Ayant rejoint l'univers de Donjons et Dragons depuis quelques années en faisant du jeu de rôle sur table, en voyant des Streameurs Twitch lancer des campagnes comme Alphacast en France et Critical Rôle aux US, ou encore en regardant des films et séries d'animation (Vox Machina, l'Honneur des Voleurs, etc.…), je ne connaissais pourtant pas spécialement le vaste lore de cet univers, seulement quelques mécaniques, races récurrentes dans la fantaisie occidentale et noms de personnages et divinités récurrents importants.
Donc n’ayez craintes, dans Baldur’s Gate III il y a parfois du Name Dropping mais jamais dans le but de faire un clin d’œil gras au joueur expérimenté et embrouillant l’esprit du néophyte… cela servira de fusil de tchekhov ou simplement de référence arrivant naturellement dans cet univers.
Si vous n’avez pas la référence ce n’est pas grave.
J’avais peur, une fois en jeu, d’être allergique à l’interface et au système de combat au tour par tour… mais une fois les mains dessus, Baldur’s Gate 3 me l’a vendu avec succès et progressivement, ce qui m’a surpris à de nombreux moments.
Synopsis : L’aventure commence alors que vous vous retrouvez emprisonner dans une capsule à bord d’un vaisseau immense. Vous avez visiblement été enlevé par des créatures à l’allure de poulpes humanoïde nommés Illithid. Ces derniers semblent avoir fait des expériences sur votre corps et vous ont introduit une de leurs larves dans votre boîte crânienne vous transformant potentiellement en l’un d’entre eux après quelques temps. En vous échappant de cette prison, vous découvrez que plusieurs personnes venant de plans différents et aux objectifs importants ont reçu le même traitement que vous. Il faudra alors faire route ensemble ou séparément à travers le monde pour remplir vos objectifs communs qui semblent tous converger à la Porte de Baldur… l’un d’eux étant de trouver un moyen de vous débarrassez de cette larve dans votre tête. À moins bien sûr que vous ne souhaitiez perdre votre apparence actuelle ou pire… votre esprit. Malheureusement, c’est loin d’être votre seul souci puisqu’un mal touchant le monde de Faerûn menace l’existence de toutes formes de vie en place.
Le dernier bébé de Larian Studios est une aventure magnifique, dantesque, drôle, émouvante. Un jeu si vaste et généreux, si bien pensé, écrit et développé de manière humble avec beaucoup de cœur.
Toujours très sincère qui jamais ne vous fera la morale sur vos choix ou les messages qu’il veut faire passer. Des personnages seront avec ou contre vous sauf si vous parvenez à les convaincre, si vous en avez l’occasion. Votre aventure peut réellement changer en fonction de vos choix mais pas uniquement dans les dialogues, si vous choisissez de passer à côté d’un PNJ à première vue sans intérêt, en l’ignorant, il est possible que vous manquiez là une occasion de créer une relation avec quelqu’un qui aurait pu vous aider plusieurs dizaines d’heures plus tard. Vous pouvez décider d’être cruel avec les PNJ, d’être bienveillant, d’être agressifs, d’être moqueur, d’être bref…
Le jeu atteint l’excellence dans son exploration. Que ce soit pour trouver de la nourriture pour votre camp, trouver des bons équipements, des potions ou parchemins de sorts, des PNJ à aider ou tuer, des lieux ou objets clés qui pourraient vous servir plus tard dans une discussion… et il y a toujours ce côté aléatoire ou certaines choses pourront être manquée car votre personnage n’aura pas réussi son jet de perception, certaines choses pourront-être ratée dans une discussion si votre personnage rate un jet de Charisme, de Sagesse ou de Perspicacité… à vous d’utiliser les bons personnages en fonction des situations et dialogues, puis de mettre toutes vos chances de vos côtés via des sorts. Dans tous les cas cette part d’aléatoire ajoute de la richesse à la re-jouabilité du titre.
L’exploration s’étend jusqu’aux dialogues ou il faut découvrir les personnalités et envie de vos alliés, ce qu’ils approuvent ou désapprouvent, découvrir leurs passés tragiques que vous pouvez arranger ou non.
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Vous pouvez créer des liens d’amitié forts, une romance à deux ou plus. Les synergies vont bien au-delà des combats. Et ce n’est pas parce qu’un personnage désapprouve ouvertement un de vos choix, qu’il vous sera hostile tout de suite, au contraire, discuter avec lui sur votre décision peut permettre de changer sa perception et ses objectifs progressivement.
Vous pouvez même tuer et looter un personnage important juste parce que vous n’avez pas aimé une chose qu’il vous à dit lors de votre rencontre. C’est alors un pan entier du jeu qui peut potentiellement se fermer mais tout un autre qui s’ouvre et que vous n’auriez peut-être pas découvert si vous aviez fait de ce personnage votre allié. Vous pouvez essayer de sauver tout le monde ou alors être totalement du côté des méchants. Vous pouvez faire croire à un personnage que vous souhaitez l’aider pour finalement le trahir sans hésitation au moment ou il croyait être en confiance avec vous.
Ce jeu sait aussi bien récompenser votre bonté que votre cruauté. Certains choix cruels vous mettront de nombreux personnages à dos mais c’est tout le principe d’être un méchant, non ?
Néanmoins, attention si vous ne choisissez pas clairement votre façon d’être et votre camp, vous pourriez bien vous mettre le monde entier à dos.
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Les combats sont d'une richesse qui fait honneur au jeu de rôle sur table dont l'univers du jeu est issu. Il faudra trouver la bonne synergie entre vos personnages, leurs capacités de terrain, vos sorts, vos armes au corps à corps ou à distance, vos objets à jeter sur l’ennemi, l’environnement, les parchemins de sorts ou même votre furtivité si vous souhaitez une autre approche du combat pour prendre l’avantage… ou pour l’éviter tout simplement si possible.
Plusieurs situations dans le jeu peuvent être conclus de manière bien différente, par la ruse, via le dialogue ou par le combat… parfois un mélange des trois !
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Pour finir sur cette partie, parlons du rendu visuel global et du son. Le jeu est magnifique avec de beaux décors détaillés, des modèles de personnages très bien rendus, chaque objets à une vraie présence dans le jeu qu’il soit utile ou non, les effets visuels naturels ou magiques, les lumières, les icônes de sorts et de capacités… Puis une synchronisation labiale absolument impeccable malgré les dizaines de milliers de lignes de dialogue (voir plus). Certes la mise en scène est parfois plan plan vu le nombre de dialogues mais le voice acting étant si bon et le lipsync impeccable, le moindre dialogue est crédible et vivant. La musique est magnifique et pour moi, présentée comme dans un bon RPG Japonais à l’ancienne, j’entends par là qu’elle est utilisée au bon moment, varie en fonction des lieux et situations, elle est pensée pour un jeu vidéo malgré les moments scénarisés et ré-utilisée pour qu’on puisse l’apprécier plus d’une fois. Le Sound Design est une réussite totale, des environnements aux personnages, ainsi que CHAQUE objet dans le jeu qu’on peut déplacer sur différentes surfaces jusqu’aux bruits de frottements des différents types de vêtements.
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Points positifs :
- L'exploration incroyablement addictive, récompensant toujours votre curiosité en combat, en dialogue ou lors de vos déplacements à travers le monde de Faerûn.
- Des donjons et puzzles cachés ou naturellement amenés qui ont le gout de l’aventure.
- Des mécaniques cachées extrêmement satisfaisantes à découvrir.
- Un système de combat si profond et vaste.
- Excellente variété des menaces et situations.
- Un mode création de personnage plutôt cool avec pleins de possibilités en fonction des classes, races et sous-races.
- Plusieurs personnages et alliés très attachants, qui sont bien exploités et développés, aux conclusions multiples et touchantes.
- Un système de relation entre les personnages qui renforce l'immersion.
- Le chemin des quêtes de ShadowHeart, Karlach et Astarion que j'ai empruntés ont amenés à des dénouements si poignants et satisfaisants.
- Une excellente direction des acteurs avec une synchronisation labiale exemplaire.
- Musiques envoutantes et mémorables.
- Sound Design si satisfaisant et détaillé.
- Une narration par l’environnement également la bienvenue.
- Rendu global magnifique, cohérent à chaque instant, avec un souci du détails admirable.
- Des choix de dialogues variés vous offrant des approches sérieuses, agressives, amicales ou même troll. Choix qui ont de réelles incidences sur l’histoire et vos relations avec vos compagnons.
- Une histoire accessible autant aux néophytes de D&D qu’aux habitués. Une écriture équilibrée entre l'épique, le drame, l'humoristique et les moments plus légers. Et tout ça malgré les conséquences et dénouements des quêtes des personnages et de l’histoire principale qui sont très nombreux !
- Un mode coopératif à quatre si bien pensé.
- Une durée de vie colossale et une re-jouabilité rarement vue.
Points négatifs :
- La ville du 3ème acte assez (volontairement ?) étouffante par ses très nombreuses quêtes importantes, personnages et conflits centraux.
- Visuellement artistiquement terne pendant et après l'affrontement final.
- Une encyclopédie des personnages, événements et lieux à la FFXVI n’auraient pas été de refus.
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Conclusion :
Si Tears of the Kingdom et Elden Ring sur bien des points sont désormais cultes, notamment pour leur gameplay, leur exploration, leur monde, et leur direction artistique, Baldur’s Gate 3 le deviendra bientôt pour ces mêmes points sur un publique plus restreint forcément vu le type de jeu. Mais contrairement à Nintendo et FromSoftware, Larian arrive à proposer en plus de son gameplay, de son exploration et de sa direction artistique visuelle et sonore, une histoire vaste et intéressante… non en réalité le studio propose DES histoires aux innombrables embranchements possibles qui feront qu’une partie ne ressemblera pas à une autre tant certains choix donnent des routes différentes.
Il est très difficile d’exprimer mon admiration en détails sans entrer dans des spoilers qui feraient des pavés de plusieurs pages. Le titre de Larian revient à la source du jeu de rôle occidental en magnifiant énormément de mécaniques pour rendre le tout plus amusant, équilibré et grandiose habillée de visuels magnifiques, de musiques mémorables et d’une histoire captivante... du moins pour celle que j’ai vécu dans ma partie de plus de 150 heures de jeu. Et je vais vous faire une confidence, je suis heureux qu’un jeu occidental atteignent une telle excellence malgré sa démesure, les Japonais ne sont pas les seuls à pouvoir le faire avec comme exemple, les deux jeux que j’ai cité au début de cette conclusion ou Persona 5 Royal pour ma part… et même si je ne m’attends pas à avoir un jeu si vaste et ambitieux que Baldur’s Gate 3 avant longtemps de la part d’un studio occidental, cela me laisse de bons espoirs pour la suite. Merci Larian Studios pour cette aventure incroyable!
Persona 5 n'est pas vaste il est juste très écrit mais tu vois rapidement les ficelles de son gamedesign là où un Zelda est monstrueux en terme de possibilités ; bien qu'il reste un bon jeu (après futaba on se fait chier je trouve) il a rien d'impressionant
Pareil je suis ni un expert de l'univers donjon et dragon, ni même vraiment fan tellement il est réutilisé a outrance...
je rajouterai même que ça manque d'office un peu d'originalité a mes yeux..
Maintenant pour ce qui est de BG3, tout est tellement soigné, les visuels, les mécaniques, l'écriture...
Ce jeu est une folie et une lettre d'amour au RPG, il va falloir bien en profiter car avant de remettre la main sur un jeu solo aussi ambitieux en tout point on va attendre très longtemps....
Pourquoi utiliser le mot pour une seule chose d'un coup ?
Zelda est un cas bien particulier de sandbox systémique vaste, Persona 5 Royal est vaste en terme d'écriture, de contenu également et de relations des personnages jusqu'en combat. Je ne vois pas ce que le renouvellement dans gamedesign vient faire là mais le mot s'applique en effet à TOTK.
Dans tous les cas ce n'est pas du tout pertinent de comparer BOTW ou TOTK à Persona 5 qui n'ont rien à voir, ce n'est pas ce que je fais, je parle de jeux incroyables au contenu généreux et maitrisé de bout en bout que les Japonais ne sont pas les seuls à pouvoir faire au final, je les utilises pour dire à quel point.
Persona 5 Royal est vraiment maitrisé de bout en bout. Pour les personnes comme toi qui pensent qu'après Futaba "on se fait chier", première fois que je lis ça donc ça se discute mais je peux concevoir pourquoi tu as ressentit ça pour la version du jeu de 2016... en tous cas la version Royal ajoute de grands enjeux, des scènes entre personnages, un nouveau gros chapitre et de bonnes mécaniques tout en améliorant le rythme global et en l'incluant de manière fluide à l'histoire de base.
Bref pour moi quand je n'arrive pas à retrouver un jeu qui possède un système de relation de personnages aussi profond (même si ils peuvent aller bien plus loin) et qu'il arrive à me faire aimer le tour par tour grâce à un flow incroyable et des mécaniques super bien rodées et variées pour une durée de vie de 150 heures, j'appelle ça un jeu vaste, chacun son appellation mais venir chipoter sur le terme quand chacun peut limite l'utiliser pour n'importe quel point d'un jeu ou plus globalement...
Article de qualité qui donne envie de se lancer dans l'aventure. Je n'ai toujours pas décidé si oui ou non je me lancerai mais c'est le genre de test qui peut achever de te convaincre.
Merci pour ton retour, le jeu a l'air totalement incroyable, il me fait vraiment envie, mais je vais probablement attendre une baisse de prix, voir une potentielle édition enhanced comme le studio en produits quelques temps après.
En tout cas ce genre de jeux fait plaisir a voir dans le paysage vidéo-ludique, le studio va clairement prendre du galon après le succès du titre.
Merci aussi, depuis quelques temps, je suis content de partager mes expériences et de faire un bilan pour vraiment conclure mon aventure sur ces titres.
C'est un bon exercice aussi. Surtout avec des titres qui ne parlent pas à tous le monde ou qui sont spécialement facile d'accès que ce soit sur Gamekyo ou ailleurs !
51love Les D&D son une inspiration pour beaucoup et ce depuis les début, donc vouloir de l'originalité, c'est une chose pas facile car l'univers reste plus ou moins le même avec des classes de personnages très connu et vu de partout.
fan2jeux Si tu n'as pas touché Divinity Original, oublie le, ça sert à rien de le faire là puis sauter sur BG3. Malheureusement BG3 abritte des mécaniques de Divinity 1 et 2, et ça te semblerait tout simplement répétitif ou l'effet 1.5. De plus c'était un jeu avec un budget restreint, donc intéressant mais moyen voir pauvre par moment dans l'écriture, le gamedesign, les personnages, les lieux etc... Fonce directement sur BG3, c'est le résultat d'expérience de Divinity 1 et 2 en plus d'un gros budget.
Merci pour ton avis. Bien écrit, bien illustré et explicitant assez bien ton ressenti tout en listant des bonnes raisons de se jeter dessus.
J’attendrai la sortie sur PS5 pour me le faire (n’étant pas un PC-gamer).
Et j’acquiesce sur ce que tu dis concernant P5R et son caractère vaste, où l’on se noit (avec plaisir) dans un contenu généreux du fait de mécaniques superposés et cohérentes entre elle.
Même si on voit les ficelles, surtout lorsqu’on a fait le 3 et le 4, le jeu reste surprenant de bout en bout.
Et même si l’arc Futuba est ma partie préférée, ce qui suit (Casino, Bateau, Mémento et le donjon du semestre supplémentaire) tient la dragée haute en terme de thématique et renouvellement dans le plaisir de jeu.
je rajouterai même que ça manque d'office un peu d'originalité a mes yeux..
Maintenant pour ce qui est de BG3, tout est tellement soigné, les visuels, les mécaniques, l'écriture...
Ce jeu est une folie et une lettre d'amour au RPG, il va falloir bien en profiter car avant de remettre la main sur un jeu solo aussi ambitieux en tout point on va attendre très longtemps....
Très bon article
Pourquoi utiliser le mot pour une seule chose d'un coup ?
Zelda est un cas bien particulier de sandbox systémique vaste, Persona 5 Royal est vaste en terme d'écriture, de contenu également et de relations des personnages jusqu'en combat. Je ne vois pas ce que le renouvellement dans gamedesign vient faire là mais le mot s'applique en effet à TOTK.
Dans tous les cas ce n'est pas du tout pertinent de comparer BOTW ou TOTK à Persona 5 qui n'ont rien à voir, ce n'est pas ce que je fais, je parle de jeux incroyables au contenu généreux et maitrisé de bout en bout que les Japonais ne sont pas les seuls à pouvoir faire au final, je les utilises pour dire à quel point.
Persona 5 Royal est vraiment maitrisé de bout en bout. Pour les personnes comme toi qui pensent qu'après Futaba "on se fait chier", première fois que je lis ça donc ça se discute mais je peux concevoir pourquoi tu as ressentit ça pour la version du jeu de 2016... en tous cas la version Royal ajoute de grands enjeux, des scènes entre personnages, un nouveau gros chapitre et de bonnes mécaniques tout en améliorant le rythme global et en l'incluant de manière fluide à l'histoire de base.
Bref pour moi quand je n'arrive pas à retrouver un jeu qui possède un système de relation de personnages aussi profond (même si ils peuvent aller bien plus loin) et qu'il arrive à me faire aimer le tour par tour grâce à un flow incroyable et des mécaniques super bien rodées et variées pour une durée de vie de 150 heures, j'appelle ça un jeu vaste, chacun son appellation mais venir chipoter sur le terme quand chacun peut limite l'utiliser pour n'importe quel point d'un jeu ou plus globalement...
En tout cas ce genre de jeux fait plaisir a voir dans le paysage vidéo-ludique, le studio va clairement prendre du galon après le succès du titre.
Ça donne clairement envie. Faudra que je le fasse.
Il faudrait que j y touche
Merci aussi, depuis quelques temps, je suis content de partager mes expériences et de faire un bilan pour vraiment conclure mon aventure sur ces titres.
C'est un bon exercice aussi. Surtout avec des titres qui ne parlent pas à tous le monde ou qui sont spécialement facile d'accès que ce soit sur Gamekyo ou ailleurs !
fan2jeux Si tu n'as pas touché Divinity Original, oublie le, ça sert à rien de le faire là puis sauter sur BG3. Malheureusement BG3 abritte des mécaniques de Divinity 1 et 2, et ça te semblerait tout simplement répétitif ou l'effet 1.5. De plus c'était un jeu avec un budget restreint, donc intéressant mais moyen voir pauvre par moment dans l'écriture, le gamedesign, les personnages, les lieux etc... Fonce directement sur BG3, c'est le résultat d'expérience de Divinity 1 et 2 en plus d'un gros budget.
J’attendrai la sortie sur PS5 pour me le faire (n’étant pas un PC-gamer).
Et j’acquiesce sur ce que tu dis concernant P5R et son caractère vaste, où l’on se noit (avec plaisir) dans un contenu généreux du fait de mécaniques superposés et cohérentes entre elle.
Même si on voit les ficelles, surtout lorsqu’on a fait le 3 et le 4, le jeu reste surprenant de bout en bout.
Et même si l’arc Futuba est ma partie préférée, ce qui suit (Casino, Bateau, Mémento et le donjon du semestre supplémentaire) tient la dragée haute en terme de thématique et renouvellement dans le plaisir de jeu.