Halo Infinite. Il est là, ou presque. On arrive enfin au bout. Au bout de l’attente, au bout de la route. De cette route pour l’infini. Et alors que nous sommes tout juste sur le point de découvrir le nouveau chapitre de cette immense saga de shoot / space-opéra qui aura marqué des générations entières, il nous a semblé intéressant de nous autoriser un flashback en bonne et due forme ; afin d’interroger la saga dans son ensemble, et ce, telle que l’on peut la pratiquer aujourd’hui sur les supports modernes de Microsoft.
Et si cette route semble bien partie pour être sans fin, elle possède en revanche un commencement dont chacun se rappelle encore aujourd’hui. Revenons donc au tout début. A ce commencement, à l’origine. Là où tout a démarré. Revenons sur cette trilogie en forme de chef d’œuvre que nous a offert Bungie.
HALO : COMBAT EVOLVED
On me pardonnera volontiers cette intro lyrique au possible, tant la saga Halo a pris une place importante dans ma vie de joueur. C’est d’ailleurs fou qu’un FPS – genre bourrin par définition – puisse avoir tant d’impact sur ma petite personne… parce qu’à la base, moi, je suis plutôt fan de RPG's, c’est-à-dire d’histoire fantastiques et d’univers incroyables. Mais justement, mon capitaine : il se trouve que c’est ce que proposait le tout premier Halo ; et que c’était d’ailleurs ce qui le rendait pour moi si différent, si nouveau.
Halo : Combat Evolved, donc, tel qu’on peut le pratiquer aujourd’hui sur Xbox One X dans la Masterchief Collection, n’a rien perdu de sa superbe. Son seul véritable bémol tient dans ses cinématiques à base de moteur de jeu : déjà maladroites à l’époque, elles feraient presque un peu de peine aujourd’hui… Mais en dehors de ça, ce qui frappe lorsque l’on se relance cette épopée légendaire en 2020, c’est le fait qu’elle réussisse à nous absorber tout aussi efficacement qu’à l’époque où on la découvrait pour la première fois. C’est là, à n’en pas douter, la marque des grands classiques. Cette sensation unique lorsque l’on foule le sol de cette terre inconnue, qu’on regarde le ciel et qu’on voit cet immense anneau nous surplombant… Cette image reste toujours aussi forte, avec ou sans les nostalgia googles adéquates.
Un des plus gros chocs de ma vie de joueur...
L’univers ainsi dépeint, la variété des ennemis, le "gunfeel" légendaire des studios Bungie, l’ambiance hors du commun et la musique à se damner… tout est encore là, intact. Cette version remise au goût du jour, sur Xbox One X, permet d’ailleurs vraiment de profiter de ce grand classique dans les meilleures conditions, c’est-à-dire en 4K… et avec le 60 fps de circonstances, si’ouplait m’sieurs dames...
Quel chef d’œuvre. Non mais quel chef d’œuvre. A faire ou à refaire de toute urgence. Avant, bien sûr, de passer à sa suite...
HALO 2
Ah ! Ce deuxième chapitre de la saga… c’est vraiment beaucoup, beaucoup de souvenirs pour moi. Je me souviens encore qu’un des trucs que j’avais préféré dans le tout premier HALO, c’était… sa notice. Si, si. Sa notice. Vous savez : ce petit livret qu’on vous filait avec le jeu, à une lointaine époque, et qui pouvait être parfois super bien illustré et / ou documenté (tiens, d’ailleurs, petite pensée émue à la notice de F-Zéro – avec sa BD ! – ainsi que celles de Starwing et de Donkey Kong Country). Bon, ben, pour éviter de digresser trop longtemps, un truc qui m’avait fasciné dans cette notice du premier HALO, c’était tout le contexte scénaristique qui avait été mis en place dans le préambule : ça parlait de la colonisation de l’espace par les humains, du premier contact avec les Covenants, de la chute de Reach… mais aussi du protocole Cole. C’est-à-dire une loi très importante qui interdisait à tout vaisseau humain d’indiquer, même par inadvertance, les coordonnées de la Terre à ces salopards d’aliens Covenants. Ainsi, tout vaisseau pourchassé devait se lancer dans le sous-espace au hasard, en évitant les vecteurs menant à la Terre, voire carrément s’autodétruire si le besoin s’en faisait sentir. Bref, on sentait bien que la Terre était le soucis numéro un de la race humaine… et en même temps, on pouvait les comprendre.
La fameuse notice...
Avançons un peu, à présent… le premier HALO est d’ores et déjà sorti. Il a conquis le monde entier. Et voici enfin le tout premier teaser du deuxième chapitre, tel qu’il fut livré en pâture à tous ces pauvres fans en mal de leur bon gros Spartan préféré :
Non mais les frissons, quoi. La chair de poule. Les poils qui se hérissent. La première fois que j’ai vu ce teaser, au moment où l’on aperçoit… la Terre (!!!) en proie aux explosions et aux flammes, avec cette musique culte qui résonne de plus belle… J’ai tout de suite été frappé par le fait que les enjeux venaient de faire un énorme bond en avant. C’est peut-être bête, je sais, mais je me suis tout de suite dit "Oh, putain, non ! Les salauds, ils ont trouvé la Terre !" Et l’envie de reprendre l’aventure, d’aller carrément sauver le monde se mit instantanément à brûler les doigts de tous les joueurs du premier opus.
Et c’est justement là tout le pari de Bungie, qui va nous faire un véritable coup à la Metal Gear Solid 2, en nous proposant, dès le deuxième niveau du jeu, d’incarner non plus le célèbre Master Chief… mais bien un chef élite Covenant !!! Le coup de maître se révèle d’ailleurs ici coup double : l’histoire de l’Arbiter, en plus de complexifier l’intrigue et de donner une épaisseur supplémentaire aux fameux ennemis aperçus dans le premier volet, permet également de renouveler le gameplay avec de nouvelles armes et systèmes (le camouflage optique, l’épée de lumière qui one-shot les ennemis…).
Comme beaucoup, je me rappelle avoir d’abord pesté contre ce changement : moi, ce que je voulais, dans ma petite tête d’ado rebelle, c’était jouer le Master Chief ! Mais je ne me rendais pas forcément compte de ce que cette nouvelle proposition allait permettre de faire pour l’univers tout entier de la franchise, à savoir : l’étendre. L’étendre au maximum, afin de lui donner les proportions d’une véritable saga de space-opéra, comparable aux univers de Star Trek, Dune ou encore bien sûr de Star Wars.
Avec Halo 2, l’univers étendu qu’on avait entraperçu dans la notice du premier jeu prenait donc enfin corps. Tout devenait plus vaste, plus complexe, moins manichéen : si dans le premier opus, les fameux floods étaient venus semer la pagaille en termes d’antagonistes, c’est ici au sein-même des covenants que s’opérait la division. On comprenait enfin leur système de caste, le mensonge qui les rassemble, la domination de leurs prophètes, etc…
Parenthèse : je fais volontairement l’impasse sur l’aspect multijoueur du jeu – puisque ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus dans cette franchise – mais c’est bien sûr ce mode qui a rendu cet opus culte et même, osons le mot, légendaire. Car c’est bien Halo 2 qui a fait exploser le Xbox Live, et le principe-même du jeu en ligne sur consoles (qui peinait vraiment à prendre jusque-là). D’ailleurs, profitons de cette pause technique pour glisser un mot, quand même, sur l’édition anniversaire disponible au sein de la Master Chief Collection : là encore, sur Xbox One X, on a droit à du 4K 60 FPS qui éclate la rétine, sachant que le jeu a été entièrement refait pour proposer un ensemble graphique désormais beaucoup plus fin que le jeu original. C’est vraiment très, très beau… Le jeu se permet en plus de proposer de nouvelles cutscenes CGI absolument splendides (le contraste avec le premier opus est du coup saisissant !), qui vont même jusqu’à faire le lien avec le futur… HALO 5 : GUARDIANS ! Pour n’importe quel fan, on est donc ici sur une véritable sélection de type grand caviar...
Finalement, pour revenir à l’intrigue, le seul véritable défaut de Halo 2, c’est peut-être sa fin en forme de cliffhanger de l’espace (mais littéralement, hein : le Master Chief est dans l’espace, en train de tomber ! Vers quoi ? Hé bien vous le saurez dans le prochain jeu ! #frustration extreme). Mais ce cliffhanger n’allait qu’intensifier, fort logiquement, l’attente colossale autour du troisième opus…
HALO 3
Finish the Fight. Ça, au moins, c’était du slogan clair et limpide. De la punchline comme on en fait plus, m’sieurs dames. Il faut savoir qu’au moment de la sortie de ce troisième volet, la saga HALO était vraiment au top du top de sa popularité. Le phénomène était si balèze que ça en devenait vraiment n’importe quoi : le Master Chief apparaissait même en effigie sur les sacs en papier de certains fast-foods bien connus des gourmands ! Premier opus à arriver sur la "next-gen" (oui on disait encore ça à l’époque, même quand on était en pleine gen’… on n’arrivait pas à passer le cap, faut croire), tout le monde, TOUT LE MONDE l’attendait au tournant. C’était juste dingue.
Je me rappelle encore de ce premier trailer, à la fin d’une conférence E3 Microsoft… C’était encore Bill Gates lui-même qui jouait les maîtres de cérémonie (pour vous dire si ça remonte !!)... Avant de terminer la conf’, il annonce à une salle complètement folle qu’ils ont préparé pour le public un petit "one more thing"… Un truc de rien du tout, et que les gens devraient sans doute reconnaître la musique…
Je vous raconte pas l’ambiance dans la salle.
A ce stade, impossible de nier qu’on est bel et bien désormais dans une putain de grande saga de science-fiction. Dans quelque chose d’énorme, et qui dépasse le milieu du jeu vidéo. On est dans une véritable franchise, une franchise équivalente aux plus célèbres licences qui parsèment les écrans des salles obscures. Nous sommes dans un univers extraordinaire, aussi fascinant que cohérent, et qui raconte une histoire incroyablement palpitante. Il faut d’ailleurs comprendre que pour beaucoup de jeunes joueurs, HALO, c’était leur Star Wars à eux. Mais vraiment.
Et Microsoft, à ce titre, l’avait bien compris, choisissant d’accompagner le jeu d’une campagne de pub hallucinante, telle qu’on n’en fait absolument plus aujourd’hui. Non mais sans rire, regardez-moi cette vidéo :
Il faut quand même se rendre compte que ce genre de spots était carrément diffusé dans les cinémas, juste avant le film, lors de ce fameux moment où les lumières sont éteintes et où tous les spectateurs ont donc les yeux rivés sur l’écran. Même les trois du fond qui ne connaissaient pas la franchise ne pouvaient que s’incliner en se disant : "Mais ça a l’air génial, ce truc, bordel, c’est quoi ?". C’était juste fou.
D’ailleurs, on a même eu droit à des vidéos de témoignages de « vétérans » qui vous expliquaient le plus sérieusement du monde que le Master Chief leur avait sauvé la vie… Le genre de spot à complètement retourner la tête de tout un tas de mômes qui regardaient ça avec des yeux grands ouverts, se demandant "Attends, mais je comprends plus rien… Papa, c’est vraiment arrivé, Halo ?" (#histoire vraie)
Et le jeu, au milieu de tout ça ? Ben oui, parce que c’est quand même la question essentielle. Eh bien, pour faire simple, disons qu’avec une telle attente, il y aura forcément eu des déçus. On a pu par exemple critiquer son moteur graphique, qui ne faisait pas forcément autant office de "vitrine technique" que celui du tout premier Halo, en son temps, sur la console Xbox originale... Mais disons-le haut et fort : bagatelles que tout cela ! Car le moteur du jeu permettait tout de même d’envoyer des animations toujours aussi géniales, en plus d’afficher un Master Chief plus classe que jamais. Et surtout : la campagne ne manquait jamais d’honorer, à chaque seconde de sa progression, la promesse du trailer. Oui, clairement, on était bien là pour « finish the fight » !
Tout le jeu semble ainsi structuré comme une grosse bataille finale, enchaînant moments épiques sur moments épiques. C’est un peu le Retour du Jedi, finalement, mais sans les Ewoks. Le gameplay ouvert d’Halo est ici poussé à son maximum, nous offrant des possibilités de victoires aussi multiples que variées. Ainsi, on se surprend soi-même à tenter des trucs de malades, comme foncer sur un Scarab géant en propulsant un Warthog à vitesse grand V contre le flanc d’une montagne : le Warthog s’envole, se fait shooter en plein ciel, mais on saute à la dernière seconde pour se retrouver soudain à bord du vaisseau ! On fonce vers le moteur, on le dézingue, on se propulse à l’extérieur, avec une immense explosion dans le dos… Et on a l’impression d’être un demi-dieu sur le champ de bataille. C’est vraiment le genre de jeu qui vous laisse vivre votre scène d’action, comme dans un film, sans pour autant vous donner la sensation que celle-ci a pu être scriptée le moins du monde. Ce Scarab, j’aurais pu le détruire de mille autres façons. Mais j’ai voulu le tenter comme ça, et ça a payé.
C’est ça, Halo 3.
C’est de l’épique. C’est du fun, de la furie sur le champ de bataille. C’est le Master Chief au top de sa forme. C’est l’Arbiter toujours présent, mais en allié seulement (Bungie ayant compris les doléances des fans, bien trop attachés à leur cher John-117). C’est l’achèvement d’une grande saga, qui se terminera là encore sur un cliffhanger, mais cette fois en forme de porte ouverte sur l’avenir. Le Master Chief prendra ainsi un repos bien mérité… Quand j’y repense, combien de temps aurai-je attendu, par la suite, qu’il se réveille enfin ?
Cette saga est juste énorme. Cette trilogie est tellement culte. Elle ne vieillira jamais. Merci Bungie. Merci pour tout ce que vous avez créé là. Merci pour l’aventure, merci pour les frissons. Merci pour ce monument du jeu vidéo.
Merci pour HALO.
(Dans le prochain article de notre marathon Road To Infinite, la trilogie de spin-offs qui a suivi ! Restez avec nous !)
Bon. Une petite réflexion qui me taraude pas mal en ce moment. Contrairement à pas mal de personnes du site (me semble-t-il) je suis encore loin d'avoir fait mon choix sur la console que j'achèterai pour débuter la prochaine gen. Je sais qu'à terme, je finirai par craquer pour l'autre aussi, parce que des bons jeux, t'en auras partout (pour peu qu'on soit ouvert). Mais je suis pas crésus, et faut donc choisir par laquelle commencer.
J'ai aimé la conf' PS5, et j'aime son design genre Alienware. Je suis plutôt bon client des exclus Sony, comme de son matos (je joue encore beaucoup sur PSVR, par exemple). Donc, clairement, la console m'intéresse.
Mais en ce moment, je suis dans une vibe Microsoft. C'est comme ça. J'aime le design de la Series X, j'aime le message qu'il envoie (du power dans ta face - on n'est pas là pour faire joli mais pour être efficace) et surtout j'attends comme un dingue Halo Infinite.
Mais justement. C'est là où je me demande si Microsoft se tire pas une balle dans le pied.Halo Infinite, c'est pas rien. C'est de la grosse cartouche de chez grosse cartouche, et ça, que le jeu soit réussi ou pas. Si par exemple, il s'avérait décevant sur tel ou tel critère, Halo reste Halo, c'est-à-dire la licence la plus juteuse de Microsoft.
Et du coup, je me demande : Microsoft n'aurait-il pas eu tout intérêt à le rendre exclusif à la Series X ?
Là, on est vraiment sur deux approches différentes, entre ce que propose Sony d'un côté, et Microsoft de l'autre. La rétrocompatibilité, Sony va la proposer, on le sait bien. Mais elle sera uniquement ascendante (enfin, à priori). Tu pourras lire tes jeux PS4 sur PS5 (attention, si vous avez des jeux en disque sur PS4, faudra évidemment la version disque de la PS5 pour les faire tourner #logique ) mais pas tes jeux PS5 sur PS4.
En tous cas si j'ai bien compris. Et ça parait logique : Sony envisage une nouvelle génération "à l'ancienne", même si le matos sera ultra-moderne. Horizon 2, tu peux te gratter pour y jouer sur PS4 et, quelque part, c'est normal. Ça ne choque personne. Ça fait un argument de vente pour la bécane, et on se dit que le jeu a été étudié pour ce nouvel hardware. C'est le principe d'une nouvelle gen, tout simplement.
Mais pas pour Microsoft. Chez Bilou, ton Halo Infinite, tu pourras mettre le disque (le même ! la même boîte !) autant sur Xbox One que sur Xbox Series X.
Alors oui, le jeu sera "optimisé" pour la machine, mais dans quelle mesure, exactement ? Meilleur framerate, meilleure réso ? Ou juste quelques éclairages en plus ?
On sait par exemple que l'UI de la console - ça vient d'être confirmé - sera strictement identique à l'UI XBOX One actuelle. ce sera la même. Les mêmes menus, les mêmes réglages, tout pareil. Ce sera par contre sans doute bien plus rapide, ça c'est vrai. Mais ce sera la même interface.
Alors... le sentiment d'avoir vraiment une next-gen entre les doigts pourrait bien nous échapper un moment. En soi, ce genre de décisions donne à la Series X une image de "nouvelle Xbox One X", c'est-à-dire de nouvelle itération d'une console déjà existante. Un peu comme si Sony avait sorti une PS4 PRO ++ .
Mais Sony sort une Playstation 5.
Une vraie nouvelle bécane. Avec jeux et matériel propriétaires. Avec une nouvelle interface (qu'on nous tease beaucoup, et qu'on annonce évidemment comme révolutionnaire...)
Du coup, l'event de juillet, que j'attends personnellement comme un fou... je me demande s'il va me donner vraiment envie d'acheter la Series X, ou s'il va me rassurer dans l'idée que j'ai déjà une console géniale (la One X) et que des jeux exploitant encore plus son potentiel sont sur le point d'arriver.
Halo Infinite sur One X sera sans doute très beau et très chouette. Sur la toute première One, par contre, je me pose des questions. Et du coup, est-ce que tout ça ne tire pas vers le bas la version Series X ?
Voilà donc les questions que je me pose. Microsoft et Sony font deux paris radicalement différents : la boîte à Bilou veut imposer un écosystème cohérent entre plusieurs machines (One, One X, Series X) et services (Gamepass, Xcloud), tandis que celle où officiait Kaz "Riiiiiiiiiidge Racer" Hirai propose "simplement", mais efficacement (et surtout de manière claire pour l'utilisateur) une nouvelle bécane.
Est-ce que Microsoft n'aurait pas dû suivre cette voie, également ? La rétro, d'accord, mais le cross-gen en porte-étendard... vraie bonne idée ou véritable balle dans le pied ? Vous en pensez quoi, vous ?
Bon, avant qu'on me traite de pro-truc, ou anti-machin
J'attends fermement la PS5. Mais vraiment.
J'adore son design. C'était ce que je voulais voir, et j'ai pas été déçu. Futuriste au possible, très japonais. Très Sony.
Présenter la version "digital" (donc numérique only) en même temps, j'ai trouvé ça couillu. Surtout que quand on les compare, on a l'impression que le lecteur de disque sur la version "normale" est presque en trop. Qu'il vient casser le design. Je sais pas... C'est peut-être l'heure, les amis. De faire comme sur PC et d'arrêter de collectionner les boîtes. Moi, en tous cas, j'y réfléchis.
Sur la conférence en elle-même : ça a failli être une catastrophe. En tous cas sur les trois premiers quarts. Mais la fin a clairement sauvé le truc : on a enfin vu des jeux à la gueule next-gen (putain mais Horizon et REVIII, cette claque !!) et donc, ce fameux design. Mais commencer une conférence sur le futur du jeu vidéo par GTA V, c'est du suicide artistique, le truc. Je sais que Rockstar c'est une usine à billets de banque, mais à un moment donné, faut quand même avoir un peu de fierté. Tu commences pas ta conf' PS5 par un jeu PS3, merde.
Pourquoi maintenant j'attends d'autant plus Microsoft : ben parce que, c'était pas mal, cet event Sony, mais c'était pas non plus la folie à laquelle je m'attendais. Trop de petits jeux indés (qui tourneront sans problème sur PS4), pas assez de grosses cartouches. Ou alors très mal présentées : par exemple, Gran Turismo 7. Mais c'était quoi, cette démo timide, là ? C'est un truc énorme, faudrait le mettre un peu plus en avant, non ? Tiens, on aurait pu, par exemple, démarrer la conf' sur lui...
Microsoft n'a pas encore fait sa conférence, contrairement à ce qu'avancent certains. Il a juste montré deux trois trucs, saupoudré une bricole par-ci par-là (hop ! le design ! hop ! l'o.s. de la console ! hop ! tiens, un jeu tiers, va chercher !)Mais ses jeux à lui, les exclus Xbox, restent encore à montrer. Et sur ce point, l'acquisition de tous ces studios pourrait donner un super event, en juillet (un peu tard à mon goût, mais bon...)
Bref. J'ai bien aimé ce qu'a donné Sony ce soir. Mais je ne pense pas qu'ils aient mis par terre la concurrence avec ce qu'ils ont montré. Le match risque d'être très intéressant à suivre.
Là, tout de suite, maintenant... je suis vraiment curieux de voir ce que va nous sortir Microsoft en juillet.
Et non, il ne s’agit pas du très controversé The Rise of Skywalker, mais bien du final hallucinant de la série The Clone Wars, désormais diffusée sur Disney +.
Cette dernière saison, beaucoup de fans en ont rêvé, durant des années entières. Et un peu comme la Snyder Cut qui finira par arriver l’année prochaine, la magie d’internet et des services de streaming aura fini par donner raison aux plus patients d’entre nous.
Le truc, c’est que pour le grand final de cette cultissime saison 7, Dave Filoni a imaginé un arc des plus ambitieux, en 4 parties directement reliées entre elles, afin de sceller le destin d’un personnage cher au cœur des fans, à savoir la jeune Ahsoka Tano.
"Hello, Skyman !"
Alors, faut quand même qu’on en parle un peu, de cette Ahsoka. Lorsque la série a débuté (avec son pilote déguisé en long métrage, sorti en salles et tout le toutim), Filoni en a profité pour introduire dans la saga Skywalker un tout nouveau personnage en créant pour Anakin… une jeune padawan ! Le but était ici, à l’évidence, de rameuter le jeune public qui pouvait trouver là de quoi s’identifier correctement. Et c’est vrai qu’au début, elle pouvait taper quelque peu sur le système, la gamine, à appeler son maître "Skyman" au lieu de, je ne sais pas moi… "maître", peut-être ? Mais fallait qu’elle ait l’air cool pour les gosses, alors…
Oui, mais justement. En dehors de cet aspect un peu forcé, du moins au départ, une question est tout de suite venu tarauder les fans : puisqu'il n’est jamais fait mention d’Ahsoka dans le fameux épisode III… alors quoi ? On nous présente d’entrée de jeu un personnage amusant et léger, mais que l’on se doit de savoir condamné ? Ahsoka va-t-elle forcément mourir à la fin de la guerre des clones, juste avant les événements de La revanche des Siths ?
La suite, on la connait quelque peu. Ou du moins on pensait la connaître : The Clone Wars va durer cinq magnifiques saisons, passant peu à peu d’une série pour gamins à l’un des projets canoniques les plus ambitieux qui soit dans l’univers Star Wars. Rappelons que cette série reste encore aujourd’hui approuvée par Georges Lucas, qui a participé à tout un tas de trucs au niveau des idées et concepts (soit l’absolu inverse de la nouvelle trilogie de films), y compris lorsqu’elle se permet de chambouler de manière très forte des structures fondatrices du mythe, comme l’origine de la Force ou la prophétie de l’élu (la trilogie de Mortis, dans la saison 3, prend tout le monde à contrepied en proposant une nouvelle interprétation – aussi dingue que géniale – de ces légendes normalement connues des fans). Et surtout, le personnage d’Ahsoka va évoluer de manière extrêmement subtile, mettant constamment en balance l’humanité d’Anakin comme ses penchants pour les méthodes expéditives. Ahsoka va grandir, physiquement et mentalement, et se voir proposer des épisodes absolument géniaux (comme ceux où, totalement coupée de ses maîtres et amis, elle se retrouve à devoir aider des jeunes padawans à survivre à une chasse façon Predator, bloquée en mode survival dans la jungle !)
Spoiler alert, comme disent les geeks : la série a été arrêtée (par Disney !) avant que ses créateurs ne puissent achever leur bébé. Mais la saison cinq avait pris soin de proposer une porte de sortie des plus élégantes pour le personnage d’Ahsoka : piégée et considérée comme coupable d’un attentat commis à l’encontre de l’ordre Jedi, elle finissait par quitter ce dernier après avoir prouvé son innocence. Cette fin était douce-amère au possible : notre personnage fétiche se retrouvait désabusé, écœuré par les travers d’un ordre Jedi qui lui avait tout appris, mais qui n’était plus que l’ombre de lui-même. On pouvait donc espérer qu’elle survivait à l’épisode III, tandis qu’on la regardait, comme Anakin, partir dans le soleil couchant, la larme à l’œil…
C’était bien. Ça fonctionnait, comme fin, pour elle. Mais visiblement pas pour Dave Filoni, le créateur de la série, qui voulait qu’elle sorte par la grande porte, et pas simplement par cette espèce de souricière à laquelle nous avions eu droit.
C’est là que Disney + débarque et, avec lui, son besoin de contenu. Il produit enfin la septième (oui, la 6 est une sorte de compil’ d’arcs bonus) et dernière saison. Les fans acclament Disney en cœur (oubliant au passage que c’est bien Disney qui avait justement tué la série pour produire son Star Wars Rebels, vraie série pour gamins mais sur laquelle Filoni – eh oui, encore lui – va refaire le même coup que pour Clone Wars en la changeant au fur et à mesure en vraie saga Jedi au dénouement d’ailleurs passionnant) (mais c’est une autre histoire) (quoi que…)
Et on revient donc à cette saison 7. The Last One. 12 épisodes. 3 arcs de 4 épisodes chacun. Et clairement, les deux premiers arcs en question devront faire office de bonus : les quatre premiers épisodes s’intéressent à une troupe de choc de Clone Troopers, façon « Team Noble » dans Halo Reach, et les quatre suivants au personnage… d’Ahsoka Tano. Qu’on reprend donc directement à la suite de sa défection de l’Ordre Jedi, à chercher sa voie, aidant ceux qu’elle rencontre sur sa route.
Mais tout ceci n’était qu’un amuse-bouche avant le grand final. Avant ces quatre derniers foutus épisodes au cours desquels Dave Filoni et sa team vont juste balancer tout ce qu’ils ont dans les tripes. Rendez-vous compte : pour la première fois en douze années (!!) d’histoires, l’épisode ouvrant cet arc ne débutera pas par le thème traditionnel de la série, sorte de reprise à peu de frais de la musique de John Williams par Kevin Kinner (« le truc qui sonne comme Star Wars mais qui n’est pas Star Wars » et auquel on s’était habitué). Non, ici, place au vieux logo Lucasfilms… suivi de la symphonie officielle Star Wars qui vient nous exploser les tympans tandis que le titre s’affiche en grand.
Ok, c’est bon, nous sommes officiellement face à un nouveau film Star Wars.
"What ?"
Et c’était justement là que je voulais en venir ! (Ça va, j’ai pas été trop long ?) Ces quatre derniers épisodes ne sont en fait ni plus ni moins qu’un véritable long métrage Star Wars. Un long métrage non seulement canonique, mais qui plus est aux proportions épiques et à l’ambition complètement folle.
On se retrouve, médusé, face à du très, très grand Star Wars. Les scènes d’action démentielles ? Check. L’histoire qui s’imbrique parfaitement dans la saga et qui apporte une vraie plus-value aux films existants ? Check. La réalisation cinématographique au possible ? Check. Les révélations, les easter eggs - dont un clin d'oeil de malade à Rogue One ? Check, check. Mais surtout : l’émotion, la vraie, des personnages bien écrits, du genre à nous faire chialer, des situations poignantes, qui nous donnent envie d’enchaîner immédiatement avec l’épisode III ? Check. Putain de putain de check.
Je suis personnellement encore sous le choc. Le film (car c’en est un !) se retrouve d’ailleurs inclassable en termes de chronologie pratique (comprendre : à quel moment le regarder dans un run Star Wars), puisqu’il commence quelques heures avant l’épisode III mais continue ensuite à se dérouler… en parallèle de celui-ci ! Pour n’importe quel fan, sans déconner, c’est les frissons garantis. Mais vraiment. Et cette fin, nom de Zeus, cette fin… mais tellement forte, quoi. On ne spoilera rien mais…tellement de choses sont dites dans ces silences… C’est juste dingue. Je n’arrive pas à m’en remettre.
Finalement, le seul défaut du truc, c’est ce foutu découpage forcé en quatre épisodes.
Et il n’en fallait pas plus pour que le bien nommé Force Ghost Recon – un gros fan dont je vous avais parlé dans un article précédent – se permette un kiff de puriste en faisant un petit truc en apparence tout simple (alors que ça ne l’est pas), mais ô combien essentiel : monter les 4 épisodes ensemble pour qu’ils donnent un grand film, sans la moindre coupure, dorénavant nommé Fate of The Apprentice !
Et la boucle de se boucler d’elle-même. J’ai personnellement eu la chance de découvrir cet arc, pour la première fois, directement sous cette forme. Directement à travers ce montage de type long-métrage. Et je le dis ici bien haut (enfin, je l’écris, mais vous m’avez compris) : c’est de cette manière que la fin d’Ahsoka Tano se doit d’être appréciée. C’est pas le genre de truc qu’on peut regarder sur l’écran de son ordinateur portable, tout en checkant ses mails ou autre connerie.
Non, faut se regarder ça sur votre téléviseur (ou vidéo projo' pour les chanceux), avec le son à fond les ballons. Faut le regarder comme un vrai film. Parce que c’en est un.
"Ouais !"
Dave Filoni est sans doute le seul véritable héritier de Georges Lucas à encore bosser sur cette saga phare. Il a été formé par le maestro lui-même, il a clairement toujours son 06, et la dernière chose qu’il veuille faire, c’est manquer de respect à cette saga chérie par des millions de fans. On le sent à chacune de ses images.
Entre son extraordinaire Clone Wars, ses mythiques Rebels (bordel, mais Ezra Bridger, quoi ! Le perso que tu peux pas blairer au début et qui devient ensuite une véritable légende !) et maintenant le cultissime Mandalorian (auquel Filoni participe activement sur le plan créatif – les fans qui ont suivi le casting de la saison 2 me comprendront)… le futur de Star Wars se doit vraiment de reposer sur ce mec-là et sa team.
Bon, Disney, c'est bon : on lui file de l’argent et les clés de la boutique, là ! Tout de suite ! Laissez-le faire sa trilogie pour guérir nos petits cœurs de fans encore meurtris par l’épisode IX…
Aujourd'hui, puisqu'il parait que le 4 mai, c'est la journée officielle de Star Wars (parce que le jeu de mots, tu vois), je me sens obligé de vous parler d'un truc que j'ai découvert il y a quelques années et qui, quand on est fan, s'avère vachement intéressant.
En fait, ce que je ne savais pas avant il y a peu, c'est que le (re)montage des films Star Wars est limite une passion pour certains, qui voient en chaque nouvelle sortie une forme de "source material" pour produire leur propre version.
Le site www.originaltrilogy.com , par exemple, est un forum dans lequel tout le monde joue à ce petit jeu, ou presque. C'est également sur ces pages que l'on peut trouver des infos - ainsi que des liens - vers les fameuses versions "Despecialized" qui consistent à retrouver les versions originales des films (donc sans les ajouts des éditions spéciales, genre "Han shot second", mais restaurées de la meilleure façon possible, par exemple avec des bouts issus de la version laserdiscs, d'autres passages tirés de tel dvd, d'autres de copies pirates etc... Et c'est franchement pas mal.
Mais y'a aussi des mecs qui jouent à remonter tout le truc pour l'améliorer, notamment la fameuse postlogie de Disney.
On peut y voir des trucs super intéressants, par exemple, un mec a posté une scène du VIII qu'il avait remontée, à savoir la fameuse scène qui avait fait bondir beaucoup de monde dans laquelle Holdo balance un vaisseau amiral en vitesse lumière contre un autre vaisseau. Effet très joli dans le film, mais qui a soulevé un nombre de "MAISWHATDAFUUCK???" sidérant auprès des fans. Ben oui, parce que tout d'un coup, ça redéfinit un peu toutes les batailles de Star wars, quoi.
Mais bref ! Pour s'amuser, le mec a viré Holdo et a fait en sorte que ce soit... Luke qui fout tout ce bordel, en direct depuis sa planète !!
Alors oui, c'est complètement pété, et c'est encore brouillon au niveau raccord (c'était juste une idée qu'il a lancée comme ça) mais c'est sacrément fun à voir ! Jugez plutôt, faut aller là :
et saisir "Luke" en mot de passe. Franchement super fun à voir !
Mais je veux surtout vous parler ici du boulot complètement ouf fait par un mec se faisant appeler ForceGhostRecon. Ce mec est juste fou.
Je l'ai découvert avec un montage complètement dingue du Star Wars original (le IV donc) qu'il a appelé "A New Hope Reimagined" - Ultimate edition, et dans lequel il commence le film par un montage cut de la bataille finale de Rogue One ! S'en suit du Vador qui tatane, avant de laisser partir le classique que l'on connaît... franchement c'est super efficace à regarder ! D'autant plus quand on voit que le mec s'est autorisé par la suite à "corriger" un nombre incalculable de plan (Han shot first, bordel !), allant même jusqu'à inclure le duel Vador - Obi-Wan de SC38, une espèce de remake de fan de ce combat qui avait fait beaucoup parler de lui. Là, le fight est remonté pour se caler complètement avec le film, et il remplace donc carrément l'ancien fight vieillot (que j'aime pourtant tellement, nostalgie oblige). C'est juste ouf, à voir !
Mais ce n'est pas tout ! Dans ses derniers projet, l'homme a essayé de "corriger" la postlogie Disney (comme je l'écrivais plus haut) avec notamment un remontage dingue du très clivant The Last Jedi, qu'il a sobrement intitulé "The Clean Cut". Au programme, on a, entre autre :
- Toutes les blagues de Johnson sont virées : Poe ne déconne plus sur la maman de Hux, Luke ne jette plus le sabre (Rey le rencontre directement dans sa hutte) ou ne titille plus Rey avec un brin d'herbe quand il lui explique la force.
- Toute la partie Rose - Finn est dégagée. Le montage du film se concentre uniquement sur les Jedi. Plus de planète Casino à la c..., plus de gamins esclaves, etc. Plus de gosse au balai, à la fin, d'ailleurs.
- Luke ne s'est plus "coupé de la force" : c'est lui qui sauve Leia (et c'est vachement bien fait) et il ne meurt pas à la fin
- D'ailleurs son sabre pour le combat final est... vert, bordel !! Et ça, c'est trop cool.
- Le passage avec Snoke qui a tant fait parler est conservé, mais remonté pour devenir une vraie surprise (plus moyen de s'y attendre si on découvre le film avec ce montage). Beaucoup plus efficace ainsi.
- Les gardes prétoriens ont des put... de sabre-laser ! Ben oui, parce que le VIII restait un des seuls films canoniques à ne pas avoir de fight de sabre laser à proprement parler ! C'est réparé !
Et plein d'autres petits détails comme ça. Et franchement, c'est super bien fait.
Et voilà pas qu'il a récidivé avec le IX, qui s'appelle maintenant... Rise of The Emperor ! ben vous savez quoi ? Sa version marche mille fois mieux que celle vue en salles ! Pourquoi ?
- Nouveau texte d'introduction, complètement différent (plus de "Les morts parlent !" oh my god ce texte), qui explique très clairement que des fanatiques Sith ont réussi à ressusciter Palpatine à partir d'un corps cloné bien mal en point.
- Des tas de blagues sont dégagées, comme avant "Ils volent maintenant ? Ils volent maintenant ! Ils volent... mais ta gueule putain)
- Mais surtout, et ça, pour moi, c'est du caviar : le combat final est remonté, nouvelles musiques, apparition des force ghosts d'Anakin, Obi-Wan, Luke et Yoda pour aider Rey !!!
- Et d'ailleurs, tout à la fin... plus de vieille meuf sur Tatooine, plus de sabre jaune, plus de Rey "Skywalker"... mais les fantômes d'Anakin et de Ben (mais oui, bordel !) sont présent aux côtés de Luke et Leia. Et c'est tellement normal, putain. C'est juste scandaleux que ce soit à un fan de s'en occuper.
- Bonus : pas de meufs qui s'embrassent à la fin ! Non pas que le mec soit anti LGBT, mais c'est juste que le truc faisait carrément, mais carrément trop forcé. Donc, out !
Alors, ça ne changera pas pour autant la révélation WTF des origines de Rey (truc pondu en deux-deux par des scénaristes qui semblent avoir tiré au sort entre les théories qui s'offraient à eux) - même si je précise qu'apparemment il y a des monteurs qui essaient de dégager ça du film - mais franchement, ça améliore énormément le truc. Mais vraiment.
Je vous encourage à aller faire un tour sur son site https://www.forceghostrecon.com , il vous faudra faire une demande pour obtenir un mot de passe, mais le mec répond très vite.
A savoir qu'on est clairement dans du délire de fan, hein, le mec précise à chaque fois qu'il faut posséder les films en Dvd ou autre pour télécharger ses versions (ce qui est évidemment mon cas, et je compte bien acheter le bluray 3D - oui 3D - du IX au mois de juin).
Mais franchement, quand on est fan, c'est vraiment cool, ce genre d'initiatives.