Halo Infinite. Il est là, ou presque. On arrive enfin au bout. Au bout de l’attente, au bout de la route. De cette route pour l’infini. Et alors que nous sommes tout juste sur le point de découvrir le nouveau chapitre de cette immense saga de shoot / space-opéra qui aura marqué des générations entières, il nous a semblé intéressant de nous autoriser un flashback en bonne et due forme ; afin d’interroger la saga dans son ensemble, et ce, telle que l’on peut la pratiquer aujourd’hui sur les supports modernes de Microsoft.
Et si cette route semble bien partie pour être sans fin, elle possède en revanche un commencement dont chacun se rappelle encore aujourd’hui. Revenons donc au tout début. A ce commencement, à l’origine. Là où tout a démarré. Revenons sur cette trilogie en forme de chef d’œuvre que nous a offert Bungie.
HALO : COMBAT EVOLVED
On me pardonnera volontiers cette intro lyrique au possible, tant la saga Halo a pris une place importante dans ma vie de joueur. C’est d’ailleurs fou qu’un FPS – genre bourrin par définition – puisse avoir tant d’impact sur ma petite personne… parce qu’à la base, moi, je suis plutôt fan de RPG's, c’est-à-dire d’histoire fantastiques et d’univers incroyables. Mais justement, mon capitaine : il se trouve que c’est ce que proposait le tout premier Halo ; et que c’était d’ailleurs ce qui le rendait pour moi si différent, si nouveau.
Halo : Combat Evolved, donc, tel qu’on peut le pratiquer aujourd’hui sur Xbox One X dans la Masterchief Collection, n’a rien perdu de sa superbe. Son seul véritable bémol tient dans ses cinématiques à base de moteur de jeu : déjà maladroites à l’époque, elles feraient presque un peu de peine aujourd’hui… Mais en dehors de ça, ce qui frappe lorsque l’on se relance cette épopée légendaire en 2020, c’est le fait qu’elle réussisse à nous absorber tout aussi efficacement qu’à l’époque où on la découvrait pour la première fois. C’est là, à n’en pas douter, la marque des grands classiques. Cette sensation unique lorsque l’on foule le sol de cette terre inconnue, qu’on regarde le ciel et qu’on voit cet immense anneau nous surplombant… Cette image reste toujours aussi forte, avec ou sans les nostalgia googles adéquates.
Un des plus gros chocs de ma vie de joueur...
L’univers ainsi dépeint, la variété des ennemis, le "gunfeel" légendaire des studios Bungie, l’ambiance hors du commun et la musique à se damner… tout est encore là, intact. Cette version remise au goût du jour, sur Xbox One X, permet d’ailleurs vraiment de profiter de ce grand classique dans les meilleures conditions, c’est-à-dire en 4K… et avec le 60 fps de circonstances, si’ouplait m’sieurs dames...
Quel chef d’œuvre. Non mais quel chef d’œuvre. A faire ou à refaire de toute urgence. Avant, bien sûr, de passer à sa suite...
HALO 2
Ah ! Ce deuxième chapitre de la saga… c’est vraiment beaucoup, beaucoup de souvenirs pour moi. Je me souviens encore qu’un des trucs que j’avais préféré dans le tout premier HALO, c’était… sa notice. Si, si. Sa notice. Vous savez : ce petit livret qu’on vous filait avec le jeu, à une lointaine époque, et qui pouvait être parfois super bien illustré et / ou documenté (tiens, d’ailleurs, petite pensée émue à la notice de F-Zéro – avec sa BD ! – ainsi que celles de Starwing et de Donkey Kong Country). Bon, ben, pour éviter de digresser trop longtemps, un truc qui m’avait fasciné dans cette notice du premier HALO, c’était tout le contexte scénaristique qui avait été mis en place dans le préambule : ça parlait de la colonisation de l’espace par les humains, du premier contact avec les Covenants, de la chute de Reach… mais aussi du protocole Cole. C’est-à-dire une loi très importante qui interdisait à tout vaisseau humain d’indiquer, même par inadvertance, les coordonnées de la Terre à ces salopards d’aliens Covenants. Ainsi, tout vaisseau pourchassé devait se lancer dans le sous-espace au hasard, en évitant les vecteurs menant à la Terre, voire carrément s’autodétruire si le besoin s’en faisait sentir. Bref, on sentait bien que la Terre était le soucis numéro un de la race humaine… et en même temps, on pouvait les comprendre.
La fameuse notice...
Avançons un peu, à présent… le premier HALO est d’ores et déjà sorti. Il a conquis le monde entier. Et voici enfin le tout premier teaser du deuxième chapitre, tel qu’il fut livré en pâture à tous ces pauvres fans en mal de leur bon gros Spartan préféré :
Non mais les frissons, quoi. La chair de poule. Les poils qui se hérissent. La première fois que j’ai vu ce teaser, au moment où l’on aperçoit… la Terre (!!!) en proie aux explosions et aux flammes, avec cette musique culte qui résonne de plus belle… J’ai tout de suite été frappé par le fait que les enjeux venaient de faire un énorme bond en avant. C’est peut-être bête, je sais, mais je me suis tout de suite dit "Oh, putain, non ! Les salauds, ils ont trouvé la Terre !" Et l’envie de reprendre l’aventure, d’aller carrément sauver le monde se mit instantanément à brûler les doigts de tous les joueurs du premier opus.
Et c’est justement là tout le pari de Bungie, qui va nous faire un véritable coup à la Metal Gear Solid 2, en nous proposant, dès le deuxième niveau du jeu, d’incarner non plus le célèbre Master Chief… mais bien un chef élite Covenant !!! Le coup de maître se révèle d’ailleurs ici coup double : l’histoire de l’Arbiter, en plus de complexifier l’intrigue et de donner une épaisseur supplémentaire aux fameux ennemis aperçus dans le premier volet, permet également de renouveler le gameplay avec de nouvelles armes et systèmes (le camouflage optique, l’épée de lumière qui one-shot les ennemis…).
Comme beaucoup, je me rappelle avoir d’abord pesté contre ce changement : moi, ce que je voulais, dans ma petite tête d’ado rebelle, c’était jouer le Master Chief ! Mais je ne me rendais pas forcément compte de ce que cette nouvelle proposition allait permettre de faire pour l’univers tout entier de la franchise, à savoir : l’étendre. L’étendre au maximum, afin de lui donner les proportions d’une véritable saga de space-opéra, comparable aux univers de Star Trek, Dune ou encore bien sûr de Star Wars.
Avec Halo 2, l’univers étendu qu’on avait entraperçu dans la notice du premier jeu prenait donc enfin corps. Tout devenait plus vaste, plus complexe, moins manichéen : si dans le premier opus, les fameux floods étaient venus semer la pagaille en termes d’antagonistes, c’est ici au sein-même des covenants que s’opérait la division. On comprenait enfin leur système de caste, le mensonge qui les rassemble, la domination de leurs prophètes, etc…
Parenthèse : je fais volontairement l’impasse sur l’aspect multijoueur du jeu – puisque ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus dans cette franchise – mais c’est bien sûr ce mode qui a rendu cet opus culte et même, osons le mot, légendaire. Car c’est bien Halo 2 qui a fait exploser le Xbox Live, et le principe-même du jeu en ligne sur consoles (qui peinait vraiment à prendre jusque-là). D’ailleurs, profitons de cette pause technique pour glisser un mot, quand même, sur l’édition anniversaire disponible au sein de la Master Chief Collection : là encore, sur Xbox One X, on a droit à du 4K 60 FPS qui éclate la rétine, sachant que le jeu a été entièrement refait pour proposer un ensemble graphique désormais beaucoup plus fin que le jeu original. C’est vraiment très, très beau… Le jeu se permet en plus de proposer de nouvelles cutscenes CGI absolument splendides (le contraste avec le premier opus est du coup saisissant !), qui vont même jusqu’à faire le lien avec le futur… HALO 5 : GUARDIANS ! Pour n’importe quel fan, on est donc ici sur une véritable sélection de type grand caviar...
Finalement, pour revenir à l’intrigue, le seul véritable défaut de Halo 2, c’est peut-être sa fin en forme de cliffhanger de l’espace (mais littéralement, hein : le Master Chief est dans l’espace, en train de tomber ! Vers quoi ? Hé bien vous le saurez dans le prochain jeu ! #frustration extreme). Mais ce cliffhanger n’allait qu’intensifier, fort logiquement, l’attente colossale autour du troisième opus…
HALO 3
Finish the Fight. Ça, au moins, c’était du slogan clair et limpide. De la punchline comme on en fait plus, m’sieurs dames. Il faut savoir qu’au moment de la sortie de ce troisième volet, la saga HALO était vraiment au top du top de sa popularité. Le phénomène était si balèze que ça en devenait vraiment n’importe quoi : le Master Chief apparaissait même en effigie sur les sacs en papier de certains fast-foods bien connus des gourmands ! Premier opus à arriver sur la "next-gen" (oui on disait encore ça à l’époque, même quand on était en pleine gen’… on n’arrivait pas à passer le cap, faut croire), tout le monde, TOUT LE MONDE l’attendait au tournant. C’était juste dingue.
Je me rappelle encore de ce premier trailer, à la fin d’une conférence E3 Microsoft… C’était encore Bill Gates lui-même qui jouait les maîtres de cérémonie (pour vous dire si ça remonte !!)... Avant de terminer la conf’, il annonce à une salle complètement folle qu’ils ont préparé pour le public un petit "one more thing"… Un truc de rien du tout, et que les gens devraient sans doute reconnaître la musique…
Je vous raconte pas l’ambiance dans la salle.
A ce stade, impossible de nier qu’on est bel et bien désormais dans une putain de grande saga de science-fiction. Dans quelque chose d’énorme, et qui dépasse le milieu du jeu vidéo. On est dans une véritable franchise, une franchise équivalente aux plus célèbres licences qui parsèment les écrans des salles obscures. Nous sommes dans un univers extraordinaire, aussi fascinant que cohérent, et qui raconte une histoire incroyablement palpitante. Il faut d’ailleurs comprendre que pour beaucoup de jeunes joueurs, HALO, c’était leur Star Wars à eux. Mais vraiment.
Et Microsoft, à ce titre, l’avait bien compris, choisissant d’accompagner le jeu d’une campagne de pub hallucinante, telle qu’on n’en fait absolument plus aujourd’hui. Non mais sans rire, regardez-moi cette vidéo :
Il faut quand même se rendre compte que ce genre de spots était carrément diffusé dans les cinémas, juste avant le film, lors de ce fameux moment où les lumières sont éteintes et où tous les spectateurs ont donc les yeux rivés sur l’écran. Même les trois du fond qui ne connaissaient pas la franchise ne pouvaient que s’incliner en se disant : "Mais ça a l’air génial, ce truc, bordel, c’est quoi ?". C’était juste fou.
D’ailleurs, on a même eu droit à des vidéos de témoignages de « vétérans » qui vous expliquaient le plus sérieusement du monde que le Master Chief leur avait sauvé la vie… Le genre de spot à complètement retourner la tête de tout un tas de mômes qui regardaient ça avec des yeux grands ouverts, se demandant "Attends, mais je comprends plus rien… Papa, c’est vraiment arrivé, Halo ?" (#histoire vraie)
Et le jeu, au milieu de tout ça ? Ben oui, parce que c’est quand même la question essentielle. Eh bien, pour faire simple, disons qu’avec une telle attente, il y aura forcément eu des déçus. On a pu par exemple critiquer son moteur graphique, qui ne faisait pas forcément autant office de "vitrine technique" que celui du tout premier Halo, en son temps, sur la console Xbox originale... Mais disons-le haut et fort : bagatelles que tout cela ! Car le moteur du jeu permettait tout de même d’envoyer des animations toujours aussi géniales, en plus d’afficher un Master Chief plus classe que jamais. Et surtout : la campagne ne manquait jamais d’honorer, à chaque seconde de sa progression, la promesse du trailer. Oui, clairement, on était bien là pour « finish the fight » !
Tout le jeu semble ainsi structuré comme une grosse bataille finale, enchaînant moments épiques sur moments épiques. C’est un peu le Retour du Jedi, finalement, mais sans les Ewoks. Le gameplay ouvert d’Halo est ici poussé à son maximum, nous offrant des possibilités de victoires aussi multiples que variées. Ainsi, on se surprend soi-même à tenter des trucs de malades, comme foncer sur un Scarab géant en propulsant un Warthog à vitesse grand V contre le flanc d’une montagne : le Warthog s’envole, se fait shooter en plein ciel, mais on saute à la dernière seconde pour se retrouver soudain à bord du vaisseau ! On fonce vers le moteur, on le dézingue, on se propulse à l’extérieur, avec une immense explosion dans le dos… Et on a l’impression d’être un demi-dieu sur le champ de bataille. C’est vraiment le genre de jeu qui vous laisse vivre votre scène d’action, comme dans un film, sans pour autant vous donner la sensation que celle-ci a pu être scriptée le moins du monde. Ce Scarab, j’aurais pu le détruire de mille autres façons. Mais j’ai voulu le tenter comme ça, et ça a payé.
C’est ça, Halo 3.
C’est de l’épique. C’est du fun, de la furie sur le champ de bataille. C’est le Master Chief au top de sa forme. C’est l’Arbiter toujours présent, mais en allié seulement (Bungie ayant compris les doléances des fans, bien trop attachés à leur cher John-117). C’est l’achèvement d’une grande saga, qui se terminera là encore sur un cliffhanger, mais cette fois en forme de porte ouverte sur l’avenir. Le Master Chief prendra ainsi un repos bien mérité… Quand j’y repense, combien de temps aurai-je attendu, par la suite, qu’il se réveille enfin ?
Cette saga est juste énorme. Cette trilogie est tellement culte. Elle ne vieillira jamais. Merci Bungie. Merci pour tout ce que vous avez créé là. Merci pour l’aventure, merci pour les frissons. Merci pour ce monument du jeu vidéo.
Merci pour HALO.
(Dans le prochain article de notre marathon Road To Infinite, la trilogie de spin-offs qui a suivi ! Restez avec nous !)
Superbe article.
Le moment dans Halo 3 quant l'Arbiter et John 117 se mettent dos à dos pour combattre le parasite c’était énorme à l'époque.
Malgré tout, je trouve qu'ils ont vieillis les Halo de Bungie. La mise en scène de ceux de 343i c'est quand même d'un autre niveau, de même pour le développement des personnages ils ont en seulement 2 épisodes intronisé beaucoup de bons persos. Ils ont rendu le MC plus humain aussi.
Je pense que Infinite va monter encore d'un cran en terme de mise en scènes avec ses plans fixes.
nobleswan Merci pour ton appréciation qui fait chaud au cœur
Pour le travail de 343i, j'en parlerai justement dans un prochain article mais figure-toi que je viens juste de le découvrir ! En fait, je m'étais arrêté à la trilogie d'origine, et je n'avais jamais trouvé le temps de m'atteler aux différentes suites.
Et là, hypé par Inifinite, je me suis lancé dans un gros marathon où j'ai tout refait dans leur ordre de sortie (c'est l'objet de cette série d'articles) et où j'ai donc découvert (mais juste là, genre y'a trois semaines) Halo 4 et 5. Ben franchement, j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce qu'ils en ont fait... On sent que c'est un peu différent, la structure du jeu, le gameplay, le design... pas mal de petits trucs qui te font sentir le changement de dev's, mais d'un autre côté, l'écriture s'envole complètement et se lance dans une saga de fou... J'ai adoré leurs prises de risques sur le plan narratif, je trouve aussi que ça apporte carrément plein de trucs à l'univers !
Merci. Chouette article enthousiaste.
Tiens je me demande un truc en pensant à ce nouvel halo cross gens : les versions one x et séries s seront elles les mêmes graphiquement? Ou en 4k sur one x mais avec moins d'effet que sur séries s (1080p ray tracing?) .
Et pour tous les autres jeux? Faudra préciser 4 versions différentes pour les tests!
superpanda je me suis aussi beaucoup posé la question, figure-toi. Je pense que s'ils partent sur du matchmaking cross-machines (et je les vois bien faire ça pour pas diviser la communauté) le 60fps sera une exigence sur toutes les plateformes. Donc ensuite, ce sera la réso et les effets qui prendront sur eux la perte de puissance... On peut imaginer des trucs genre 4k dynamique sur One X et natif sur Series X, avec davantage d'effets, etc...
giusnake Je sais pas... C'est le problème du cross-gen, à vrai dire. Je pense franchement que le jeu va tout éclater sur Series X, mais il est fort possible qu'il ait quand même droit à une bien belle version sur One X (et donc Series S ?)...
De toute façon, je commence à me dire que c'est un faux problème : c'est un peu comme Breath of the Wild : dispo sur WiiU, quasi-identique à la version Switch... combien l'ont acheté sur Wii U ? Les gens qui l'ont acheté l'ont pris avec la nouvelle console. C'est aussi ce qui risque de se passer avec ce Halo.
Sachant qu'il y aura aussi beaucoup de vieux joueurs de la franchise qui vondront forcément "la meilleure version" et upgraderont leur console juste pour ce jeu (j'en fais partie, perso).
superpanda Team WiiU en force ! Justement je leur en veux beaucoup d'avoir enlevé la map sur la mablette (elle devait s'afficher en permanence, normalement), juste pour coller avec la version Switch qui ne permettait pas "le gameplay asymétrique".
On s'est mangé un downgrade pour coller avec la version next-gen ! xD Le truc impensable !
Le moment dans Halo 3 quant l'Arbiter et John 117 se mettent dos à dos pour combattre le parasite c’était énorme à l'époque.
Malgré tout, je trouve qu'ils ont vieillis les Halo de Bungie. La mise en scène de ceux de 343i c'est quand même d'un autre niveau, de même pour le développement des personnages ils ont en seulement 2 épisodes intronisé beaucoup de bons persos. Ils ont rendu le MC plus humain aussi.
Je pense que Infinite va monter encore d'un cran en terme de mise en scènes avec ses plans fixes.
Pour le travail de 343i, j'en parlerai justement dans un prochain article mais figure-toi que je viens juste de le découvrir ! En fait, je m'étais arrêté à la trilogie d'origine, et je n'avais jamais trouvé le temps de m'atteler aux différentes suites.
Et là, hypé par Inifinite, je me suis lancé dans un gros marathon où j'ai tout refait dans leur ordre de sortie (c'est l'objet de cette série d'articles) et où j'ai donc découvert (mais juste là, genre y'a trois semaines) Halo 4 et 5. Ben franchement, j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce qu'ils en ont fait... On sent que c'est un peu différent, la structure du jeu, le gameplay, le design... pas mal de petits trucs qui te font sentir le changement de dev's, mais d'un autre côté, l'écriture s'envole complètement et se lance dans une saga de fou... J'ai adoré leurs prises de risques sur le plan narratif, je trouve aussi que ça apporte carrément plein de trucs à l'univers !
Tiens je me demande un truc en pensant à ce nouvel halo cross gens : les versions one x et séries s seront elles les mêmes graphiquement? Ou en 4k sur one x mais avec moins d'effet que sur séries s (1080p ray tracing?) .
Et pour tous les autres jeux? Faudra préciser 4 versions différentes pour les tests!
De toute façon, je commence à me dire que c'est un faux problème : c'est un peu comme Breath of the Wild : dispo sur WiiU, quasi-identique à la version Switch... combien l'ont acheté sur Wii U ? Les gens qui l'ont acheté l'ont pris avec la nouvelle console. C'est aussi ce qui risque de se passer avec ce Halo.
Sachant qu'il y aura aussi beaucoup de vieux joueurs de la franchise qui vondront forcément "la meilleure version" et upgraderont leur console juste pour ce jeu (j'en fais partie, perso).
On s'est mangé un downgrade pour coller avec la version next-gen ! xD Le truc impensable !