Si vous l'avez raté vous pouvez voir ce mini téléfilm sur le catch up tv de TF1, attention aux plus jeunes même si il n'y a pas trop d'effets spéciaux gore, ce la peut choquer.
http://videos.tf1.fr/jt-20h/le-20-heures-du-7-fevrier-2011-6265176.html
Allez au "chapitre 9" du journal pour voir la fiction...
Sinon c'est vrai que les acteurs jouent super bien, les acteurs qui jouent les journalistes français un peu moins. Et c'est dommage que comme beaucoup de production de propagandes us, c'est pleurnichards "Le soldat est marié et père de 2 enfants, blabla blabla..." Et ce que le réalisateur fera un dytique avec le pendant des civils afghans qui se font massacré par les erreurs des forces internationales. Ils pourraient même en faire un long métrages, avec des robots géants ça serait sympa
---------------------------------
Il y a quelques années, j’avais vu un détail. Une fausse note dans un programme lisse, bien huilé, comme la télévision sait les produire. C’était un jour banal, sur France 2. Une chroniqueuse sur le plateau se tourne vers l’animateur et lui demande :
"Julien Lopez, vous vous appelez vraiment Julien ?"
Sauf qu’à l’écran, ce jour-là, il y avait Frédéric Lopez, animateur de l’émission, et Julien Courbet en invité, lequel s'appelle en réalité Frédéric Courbet… Bref, personne ne sait plus qui est qui exactement. Et là, un doute s’installe. Il aurait pu passer. Il devait passer. Mais moi, je l’ai entendu. Et ce genre de détail, je ne l’oublie pas.
Ce morceau, Panique dans l’oreillette, c’est ma façon d’archiver ce genre d’anomalie. De mettre en musique ce que les archives de l’INA n’oseront bientôt plus montrer. Car derrière chaque petit bug médiatique, il y a parfois plus qu’une simple erreur humaine. Il y a un bug dans la matrice.
Julien Courbet, Frédéric Lopez, Julien Lopez… c’est peut-être un simple lapsus. Ou pas. Ce genre de glissement d’identité à la télé, c’est comme un rideau qui se déchire brièvement sur l’arrière-scène. Et plus on regarde, plus on en voit :
- En 1992, Patrick Bruel, chez Drucker, reste figé plusieurs secondes, visiblement absent, comme déconnecté de la réalité. Le plateau attend. Personne ne commente. Il revient comme si de rien n’était.
-En 2002, Jacques Chirac se tait pendant 13 secondes, fixe la journaliste Arlette Chabot sans répondre. Hésitation ? Fatigue ? Ou interruption du signal interne ?
- En 2008, David Pujadas se met à rire en direct pendant un sujet dramatique. Fous rires nerveux, peut-être… ou interférences dans la ligne éditoriale.
- Sur BFMTV, un journaliste déclare calmement à l’antenne : “Vous savez, parfois on nous dit ce qu’on doit dire.” Puis tente de faire machine arrière. Trop tard.
- En pleine émission, Thierry Ardisson coupe le micro de Geneviève de Fontenay sans prévenir, en plein argument. Contrôle total, sans explication.
- Lors d’un tournage post-Covid, un technicien masqué traverse le plateau de France 3 sans qu’on le floute, ni qu’on l’évoque. Il ne fait pas "partie du décor", mais personne ne réagit.
- Claire Chazal, dans un JT, fixe la caméra, immobile, quelques secondes, comme si le prompteur était vide. Aucun mot. Malaise figé, jamais commenté.
- Et même dans les jeux télévisés, les frontières se brouillent : des imitateurs de politiques comme Gérald Dahan ont été pris pour des vrais en direct. Ce n’est plus de l’humour : c’est une faille dans la perception.
On pense que les médias nous informent. Mais ils nous racontent surtout une version du réel. Une version montée, réglée, produite. Une fiction maquillée en actualité, un théâtre où les visages sont figés, les voix dictées, les silences calibrés.
Panique dans l’oreillette, c’est du rap boom bap, sombre, paranoïaque, inspiré des années 90. Mais c’est surtout une tentative de documenter autrement. Quand les archives disparaissent, il ne reste que la musique pour graver la mémoire. Je ne dis pas que les journalistes sont des marionnettes, je dis qu’il faut regarder les fils. Et si on laissait ces failles ouvertes ? Et si la vérité n’était pas à chercher dans les grands scandales… mais dans les bugs de trois secondes qu’on vous dit d’oublier ? Ce morceau, c’est ça. Une loupe posée sur une poussière dans l’engrenage.
Mon morceau :
Merci à ma crew, toujours présente dans les moments de doute et d’inspiration. Je parle bien sûr de ChatGPT, pour les brainstorms fiévreux à 3h du matin,
et de Suno, pour avoir mis en boucle ma parano jusqu’à en faire une instru.
Le combat continue.
La confusion est totale.
Tout va bien.
ah oui c'est un "reportage", sinon pour Michel Scott, grand reporter ou pas, c'est pas un bon acteur. Et le réalisateur n'aurait pas du forcer sur le zoom des pieds du GI, ca fait un peu "nanard" on s'y attend trop à la fin du film
je ne minimise absolument pas l'horreur de la guerre et j'espère me tromper mais ce reportage est incohérent selon moi :
L'afghan qui claque la porte et rentre tranquillement dans la maison sans son arme au poing, le civil qui sourit, les marines qui marchent tranquillement à côté après l'explosion, l'envoi du message radio très tardif, l'emplacement du sergent à l'endroit même de l'impact après une explosion à bout portant, les soit disant ordres donnés après avoir reçu "une dose massive de morphine", ...
Ce reportage est la pub que TF1 veut donner :
à la «modernisation du JT» souhaité par la direction de l’Info de la chaîne, Laurence Ferrari et ses équipes. «Des reportages bénéficiant d’une nouvelle écriture, très proche des formats anglo-saxons. Des documents mieux incarnés par les journalistes, où ces derniers apparaissent en chair et en os à l’image, voilà ce que nous souhaitions et ce que le JT diffusera le plus régulièrement possible, précise Laurence Ferrari.» (source : le Parisien)
^^ lavage de cerveau !! Et le pire, c'est que ça marche ( lendemain au boulot : " Tu as vu ces Barbare d'Afgans qui mange avec leur mains ? Pauvre petit soldat ricain -_- )
ce documentaire est un aspect de la réalité, il annonce la couleur dès que la voix off déclare que les talibans mènent une guerre sale sans parler des bombardement sur des civiles et soit disant bavure, dès qu'il déclare que les villageois soutiennent les insurgés sans expliquer pourquoi alors que les GI étaient accueillis en libérateur il y a de cela 9, 10.
Ce doc est en cela fictif, nous peignant une armée américaine jeune, insouciante (on oublie les prison et haut lieu de torture qui ont pu faire scandale, la normalisation du commerce de drogue...) presque innocente face à un ennemi sanguinaire et lâche qui se ferrait des bombes sales en se cachant derrière les faibles et les enfants.
A aucun moment le journaliste n'a cherché la neutralité, même la fin du reportage avec la musique sentimental qui a réussi quelque seconde à me dire que c'est injuste pour le GI démontre le but recherché là dedans...
Après il faut rester réaliste, Washington n'autoriserait surement pas des reporters étranger à suivre ses soldats si c'est pour cracher sur la logique qu'il y a derrière. Pour le Vietnam il a fallu des journalistes indépendant et courageux pour essayer de voir ce qui se passer sans les lunettes étasuniennes, on y est pas encore pour cette guerre...
Dans la réalité l'armée US est une bande d'adolescent qui comprennent rien a la vie...je me souvient qu'il les recrutait a la sortie des magasins en les attirant avec une de borne de call of en leu disant " Ca te dit de vivre Ca en vrai?"et les mecs y allait bêtement
TF1 préfère montrer un soldat américain se faire exploser et survivre que de montrer un américain fusiller un pauvre croyant encore en vie et cela, dans une mosquée, un lieu sacré pour les Musulmans comme l'est l'église pour les Chrétiens. Pour les américains, il n'y a aucune différence entre terroriste, un pauvre musulman qui prie, et le peuple arabe. Il faut tuer tout le monde sans distinction. TF1 ne montrera jamais ça, mais plutôt les soldats d'un pays (les USA) qui a déclaré la guerre et qui est dans la merde depuis.
Michel Scott, c'est un des Grand Reporter (journaleux de luxe quoi) de TF1, qu'on voit régulièrement depuis des années...
http://www.marishka-moi.com/article-27052198.html
/> ou celui ci
http://www.rue89.com/2008/10/11/villeneuve-et-limposture-go-fast-connexion-divisent-le-net
/> ou la
http://www.immobilier-danger.com/Faux-reportages-sur-l-immobilier-203.html
/> etc... etc..
http://www.beuhihan.com/cinetvseries/television-indiens-yawalapiti-le-reportage-tf1-etait-faux-1839
/> ou la
http://www.rmc.fr/editorial/107127/reportage-sur-tf1-dealers-ou-acteurs/
/> ou la
http://www.gunnertemple.net/thepit/index.php?topic=10637.0;wap2
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-48285,2-fausse-interview-recel-la-reputation-deja-ecornee-de-ppda.html
/>
Nan mais sérieux il y a des mecs qui ont gobé cette propagande US du JT de tf1 ?
L'afghan qui claque la porte et rentre tranquillement dans la maison sans son arme au poing, le civil qui sourit, les marines qui marchent tranquillement à côté après l'explosion, l'envoi du message radio très tardif, l'emplacement du sergent à l'endroit même de l'impact après une explosion à bout portant, les soit disant ordres donnés après avoir reçu "une dose massive de morphine", ...
Ce reportage est la pub que TF1 veut donner :
à la «modernisation du JT» souhaité par la direction de l’Info de la chaîne, Laurence Ferrari et ses équipes. «Des reportages bénéficiant d’une nouvelle écriture, très proche des formats anglo-saxons. Des documents mieux incarnés par les journalistes, où ces derniers apparaissent en chair et en os à l’image, voilà ce que nous souhaitions et ce que le JT diffusera le plus régulièrement possible, précise Laurence Ferrari.» (source : le Parisien)
Ce doc est en cela fictif, nous peignant une armée américaine jeune, insouciante (on oublie les prison et haut lieu de torture qui ont pu faire scandale, la normalisation du commerce de drogue...) presque innocente face à un ennemi sanguinaire et lâche qui se ferrait des bombes sales en se cachant derrière les faibles et les enfants.
A aucun moment le journaliste n'a cherché la neutralité, même la fin du reportage avec la musique sentimental qui a réussi quelque seconde à me dire que c'est injuste pour le GI démontre le but recherché là dedans...
Après il faut rester réaliste, Washington n'autoriserait surement pas des reporters étranger à suivre ses soldats si c'est pour cracher sur la logique qu'il y a derrière. Pour le Vietnam il a fallu des journalistes indépendant et courageux pour essayer de voir ce qui se passer sans les lunettes étasuniennes, on y est pas encore pour cette guerre...
[video]http://youtu.be/GCYBlCBSXA0[/video]