois qu’un monstre à la priorité sur notre coup d’épée, à chaque saut manqué de justesse ou à chaque lancé d’objet qui tombe à côté de la plaque. Autant d’erreurs souvent sanctionnées par des dégâts ou la nécessité de recommencer le puzzle depuis le début. En plus de la lenteur d’exécution, le rythme du joueur est régulièrement plombé par les animations, certes travaillées, mais qui rajoutent de la latence. Qu’il est agaçant de voir un énième ennemi mettre Flint à terre, et de devoir attendre près de 5 secondes qu’il se relève... Et ça arrive tout le temps !!
En plus, tout ceci est encore plus accentué dans la version PAL du jeu qui est d’une lenteur insupportable, comparée à la version US déjà plus vive (probablement encore une histoire de différence 50-60 Hz, pauvres européens que nous sommes).
Et puis il y a les boss, aussi gigantesques que dangereux pour la plupart, et qui là encore nécessiteront une bonne dose d’observation et de réflexion pour analyser leur pattern et trouver le bon moment pour frapper. Et encore une fois, vous avez intérêt à être précis, car le laps de temps où ils sont vulnérables est généralement assez court, quand eux ne se gênent pas pour vous inonder d’attaques qui font de gros dégâts et peuvent s’avérer bien dures à esquiver.
Non, vraiment, le jeu est dur. C’est pas faute pourtant d’avoir mis deux modes de difficulté (facile et normal), mais cela n’influe que sur les dégâts des ennemis, qui vous pourriront la vie de toute façon. Quand bien même le jeu a la décence de vous filer des objets de soin tout le long du jeu. Car il faut être honnête, une grosse partie de la difficulté est due à cette fichue maniabilité.
Mais même si le jeu se montre impitoyable par moments, frustrant à d’autres, il n’est en même temps jamais impossible. On finit toujours par entrevoir la solution ou par passer un obstacle si l’on persévère. Si bien qu’on ressent toujours cette incroyable satisfaction à chaque énigme résolue ou boss vaincu, doublée d’un soupir de soulagement. Et de nous faire reprendre de plus belle l’aventure. Un vrai tour de force, quand on y pense.
Ah, et il y a des niveaux sous l’eau aussi. Vous savez, ceux où on se déplace dix fois plus lentement que la normale
L’aventure n’est heureusement pas constituée que d’ennemis vicieux et de casse-têtes tordus, et dans le fond le voyage est plutôt plaisant si l’on accroche à l’univers légèrement barré du jeu.
Le scénario ne vole certes pas haut, puisqu’il est question d’un baron avide de pouvoir qui fait main basse sur le royaume de Varuna, aidés par les pirates et d’un énigmatique magicien du nom de Mephisto, que l’on devine plus fourbe que le baron lui-même. Alexia, fille du roi et forte de caractère (ce qui ne l’empêchera pas de se faire enlever et de servir de love interest au héros, comme d’habitude ), part à la recherche de Flint pour l’aider à renverser la situation en partant à la poursuite du trio de pirates nigauds composé du bourru Zeppo, de l’insolente Ruby et du maigrichon intello Albert. D’autres personnages feront leur apparition, même s’ils n’auront malheureusement pas l’occasion d’être aussi travaillés et mis en avant. On comprendra de toute façon bien vite que tout ce petit monde est manipulé, et finiront par s’allier contre le véritable ennemi.
Bref, aucune surprise, tous les évènements se voient venir à des kilomètres. Et pourtant... On s’y attache, à tous ces joyeux lurons, à leurs mimiques invraisemblables et leurs animations cartoonesques, à toute cette bande de pirates qui passent leur temps à se prendre le chou, au sale caractère d’Alexia, et à la moustache du Baron Diaz qui semble léviter au-dessus de sa bouche (ah non, ça on préfère oublier ). L’univers ne manque d’ailleurs pas d’originalité en se basant sur ces clés mécaniques qui transforme tout en marionnettes, transportant le joueur dans une ambiance steampunk, avec même quelques passage un peu glauques (chaque fois qu'un être vivant est transformé en monstre mécanique via une de ces clés...). Il est aussi plaisant de traverser des lieux variés comme le navire englouti, l’intérieur d’un taureau mécanique ou celui d’une baleine géante !
L’ambiance du titre est aussi largement portée par ses musiques magnifiques, fruit du travail de Kohei Tanaka, génial compositeur des musiques de l’animé One Piece (une autre histoire de pirates, tiens, tiens), de celles de Gravity Rush et accessoirement de celles du premier Alundra. L’ambiance musicale est forcément plus légère dans cette suite, mais aussi du coup plus variée : du sautillant Momomoke Forest à l’oppressant Demon Doll, en passant par le paisible Island of Paradise ou le mystique Ancient Ruins, l’OST du titre est un vrai régal à bien des égards, même s’il y a bien sûr des pistes moins marquantes que d’autres. Il n’empêche que des thèmes comme Ruins of the Guardian God (second thème de boss) ou Quiet Town, l’un des plus beaux thèmes de village qu’il m’ait été donné d’entendre dans un JRPG à ce jour, m’ont marqué comme beaucoup d’autres à l’époque et me sont resté en tête pendant de longues années (d’ailleurs, je sais pas pourquoi, mais j’avais la musique du maître Jeehan en tête à chaque fois que commençais mon cours d’aïkido ). Mon seul regret, finalement, est qu’il y ait si peu de pistes dans l’OST (quoique plus de 38 tout de même) et que l’on entend donc souvent les mêmes au cours du jeu, surtout que les boucles de répétitions sont plutôt courtes.
Le jeu propose parfois des phases de mini-jeu pour progresser. On apprécie ou non ces phases, mais il est rafraîchissant de renouveler ainsi le gameplay.
Je le redis, la direction artistique du jeu est globalement bien travaillée et réussie, nous renvoyant immédiatement à d’autres univers rafraîchissants issus du fertile imaginaire nippon, notamment Grandia et Skies of Arcadia. Il est justement fort dommage que l’univers et les personnages ne soient pas aussi travaillés que dans ces derniers (par exemple la relation entre Flint et son père), empêchant Alundra 2 de devenir une référence. En résulte un jeu plutôt court d’une trentaine d’heure pour en voir le bout (probablement 10 de plus pour tenter le 100%), si tant est déjà que l’on ait la patience d’aller jusque-là.
Cela dit, le jeu propose d’augmenter sa durée de vie par toute une ribambelle de mini-jeux et quêtes annexes fort variés : fléchettes, combats de taureau, jeux de tir ou d’esquive au casino, voiture téléguidée et d’autres plus improbables comme ce mini-jeu où Flint se fait courser par des chiens qu’il doit guider sur des interrupteurs... Et si on se fait toucher, plus qu’à recommencer ! Oui, les mini-jeux sont aussi durs que le jeu lui-même Le jeu ne nous laisse aucun répit, et il faudra en baver pour obtenir les upgrades de vie, magie, armes et bouclier, et surtout les 60 pièces de puzzle disséminées à travers tout le jeu et qui permettent à Flint d’obtenir auprès du maître Jeehan un nouveau coup pour son combo d’arme. Plus cool, la quête d’échange d’objet, sur le modèle déjà vu dans les Zelda, permet d’obtenir la meilleure arme. Toutes ces petites choses, qu’on s’y attarde pour les faire ou non, contribuent elles aussi au charme et à l’ambiance déjantée du titre.
Et enfin, dans le genre souvenir qui laisse des traces, il y a le joli travail de localisation du jeu par Activision (enfin pour être exact, c’est une boîte de localisation française, ExeQuo, qui s’est chargé de la traduction chez nous. Dire que j’ai fait mon stage chez eux, dix ans plus tard... ). Sans être parfait, la faute à quelques erreurs de contexte évidentes et un ton encore plus enfantin que la version japonaise, on peut saluer au moins l’écriture des textes agréable et sans fautes (oui, c’était pas courant à l’époque ^^’) et la présence de cette fameuse VF pour les doublages, bien rare à l’époque surtout sur les RPG. Bon, après faut aimer le jeu d’acteur style « dessin animé du matin sur TF1 », mais quelque part ça correspond à l’ambiance du titre, et on voit que les doubleurs se donnent à fond dans leurs personnages, ça fait plaisir. Je vous invite à revenir sur la vidéo un peu plus haut pour réentendre ce doublage devenu culte... enfin, pour certains
Les dialogues sont plutôt agréables à suivre, à défaut d’être super profonds.
Alors voilà, même 20 ans après je continue de le penser : Alundra 2 est un bon jeu... enfin, pour ceux qui ont une patience d’acier et n’ont pas peur de se faire des tendinites à cause de la maniabilité. Et évidemment, il faut lui pardonner ses multiples entorses au premier Alundra. En clair, le jeu était parfait pour le gamin ayant soif d’aventures et d’univers enchanteurs que j’étais, à l’époque pas trop regardant sur le scénario ou sur les graphismes (encore que même moi je le trouvais déjà bien moche à l’époque... mais je disais la même chose d’à peu près tous les jeux 3D ). Aujourd’hui, évidemment, il accuse un vilain coup de vieux. Et même si l’on fait abstraction du changement de ton par rapport à son ainé et qu’on essaye de prendre le jeu tel qu’il est, il faut reconnaître qu’il est difficile d’y jouer aujourd’hui à cause de ses trop nombreux manquements de game design. Difficile aussi de ne pas faire la comparaison avec le mètre-étalon Zelda Ocarina of Time, sorti un an auparavant (et même deux, si on compte à partir de la sortie occidentale d’Alundra 2), et qui atomise le A-RPG de Matrix Software sur tous les aspects...
L’année dernière, je vous parlais de Bomberman Quest, autre jeu de mon enfance, en le comparant à un bon vieux copain qu’on est content de retrouver après tant d’années. Je pourrais faire une analogie similaire avec Alundra 2 : ce serait alors l’équivalent de ce sympathique tonton Roger qui jouait avec vous quand vous étiez gamin, qui vous prenait par les pieds la tête en bas pour rigoler (oui c’était dangereux, mais c’était marrant), qui faisait des blagues un peu nunuches mais ça vous faisait rire quand même, et qui avait des tas d’histoires invraisemblables à raconter. Aujourd’hui, tonton Roger a vieilli. Il est tout ridé et fripé, il est sénile, et il a Parkinson. Et Alzheimer (ouais, dur). C’est tout juste s’il se souvient encore de vous, et vous trouvez maintenant ses blagues parfaitement ringardes. Mais vous avez toujours plaisir à le voir et l’entendre vous raconter ses histoires invraisemblables, et à vous remémorer le bon vieux temps.
Pour moi, Alundra 2 restera toujours un jeu du cœur, même s’il a beaucoup subi les affres du temps en plus de ses défauts d’origine. Au point où je peux difficilement le conseiller à qui que ce soit, si ce n’est aux plus téméraires et curieux d’entre vous. Mais même si je comprends l’amertume de ne pas avoir eu une suite à la hauteur du premier volet, je pense qu’il mérite qu’on se souvienne de lui malgré tout
Et voilà, comme promis, le short d’Alundra 2 est sauf, ouf !... ah non, attendez
Sur ce, merci d’avoir lu et bonnes vacances à tous/toutes, de mon côté je vais aller me dorer la pilule à la campagne peut-être parlerai-je d’un autre RPG, ou pas je sais pas
Il fait parti des jeux qui se sont fait (injustement ou non) tailler par un peu tout le monde, que le consensus considère comme généralement assez moyen, mais que j'ai beaucoup apprecié.
Pour tout avouer, j'ai joué à Alundra 2 à son époque, et j'ai découvert Alundra 1er du nom, plus souvent considéré comme bien meilleur, longtemps après (en 2006 sur émulateur PSP ). C'est peut-être pour ça que j'ai appris à apprecier Alundra 2 sans à priori et sans le comparer fatalement à son prédecesseur.
Ses doublages français ont quelque chose de doucement kitch sans forcément être très choquant ou de très mauvais goût comme pour Legend of Foresia (qui lui dispose d'une 3D réellement honteuse pour le coup) et plusieurs musiques du jeu ont du peps et de belles mélodies signées Kohei Tanaka (Sakura Taisen, Gravity Rush 1&2...).
randyofmana- Exit le ton sombre et dramatique du premier opus, où le héros devait entrer dans les rêves des habitants du village d’Inoa et explorer les environs pour tenter d’arrêter la malédiction qui les emportait l’un après l’autre. Sa suite se déroulera dans un monde coloré et rigolo où se côtoieront soldats mécaniques stupides, pirates incapables, princesses en détresse et méchants machiavéliques. Du classique quoi.
Ca, comme cetains autres points que tu relèves justement, c'est "débatable" également comme tu dis.
Par exemple, au début du jeu quand on découvre pour la premire fois les espèces d'usines où son "confectioné" les soldats mécaniques et lorsqu'on découvre que certain d'entre-eux sont en fait de véritables être humains ensorcellés par une sorte de clé maléfique qu'on leur enfonce dns le dos et qui possède leur âme ; ceci couplé à la musique d'ambiance très glauque et malsaine (qui me fait penser, sur certaines notes isolées, à la musique qu'on entend dans l'anime Dragon Ball quand Goku et Vegeta se retrouvent enfermé dans le corps de Bou)... ben faut avouer que lors de la première partie ça fait son petit effet.
Certains passages du jeu sont vraiment serti d'une ambiance sonore maitrisée et il serait un peu dommage de résumer Alundra 2 intégralement à son clan de pirate un peu gogol et à son héros muet.
zekk Je comprend, c'est dur de s'y mettre si on s'est attaché à l'univers du premier ^^'
La fausse suite c'est pas forcément mauvais, il y a plein de séries où chaque épisode se passe dans un univers et avec des personnages différents. Là ce qui est con, c'est effectivement d'avoir gardé le nom du héros précédent dans le titre... Enfin, il fallait bien marquer la filiation d'une façon ou d'une autre.
Après oui, il y avait sûrement matière à continuer l'histoire d'Alundra (le héros) et son pouvoir finalement assez atypique.
raikoremake Détrôner Zelda, j'irais pas jusque-là, les Zelda ont un gamefeel incroyable que ni Landstalker ni Alundra n'avait. Mais le premier Alundra faisait plus "hardcore" dans son atmosphère et dans ses puzzles oui.
Quand à la 3D, c'est clair que c'était pas beau, et en même temps à part les FF et peut-être quelques autres qui s'en tiraient bien genre Legend of Dragoon, je crois pas qu'il y ait beaucoup de RPG ayant tenté le passage à la 3D sur Playstation qui s'en soient bien tirés... ^^' C'était l'époque où il fallait encore apprendre à maîtriser cette nouveauté, autant en termes de modélisation qu'en termes de gameplay. En bref, il fallait bien commencer quelque part
anakaris C'est tout à fait ça ! On va pas se mentir, le jeu est très perfectible et donc assez moyen, mais il faut savoir reconnaître ses qualités aussi, et il y a des choses qui étaient vraiment plaisantes. En tout cas, si on parvient à mettre de côté son affiliation avec le premier (comme toi j'ai fait d'abord le 2 avant le 1 quelques années après, mais même si je les avait fait dans l'ordre je pense pas que ça aurait changé grand chose pour mon cas, j'aime autant les univers "matures" que ceux plus guillerets).
Certains passages du jeu sont vraiment serti d'une ambiance sonore maitrisée et il serait un peu dommage de résumer Alundra 2 intégralement à son clan de pirate un peu gogol et à son héros muet.
Parfaitement d'accord aussi ! Mais faut avouer que ce sont des moments bien rares, la gogolerie prend quand même beaucoup le dessus (pas que ça me dérange, perso, mais voilà )
Mais d'une manière générale, autant dans la mise en scène que grâce à la musique, le jeu maîtrise quand même très bien son ambiance, et je trouve dommage d'oublier ça en ne se concentrant que sur le fait que le propos est moins mature que dans le premier.
Bon, je vois que même 20 ans après la cicatrice ne s'est pas refermée pour certains XD Je ne suis même pas surpris
Je suis un peu dans le même cas qu'Anakaris, j'ai découvert Alundra 2 en premier quand j'étais petit et le gameplay s'approchant énormément de Zelda (même si l'exploration générale est bridée par une world map) et une trame assez accrocheuse (oui très naïve, mais quand on est petit...), j'ai apprécié le jeu malgré ses défauts évidents.
Il est clair qu'Alundra 1 est au-dessus, après le goût de l'ambiance est au choix de chacun entre une aventure doucement légère dans Alundra 2 et un ton plus dramatique et cruel dans Alundra 1.
L'ambiance musicale reste d'excellente facture comme le dit Randy et l'aventure offre un maximum de séquences variées pour ne pas rendre le périple monotone.
randyofmana ah bah en lisant jusqu'au bout je m'aperçois qu'on a été tout deux très marqué par l'OSt du jeu visiblement, je croyais depuis 20 ans être le seul fan au monde des musiques du jeu. À tel point que j'hésitais à en parler dans VGM (notamment la musique du village Paco).
J'ai également en mémoire la VF de Zeppo qui est, si je ne m'abuse, doublé par Gérard Surugue alias Joe Dalton dans beaucoup de dessin animé Lucky Luke ! Autant dire une VF remarquable et avec beaucoup de caractère comique !
amario que ce soit en terme de scénario, de gameplay ou thèmes musicaux, on avait franchit un niveau comparé aux Zelda 2D. Après je sais que beaucoup de fanboy de chez Nintendo n’ont jamais pu avaler la pilule mais bon...
raikoremake par contre évite de parler de fanboyisme quand tu as des avis aussi tranchés et aussi peu enclin au débat et quand tu acceptes aussi peu l'avis des autres, c'est contradictoire.
anakaris Faut toujours lire les articles jusqu'au bout avant de poster, nan mais oh
Bah bienvenue au club, effectivement la musique du jeu m'a beaucoup marqué, et j'ai été bien content de pouvoir mettre la main sur l'OST (enfin, la télécharger quoi...) des années plus tard !
La VF par contre, je m'en souvenais plus, et comme dis c'est parfaitement kitsch mais du coup ça reste sympa, et effectivement c'est Mr Surugue pour Zeppo ^^ J'ai pas noté pour les autres, faudrait relancer le générique XD
Mais j'ai apprécié que chaque doubleur se soit impliqué, même si les voix d'Alexia et Ruby m'ont un peu tapé sur les nerfs à la longue ^^'
Le seul truc qui m'a perturbé pour les doublages, c'est ce gros silence entre chaque phrase... J'ai l'impression que c'est parce que le jeu est plus lent en 50Hz et qu'ils ont quand même tenté de faire de la synchro labiale, mais du coup ça créé des discussions décousues très bizarres. Défaut qui n'existe pas avec le doublage Jp...
anakaris je ne suis pas fermé au débat c’est juste que j’énumérais le fait que les fanboys n’aient jamais acceptes qu’un autre jeu soit meilleur que Zelda. De plus beaucoup n’ont même pas fait Alundra à l’époque vu qu’il était considéré comme un jeu de niche. Après mes Zelda 2D préférés sont Zelda 3 et Awakening pour référence.
raikoremake Je trouve effectivement que c'est un peu fort d'accuser toute personne qui soutiens que Zelda reste meilleur qu'Alundra de fanboy, c'est typiquement le genre de truc qui n'aide absolument pas à débattre ^^' Pour ma part, je considère effectivement les Zelda sont meilleurs, Alundra se démarque par son côté sombre et mature et son scénar plus travaillé, après ça ne veut pas dire que l'univers des Zelda est moins bon pour autant. Plus classique certes, mais tout aussi travaillé une fois qu'on arrive à Link's Awakening ou Ocarina of Time. Pour le gameplay, faudrait que je refasse Alundra pour voir, mais honnêtement je crois que les Zelda sont quand même au-dessus.
ootaniisensei J'ai pensé à Tail Concerto aussi ! Un des jeux qu'il va falloir que je fasse aussi, et de souvenir il a un peu le même problème concernant la maniabilité (et ne parlons pas des graphismes), c'est très lourdingue à jouer mais au final c'est l'univers qui a un charme fou qui nous transporte !
zekk Oui sans doute, surtout quand je vois que ce que les gens reprochent en priorité à Alundra 2, c'est de s'être écarté de l'univers du premier ^^' Après ça n'aurait peut-être pas changé grand chose, on aurait su que c'était les créateurs d'Alundra qui étaient derrière celui-ci et les attentes auraient été tout aussi fortes...
randyofmana pas de soucis j’y suis peut être aller fort mais je me souviens qu’à sa sortie sur PSX le titre s’était fait descendre sans réel argument du fait que ce soit un soit disant clone de Zelda donc j’ai peu être être un peu rude dans mon argumentaire. Après juste pour apporte une précision je ne compare pas Alundra au Zelda 3D, juste ceux en 2D et même si j’adore encore aujourd’hui Zelda 3, pour avoir refait les deux titres il n’y a pas si longtemps je trouve que pour moi Alundra reste supérieur de par son scénario (pas compliquer vu ceux de Zelda ne sont pas forcément travaillé) l’univers et son côté mature de part ces situations et ces morts tragique renforçant notre implications dans cette univers. Côté gameplay le jeu avait des donjons extrêmement corsé et bien pensé avec tout un arsenal qui était nécessaire pour des situations diverses et variée. Le jeu était d’ailleurs vendu avec un mini guide pour aiguiller les joueurs à cause de la difficulté. La durée de vie n’était pas en reste et il y avait aussi pas mal d’éléments cachés qui sans guide était plutôt difficile à trouver.
raikoremake Ah oui, j'imagine que ça a du arriver, comme c'est le cas dès qu'un concept original est repris par quelqu'un d'autre... Je n'imagine pas ce qu'ils ont dit de Landstalker alors
Perso j'ai connu le premier Alundra un peu plus tard (la PS2 venait de sortir, en gros), et de toute façon à l'époque je ne suivais pas l'actualité des sorties. Mais c'est intéressant de voir comment c'était passé la sortie du jeu, je ne savais pas qu'il était vendu avec le guide par exemple !
Zelda 3 est quand même sorti beaucoup plus tôt, à une époque où peu de jeux avaient encore des scénarios développés. Maintenant, on sait aussi que de toute façon ça n'a jamais été la volonté de Miyamoto ou de Nintendo... C'était cool d'avoir Alundra pour se démarquer là-dessus. Mais je préfère comparer à Ocarina puisque les deux jeux sont sortis à peu près à la même période et on chacun bénéficié de l'évolution du JV, peu importe après que ce soit en 2D ou 3D.
Bref, les deux séries auraient pu se compléter, malheureusement tout à fini avec Alundra 2...
randyofmana ce que j'en pense c'est que je l'ai fait à sa sortie y'a 20 ans de ça, il m'en reste un bon souvenir, les énigmes retors, et un jeu de fléchettes sur lequel j'ai passé un bon moment, vu que je refais jamais mes jeux, je ne pourrais pas être plus précis, à part que j'avais fait tourné le jeu entre mes potes et qu'on en a déjà parlé en bien avec nostalgie du jeu et de cette époque bénie des dieux niveau JV
slyder Ouais, c'était pour avoir plus de précisions qu'un "le jeu était cool, j'en ai un bon souvenir", j'aime bien voir un peu comment chacun a vécu ces jeux
Ca me fait plaisir de voir qu'il y a quand même du monde qui a apprécié le titre, vu comment il se fait descendre la plupart du temps ! Et c'est clairement pas lui qu'on a en tête en premier quand on pense à cet âge d'or du RPG et du JV jap... En même temps, bon, il est loin d'être parfait quoi
le background du premier Alundra est-elle que d'autres épisodes auraient pu voir le jour avec Alundra comme héros sans problème
Pour tout avouer, j'ai joué à Alundra 2 à son époque, et j'ai découvert Alundra 1er du nom, plus souvent considéré comme bien meilleur, longtemps après (en 2006 sur émulateur PSP
Ses doublages français ont quelque chose de doucement kitch sans forcément être très choquant ou de très mauvais goût comme pour Legend of Foresia (qui lui dispose d'une 3D réellement honteuse pour le coup) et plusieurs musiques du jeu ont du peps et de belles mélodies signées Kohei Tanaka (Sakura Taisen, Gravity Rush 1&2...).
Ca, comme cetains autres points que tu relèves justement, c'est "débatable" également comme tu dis.
Par exemple, au début du jeu quand on découvre pour la premire fois les espèces d'usines où son "confectioné" les soldats mécaniques et lorsqu'on découvre que certain d'entre-eux sont en fait de véritables être humains ensorcellés par une sorte de clé maléfique qu'on leur enfonce dns le dos et qui possède leur âme ; ceci couplé à la musique d'ambiance très glauque et malsaine (qui me fait penser, sur certaines notes isolées, à la musique qu'on entend dans l'anime Dragon Ball quand Goku et Vegeta se retrouvent enfermé dans le corps de Bou)... ben faut avouer que lors de la première partie ça fait son petit effet.
Certains passages du jeu sont vraiment serti d'une ambiance sonore maitrisée et il serait un peu dommage de résumer Alundra 2 intégralement à son clan de pirate un peu gogol et à son héros muet.
La fausse suite c'est pas forcément mauvais, il y a plein de séries où chaque épisode se passe dans un univers et avec des personnages différents. Là ce qui est con, c'est effectivement d'avoir gardé le nom du héros précédent dans le titre... Enfin, il fallait bien marquer la filiation d'une façon ou d'une autre.
Après oui, il y avait sûrement matière à continuer l'histoire d'Alundra (le héros) et son pouvoir finalement assez atypique.
raikoremake Détrôner Zelda, j'irais pas jusque-là, les Zelda ont un gamefeel incroyable que ni Landstalker ni Alundra n'avait. Mais le premier Alundra faisait plus "hardcore" dans son atmosphère et dans ses puzzles oui.
Quand à la 3D, c'est clair que c'était pas beau, et en même temps à part les FF et peut-être quelques autres qui s'en tiraient bien genre Legend of Dragoon, je crois pas qu'il y ait beaucoup de RPG ayant tenté le passage à la 3D sur Playstation qui s'en soient bien tirés... ^^' C'était l'époque où il fallait encore apprendre à maîtriser cette nouveauté, autant en termes de modélisation qu'en termes de gameplay. En bref, il fallait bien commencer quelque part
anakaris C'est tout à fait ça ! On va pas se mentir, le jeu est très perfectible et donc assez moyen, mais il faut savoir reconnaître ses qualités aussi, et il y a des choses qui étaient vraiment plaisantes. En tout cas, si on parvient à mettre de côté son affiliation avec le premier (comme toi j'ai fait d'abord le 2 avant le 1 quelques années après, mais même si je les avait fait dans l'ordre je pense pas que ça aurait changé grand chose pour mon cas, j'aime autant les univers "matures" que ceux plus guillerets).
Certains passages du jeu sont vraiment serti d'une ambiance sonore maitrisée et il serait un peu dommage de résumer Alundra 2 intégralement à son clan de pirate un peu gogol et à son héros muet.
Parfaitement d'accord aussi ! Mais faut avouer que ce sont des moments bien rares, la gogolerie prend quand même beaucoup le dessus (pas que ça me dérange, perso, mais voilà
Mais d'une manière générale, autant dans la mise en scène que grâce à la musique, le jeu maîtrise quand même très bien son ambiance, et je trouve dommage d'oublier ça en ne se concentrant que sur le fait que le propos est moins mature que dans le premier.
Bon, je vois que même 20 ans après la cicatrice ne s'est pas refermée pour certains XD Je ne suis même pas surpris
Il est clair qu'Alundra 1 est au-dessus, après le goût de l'ambiance est au choix de chacun entre une aventure doucement légère dans Alundra 2 et un ton plus dramatique et cruel dans Alundra 1.
L'ambiance musicale reste d'excellente facture comme le dit Randy et l'aventure offre un maximum de séquences variées pour ne pas rendre le périple monotone.
J'ai également en mémoire la VF de Zeppo qui est, si je ne m'abuse, doublé par Gérard Surugue alias Joe Dalton dans beaucoup de dessin animé Lucky Luke ! Autant dire une VF remarquable et avec beaucoup de caractère comique !
Bah bienvenue au club, effectivement la musique du jeu m'a beaucoup marqué, et j'ai été bien content de pouvoir mettre la main sur l'OST (enfin, la télécharger quoi...) des années plus tard !
La VF par contre, je m'en souvenais plus, et comme dis c'est parfaitement kitsch mais du coup ça reste sympa, et effectivement c'est Mr Surugue pour Zeppo ^^ J'ai pas noté pour les autres, faudrait relancer le générique XD
Mais j'ai apprécié que chaque doubleur se soit impliqué, même si les voix d'Alexia et Ruby m'ont un peu tapé sur les nerfs à la longue ^^'
Le seul truc qui m'a perturbé pour les doublages, c'est ce gros silence entre chaque phrase... J'ai l'impression que c'est parce que le jeu est plus lent en 50Hz et qu'ils ont quand même tenté de faire de la synchro labiale, mais du coup ça créé des discussions décousues très bizarres. Défaut qui n'existe pas avec le doublage Jp...
slyder Quel est ton avis dessus alors ?
ootaniisensei J'ai pensé à Tail Concerto aussi ! Un des jeux qu'il va falloir que je fasse aussi, et de souvenir il a un peu le même problème concernant la maniabilité (et ne parlons pas des graphismes), c'est très lourdingue à jouer mais au final c'est l'univers qui a un charme fou qui nous transporte !
zekk Oui sans doute, surtout quand je vois que ce que les gens reprochent en priorité à Alundra 2, c'est de s'être écarté de l'univers du premier ^^' Après ça n'aurait peut-être pas changé grand chose, on aurait su que c'était les créateurs d'Alundra qui étaient derrière celui-ci et les attentes auraient été tout aussi fortes...
Perso j'ai connu le premier Alundra un peu plus tard (la PS2 venait de sortir, en gros), et de toute façon à l'époque je ne suivais pas l'actualité des sorties. Mais c'est intéressant de voir comment c'était passé la sortie du jeu, je ne savais pas qu'il était vendu avec le guide par exemple !
Zelda 3 est quand même sorti beaucoup plus tôt, à une époque où peu de jeux avaient encore des scénarios développés. Maintenant, on sait aussi que de toute façon ça n'a jamais été la volonté de Miyamoto ou de Nintendo... C'était cool d'avoir Alundra pour se démarquer là-dessus. Mais je préfère comparer à Ocarina puisque les deux jeux sont sortis à peu près à la même période et on chacun bénéficié de l'évolution du JV, peu importe après que ce soit en 2D ou 3D.
Bref, les deux séries auraient pu se compléter, malheureusement tout à fini avec Alundra 2...
Ca me fait plaisir de voir qu'il y a quand même du monde qui a apprécié le titre, vu comment il se fait descendre la plupart du temps ! Et c'est clairement pas lui qu'on a en tête en premier quand on pense à cet âge d'or du RPG et du JV jap... En même temps, bon, il est loin d'être parfait quoi