Après avoir tout explosé sur son passage dans sa version
PlayStation 2,
GTA Vice City est de retour sur
PC. Et autant vous le dire tout de suite, le titre est encore meilleur que sur la console de Sony. Explications.
Souvenez-vous, l’année dernière, lorsque GTA III est sorti dans les bacs, quasiment sans publicité… Le jeu était passé inaperçu, avant que le bouche à oreille fasse son effet. Et puis, les semaines défilèrent et GTA continuait son petit bonhomme de chemin, sans se soucier de la concurrence, et régnait à la tête des charts. GTA III avait su créer un engouement comme jamais auparavant un jeu n’avait su le faire. Logique donc que les développeurs décident de réaliser une suite. Annoncé lors de l’E3 dernier, Vice City ne devait au départ être qu’un simple add-on mais de fil en aiguille, et devant l’immense communauté de fans réclamant une vraie suite, la décision fût prise de réaliser un épisode entièrement nouveau baptisé
GTA Vice City.
Commençons tout d’abord par le scénario de Vice City, certes classique (du moins au début), mais toujours aussi efficace. Vous incarnez Tommy Vercetti, un malfrat tout juste sorti de prison. Mais, comme on dit, « chasse le naturel et il revient au galop », Tommy décide de renouer avec le domaine du banditisme. Malheureusement pour lui, sa première mission (échanger de l’argent contre de la Coke) va échouer. Tommy va se faire voler tout son fric et qui plus est, ses collègues vont se faire mitrailler lors de l’échange. Miraculeusement indemne, Tommy doit maintenant rembourser sa dette le plus vite possible, sous peine de voir sa tête mise à prix. Il va donc dans un premier temps chercher des petits boulots pour des mafieux.
Vous n’évoluez donc plus dans Liberty City mais dans Vice City. Basée sur la ville américaine de Miami, Vice City possède une atmosphère toute autre que Liberty City. Ici, les filles font du rollers en tenues très légères, les voitures de sport rutilent à chaque coin de rue, et la drogue est le maître mot de toutes les conversations. Mais ça ne s’arrête pas là, puisque la ville de Vice City est approximativement deux fois plus grande que Liberty City. Plus grande certes mais aussi modélisée avec plus de détails, plus de petites ruelles, plus de quartiers, etc. Du côté des chiffres, c’est de la folie ! 120 véhicules différents contre 50 dans GTA III, 40 armes différentes (cela va du marteau à la tronçonneuse en passant par le katana et les classiques armes à feu) contre 15 dans GTA III, une centaine de missions contre 75 dans GTA III (les missions sont par ailleurs encore plus variées et tripantes que dans GTA III), et 7 heures de bandes-son contre un peu moins de 4 heures dans GTA III.
Si la version PS2 n’était techniquement pas folichonne, le constat est tout autre sur PC. Les graphismes tout d’abord sont ici vraiment agréables. Les textures sont un poil plus riches que sur la console de Sony, et surtout le clipping est bien moindre. L’animation quant à elle est beaucoup plus satisfaisante, et les nombreux ralentissements connus sur le monolithe noir ne sont plus que de l’histoire ancienne. Et là où certains jeux sont particulièrement gourmand (souvenez-vous de GTA III qui demandait des machines ultra-puissantes pour fonctionner correctement), Vice City est un modèle d’optimisation. Même les machines les moins puissantes (les données de l’éditeur indique un processeur d’une cadence minimum de 800 Mhz, mais le jeu tourne sur des 600 Mhz) pourront profiter correctement du titre, en baissant la résolution et les détails évidemment.
Et le gameplay alors ? Le gameplay est toujours aussi bon, rassurez-vous ! La maniabilité des différents véhicules est très instinctive (les engins à deux roues, rahhh, quel bonheur !). De nouveaux mouvements sont maintenant réalisables : vous pouvez vous accroupir pour mieux viser, vous pouvez sauter de votre véhicule en marche, faire des roues levées avec les scooters ou les motos, etc… Cet ajout de mouvement agit directement sur le gameplay et il en ressort nettement plus riche qu’auparavant. Que du bonheur ou presque car, l’ergonomie générale (sauf en ce qui concerne la visée) est légèrement moins bonne que sur PlayStation 2, clavier oblige, ce qui rend certaines missions plutôt délicates. Et afin d’éviter la crise de nerfs, nous vous conseillons d’aller faire un tour dans notre rubrique Astuces…
Passons maintenant à la bande-son, tout aussi bonne que sur PlayStation 2. Les doublages, effectués par de grands acteurs américains, sont fa-bu-leux ! Ils collent parfaitement à l’ambiance des cinématiques, et l’on a presque l’impression de voir un petit film sous nos yeux (et donc nos oreilles). Les radios sont elles, plus nombreuses que dans GTA III, et toujours aussi bien jouées, et vous aident à vous plonger dans le monde des années 80 avec des titres tels que Billie Jean de Mickaël Jackson par exemple. Les bruitages (sons des voitures et des motos, et autres petits bruits de ville) ont eux aussi été revus et corrigés et le constat est très bon.
Vice City PC se démarque également sa version PS2 grâce à quelques options particulièrement sympathiques. Tout d’abord, la possibilité d’ajouter ses propres musiques dans le répertoire MP3 du jeu est excellente. Rien de mieux que se tirer la bourre dans Vice City les musiques que l’on aime ! Ensuite, l’ajout de skin pour Tommy est lui aussi un détail non négligeable. Nous vous conseillons d’ailleurs le très bon site
http://www.sportlifegoa.com/vicecity/ afin de vous équiper en skins divers et variés. Mon trip perso est de rouler avec les musiques de Matrix avec le skin de Néo, j’adore ! :D
Vous l'avez compris,
GTA Vice City surpasse dans tous les domaines son grand frère. Plus qu'un jeu vidéo,
GTA Vice City s'approche de très près de la frontière nous séparant de la réalité virtuelle. Une page se tourne. Bravo et Merci.