Qu’est-ce que
Rage 2 ? Déjà c’est la suite de
Rage 1, un titre aussi sympathique que décevant sur de nombreux points sorti sur la précédente génération et que
Bethesda n’a même pas daigné remettre sur les consoles actuelles dans le cadre d’un remaster histoire gratter un peu de pognon. Mais
Rage 2, c’est aussi le premier des multiples gros FPS de l’éditeur pour cette année fiscale qui se devait d’apporter du lourd après le drame
Fallout 76 qui néanmoins se reconstruit mais pas non plus très vite. Fruit d’une collaboration entre
id Software (les spécialistes) et
Avalanche qui a tout intérêt à trouver des copains autres que
Square Enix après l’échec commercial de
Just Cause 4, cette suite va donc balayer d’un revers à peu près tout ce qui a été mis en place dans le premier pour nous offrir un nouveau départ afin de devenir la troisième représentation des FPS burnés de
Bethesda. Du moins, c’était l’intention.
L’histoire prend place quelques dizaines d’années après le premier épisode. Alors que le monde toujours post-apocalypse désormais plein de rose vit ses jours à peu près normaux vu le contexte (le quotidien veut qu’il y ait des mutants qui se baladent pour démolir des gueules), voilà que l’Autorité débarque pour foutre un peu le bordel. On vous invite à choisir entre un homme et une femme (tant pis pour ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre), chacun ayant une tête de soldat random de Call of Duty, et c’est parti pour une intro guéguerre où ça blaste dans tous les sens, jusqu’à ce qu’un « Ranger » (= mec avec un exosquelette) débarque pour essayer de sauver la mise… et finalement se fait tuer aussi vite. Vous récupérez donc l’armure car autant qu’elle serve, ça blaste à nouveau, le méchant Général Cross arrive pour tuer une vieille visiblement importante avant de repartir tout content. Vous vous réveillez dans les décombres, votre ami pleure sa génitrice (la vieille était sa mère), mais cette dernière réapparaît en hologramme pour vous indiquer que « tout se passe comme prévu » et que vous devez retrouver trois personnes dans le Wasteland pour pouvoir contrer les plans de Cross. Et c’est à ce moment là que les scénaristes ont pris une période de RTT pour ne plus jamais revenir.
Car disons concrètement que le scénario de Rage 2 est complètement pété et digne d’un Just Cause (oh bah, justement…). A ce niveau là, il aurait mieux fallu miser sur quelque chose comme
Doom, c’est à dire quasiment rien, plutôt que de tenter une mascarade risible face au travail d’un
Wolfenstein, faisant aussi dans le nanardesque mais avec infiniment plus de talent. De toute façon, on ne s’attachera ni à la narration, ni aux cinématiques (ressemblant souvent à des scripts avec un jeu de caméra), ni aux personnages, ni à l’univers. C’est tout le problème du post-apo rigolo : à ne jamais vouloir jouer le sérieux, on finit par tout prendre par dessus l’épaule en s’en contrefoutant du destin ou de la mort de chacun. Aucune émotion et ce n’est le personnage principal qui aidera, voyant un compagnon qu’il connaissait probablement (enfin on présume, c’est le même régiment de soldats après tout) se faire arracher la tête comme une mouche pour sortir derrière « Oh, il faudra plus qu’un pansement ! ». LOLPTDR. Non.
Du coup, il faut s’attarder sur le gameplay lui-même et là, on commence enfin à toucher du bon. Contrairement au premier épisode,
Rage 2 est lui un pur monde ouvert comme sait désormais les faire
Avalanche avec une map de taille très raisonnable qui a le mérite de varier l’ambiance entre ses zones : montages rocheuses, désert, forêt, marécages… Correct. Pour se déplacer, on aura constamment accès à un bolide que l’on peut améliorer et qui se suffit presque à lui-même d’un bout à l’autre du jeu (merci le gros boost d’entrée), même s’il sera possible d’en débloquer d’autres un peu plus accessoires, sauf quelques exceptions comme une espèce de gros drone qui est idéal pour prendre de la hauteur et visiter tranquillement, tout en bénéficiant de superbes panoramas. Peut-être le seul moment où le jeu met une vraie claque graphique, le reste étant assez commun sans être mauvais (sauf les intérieurs) mais un poil flou.
Mais le point qui mettra tout le monde d’accord ne vient pas d’
Avalanche mais du studio
id Software qui nous livre à nouveau une superbe prestation pour ce qui est du matos avec des armes qui ont vraiment du punch. Toutes ne se valent pas et certaines resteront dans l’inventaire une fois passé le coté rigolo (comme le flingue qui colle des explosifs avant de tout faire péter en un claquement de doigt façon Thanos) mais bordel, ce pompe et surtout cette mitrailleuse sont un bonheur en terme de feeling. La sensation de puissance est notamment accrue par l’excellente idée que la défense des ennemis ne se mesure pas à une quelconque jauge, mais tout simplement aux morceaux d’armure sur leurs corps, qui se dépiautent lorsqu’on les bourrine. Presque jouissif. Un mot tout de même sur le coup du BFG-9000 (arme culte de
Doom) pour l’heure exclusivement réservée aux possesseurs des éditions spéciales. Une pratique qu’on déteste et si vous voulez quand même savoir ce que ça vaut, c’est évidemment over-cheatée (de l’ordre du one-shot à chaque phase du boss final) mais chaque munition vaut heureusement un bras pour éviter d’en abuser.
L’utilité du monde ouvert, comme à peu près tous les jeux du genre, c’est de mettre des brouettes de trucs annexes qui ne surprennent que rarement puisqu’on se retrouve avec des camps à vider d’ennemis, des sortes de tourelles géantes à faire exploser, des grottes à visiter en vue de détruire un gros mutant (l’unique semi-boss du jeu, reskiné de plein de façons) et des courses-poursuites de convoi, piquées du jeu
Mad Max et toujours aussi prenantes à vivre. Tiens d’ailleurs, ça aurait été aussi bien de reprendre les tempêtes juste histoire de faire un truc cool. Tant pis. Et bref, tout cela va servir à booster votre personnage et croyez bien qu’il y a de quoi faire puisque chaque arme peut-être améliorée mais également bénéficier de perks, même chose pour vos compétences qu’il faudra aller chercher dans des arches (faîtes le en priorité, ne serait-ce que pour le double-saut) qui eux aussi ont droit à leurs propres arbres de bonus. Même les objets à lancer et les soins peuvent être améliorés !
Et en fait, on comprend très vite que c’est comme ça que s’articule
Rage 2. C’est un bac à sable, l’objectif à atteindre est simple, mais vous manquez juste de puissance pour y arriver et vous allez donc devoir piocher à droite/à gauche pour vous améliorer petit à petit. Pas besoin donc de retourner toute la map, ni de récupérer forcément toutes les armes ou compétences. Quand vous vous sentez prêt et que des camps genre niveau 8 (sur 10) ne vous posent plus trop de problème, c’est que vous avez les épaules pour avancer dans l’histoire… ce qui vous permet donc d’atteindre les crédits de fin en 10-12h en mode normal. Oui. Sans New Game + et sans intérêt de poursuivre en post-game puisqu’il n’y a absolument aucune mission cachée ou autre pour servir de carotte. C’est très mouais comme constat, et si vous avez craqué 60 balles, mettez le mode difficile. Juste histoire de rentabiliser un peu le truc.
Le jeu fait penser à un mix entre mad max, doom et autres. On est plus là à se ballader et à nettoyer des camps plutôt qu'à avoir un vrai rage un peu plus linéaire mais avec une histoire.
C'est pas un jeu où tu te dis j'ai envie d'y jouer 3h de suite. Tu fais quelques camps et voilà.
Rage 2= Monde ouvert largement + complet et vaste, gameplay meilleur + infiniment + de possibilité, à aucun moment le premier n'est meilleur sauf peut-être pour l'ambiance.
Le post-apo tout court j'ai envie de dire.
Je joue à ce RAGE 2 mais v'là les dégâts. A part son gameplay fun et défoulant, le reste poubelle.
T'es mon champion du weekend !!! trop fort
Je comprends pas comment les mecs de chez Bethesda on cru que c'était une bonne idée de donner cette licence à un studio médiocre, autant pas faire de suite quoi.
cette purge, c'est une daube
Je vais te faire jouer 3 jours de suite sans pause à Quiet Man et Left Alive.
losz Vous réfléchissez 5min, vous lisez ce qui est dis ? Je n'ai jamais défendu ce jeu bordel, c'est un jeu très moyen avec un OW ultra générique sans âme mais il a un excellent gameplay (niveau FPS c'est très au dessus de ce qui se fait, je vois pas ça comment c'est contestable), j'ai juste repris le gars qui prétend que le 1 est mieux ce qui est faux c'est tout
Si je préfère le premier en quoi je ne pourrais pas ?
Rage 2 est un jeu générique comme on fait à présent: " monde ouvert avec des camps à vider waouuu .... comme un farcry, un division deux , un madmax, ......"
Certes rage 1 c'était un fps couloir des plus classiques , mais au moins il avait son petit charisme que celui-ci n'a pas
Je le préfère lui a FC New Dawn mais c'est dingo non plus...Pourtant les video de gameplay m'avait vraiment hypé, vivement DOOM Eternal pour le vrai jeu d'ID
Avalache a un peu tout casser avec leur open world je trouve......