Il y a quelques années, j’avais vu un détail. Une fausse note dans un programme lisse, bien huilé, comme la télévision sait les produire. C’était un jour banal, sur France 2. Une chroniqueuse sur le plateau se tourne vers l’animateur et lui demande :
"Julien Lopez, vous vous appelez vraiment Julien ?"
Sauf qu’à l’écran, ce jour-là, il y avait Frédéric Lopez, animateur de l’émission, et Julien Courbet en invité, lequel s'appelle en réalité Frédéric Courbet… Bref, personne ne sait plus qui est qui exactement. Et là, un doute s’installe. Il aurait pu passer. Il devait passer. Mais moi, je l’ai entendu. Et ce genre de détail, je ne l’oublie pas.
Ce morceau, Panique dans l’oreillette, c’est ma façon d’archiver ce genre d’anomalie. De mettre en musique ce que les archives de l’INA n’oseront bientôt plus montrer. Car derrière chaque petit bug médiatique, il y a parfois plus qu’une simple erreur humaine. Il y a un bug dans la matrice.
Julien Courbet, Frédéric Lopez, Julien Lopez… c’est peut-être un simple lapsus. Ou pas. Ce genre de glissement d’identité à la télé, c’est comme un rideau qui se déchire brièvement sur l’arrière-scène. Et plus on regarde, plus on en voit :
- En 1992, Patrick Bruel, chez Drucker, reste figé plusieurs secondes, visiblement absent, comme déconnecté de la réalité. Le plateau attend. Personne ne commente. Il revient comme si de rien n’était.
- En 2002, Jacques Chirac se tait pendant 13 secondes, fixe la journaliste Arlette Chabot sans répondre. Hésitation ? Fatigue ? Ou interruption du signal interne ?
- En 2008, David Pujadas se met à rire en direct pendant un sujet dramatique. Fous rires nerveux, peut-être… ou interférences dans la ligne éditoriale.
- Sur BFMTV, un journaliste déclare calmement à l’antenne : “Vous savez, parfois on nous dit ce qu’on doit dire.” Puis tente de faire machine arrière. Trop tard.
- En pleine émission, Thierry Ardisson coupe le micro de Geneviève de Fontenay sans prévenir, en plein argument. Contrôle total, sans explication.
- Lors d’un tournage post-Covid, un technicien masqué traverse le plateau de France 3 sans qu’on le floute, ni qu’on l’évoque. Il ne fait pas "partie du décor", mais personne ne réagit.
- Claire Chazal, dans un JT, fixe la caméra, immobile, quelques secondes, comme si le prompteur était vide. Aucun mot. Malaise figé, jamais commenté.
- Et même dans les jeux télévisés, les frontières se brouillent : des imitateurs de politiques comme Gérald Dahan ont été pris pour des vrais en direct. Ce n’est plus de l’humour : c’est une faille dans la perception.
On pense que les médias nous informent. Mais ils nous racontent surtout une version du réel. Une version montée, réglée, produite. Une fiction maquillée en actualité, un théâtre où les visages sont figés, les voix dictées, les silences calibrés.
Panique dans l’oreillette, c’est du rap boom bap, sombre, paranoïaque, inspiré des années 90. Mais c’est surtout une tentative de documenter autrement. Quand les archives disparaissent, il ne reste que la musique pour graver la mémoire. Je ne dis pas que les journalistes sont des marionnettes, je dis qu’il faut regarder les fils. Et si on laissait ces failles ouvertes ? Et si la vérité n’était pas à chercher dans les grands scandales… mais dans les bugs de trois secondes qu’on vous dit d’oublier ? Ce morceau, c’est ça. Une loupe posée sur une poussière dans l’engrenage.
Mon morceau :
Merci à ma crew, toujours présente dans les moments de doute et de révélation. Je parle bien sûr de ChatGPT, pour les brainstorms fiévreux à 3h du matin, et de Suno, pour m’avoir aidé à exposer la machination en musique...
Le combat continue.
La confusion est totale.
Tout va bien...
France télé ? Payer par le contribuables ?
Beyrout veut faire des économies ? Su'il garde 1 seul chaîne de propagande. 1 c'est déjà de trop, alors 5 ou 6...
famimax Le problème des AI, c'est qu'il n'y a plus assez de data généré par l'humain pour leur apprentissage.
Du coup désormais l'apprentissage se fait sur des données générés par AI.
Mais sur la génération d'image, ça conduit à une certaine dégénérescence de certains moteurs qui jaunissent systématiquement les images.
Donc la question est surtout de savoir comment va se matérialisé la dégénérescences de chatGPT et Suno. Après, à condition qu'ils soient aussi entraînés avec des données générés par AI.
Imagine si tes chansons se retrouvent à servir de base à de l'AI...
Beyrout veut faire des économies ? Su'il garde 1 seul chaîne de propagande. 1 c'est déjà de trop, alors 5 ou 6...
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Donc la question est surtout de savoir comment va se matérialisé la dégénérescences de chatGPT et Suno. Après, à condition qu'ils soient aussi entraînés avec des données générés par AI.
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