Voilà qui serait un des très rares jeux à être bon pour un enfant, n’en déplaise à Famille de France et ces autres odieux réac’ instituteur de la bien séance et soi disant d’utilité publique. L’imagination d’un enfant est une arme redoutable, et Papo & Yo, au-delà du loisir pur apporte, telle une bonne fable de sieur la Fontaine, une morale. Une morale qui par ailleurs prend un sens à l’impact réel, plus que n’importe quels tas de mots remplissant des bouquins entiers n’aurait jamais put avoir aux yeux d’un enfant.
Papo & Yo est au final un jeu intéressant dans son fondement, bien que maladroit dans sa construction. Offrant un gameplay propre et un personnage attachant, en sus d’une inspiration graphique intéressante, le soft propose aussi la vision unique d’un sujet universellement problématique qui est, à ma connaissance une première dans le domaine des jeux vidéo. Bon mélange de plate-forme et de puzzle-game, Papo & Yo a tout pour plaire, si ce n’est une durée de vie vraiment maigre, surtout pour un prix d’une quinzaine d’€. En contre partie, et ceci sera mon dernier mot, le soft est une réelle expérience, unique, sincère, c’est beau et en plus de ça largement à part de ce que l’ont peut voir dans le paysage video-ludique du moment ? Ça suffit pour en faire un bon jeu.