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Clairement dans les habitudes chez Level-5, la politique de surexploitation d’une IP à succès a causé bien du tort à Yo-Kai Watch, qui a vu ses chiffres de ventes s’effondrer avec les années, même si l’on reste encore dans du très lourd sur un marché difficile : 2,3 millions pour le troisième épisode et le demi-million pour le dernier épisode en date. Ça va, ce n’est pas non plus la crise. Et en attendant de voir à quoi ressemblera le Yo-Kai Watch 4 exclusif à la Switch, qui promet d’ailleurs de grands changements, l’Europe continue de rattraper son indécent retard en accueillant Yo-Kai Watch Blasters, disponible depuis déjà trois ans sur l’archipel.
Donc pour les fans et surtout ceux qui veulent avoir une idée de cadeau pour leurs progénitures à l’approche de noël (la France reste le deuxième territoire majeur pour cette licence, il suffit de voir les cours de récréation), Blasters est le premier épisode d’une franchise annexe qui s’amuse à ré-exploiter façon grand format ce qui n’était de base qu’un simple mini-jeu dans Yo-Kai Watch 2. En bref, pas de RPG ici mais un jeu d’action jouable en coopération à quatre (sinon les IA se chargeront de combler les trous) dont le but premier est de dégommer tout ce qui se trouve à l’écran, avec parfois un peu de recherche d’items, et quelques gros boss pour accompagner le tout.
Un concept archi-connu mais il faut dire que les prémisses de cette licence découlent de l’époque où chacun voulait son MH-like, ou n’importe quoi de proche dès le moment où il était possible de se réunir pour blaster du streums en coopération. Souvenez-vous de Square Enix et son Final Fantasy Explorers. Et cette aspect coopération, on le ressent d’entrée de jeu avec quatre classes entre celui qui va devoir passer son temps à attaquer, un autre qui va se spécialiser dans le buff/debuff/, un tank et un soigneur. Théoriquement, il n’y a donc rien de difficile à poser une équipe homogène mais disons la vérité : à moins de jouer avec des amis, 95% des sessions multi en ligne avec trois autres randoms se composeront de quatre attaquants.
Pour les gosses, le jeu fait le taf. Simple à prendre en main, joli comme souvent avec Level-5, doublage français, et ce qu’il faut de composantes pour pousser à la collection avec un nombre record de Yo-Kai, certains étant là pour teaser le prochain épisode. Si le jeu ne prendra qu’une petite vingtaine d’heures pour atteindre les crédits de fin, vos mioches prendront infiniment plus de temps à compléter le « Medallium » avec ce qu’il faut pour les aider, que ce soit les missions au niveau plus relevé en post-game, le multi online très simple d’accès et bien entendu les échanges. Dommage en revanche qu’une partie des bonus pour aller plus vite soient réservés au Street Pass, donc une fonction qui n’est plus du tout utilisée à notre époque.
Il n’empêche que même en étant objectif et en se recouvrant d’une âme d’enfant, l’expérience reste « bien mais pas top ». Sans parler du foutoir à l’écran qui empêche d’être pleinement stratégique, il faut avouer que le jeu ne brille par par ses idées vu que, non seulement on va rarement plus loin que la baston jusqu’à l’usure, menant à quelque chose de rapidement répétitif, mais le jeu se contente en plus de recycler simplement Yo-Kai Watch 2, des décors jusqu’aux différents boss. Un spin-off encore une fois, mais un peu de neuf n’aurait pas été de trop après s’être déjà tapé trois éditions du même arc.
nuit blanche, m'étant levé à 16h00 hier (ça arrive
Me suis pas levé à une telle heure depuis ma vingtaine.
Soit y a plus d'une décennie, ça fait tout drôle.
et je vais maintenant passer une journée de merde avec la tête dans le cul.
Allez bon courage