Et si on commençait mal, comme ça, dès l'introduction ? Disons les choses comme il faut : ce nouveau Paper Mario a de très grandes chances de décevoir une bonne partie des fans de la série. Oui, c'est malheureux à dire, mais Nintendo a une fois de plus cédé aux sirènes du public casual, plus prompt à accueillir tout et n'importe quoi à commencer par un titre qui n'a plus grand chose à voir avec ses prédécesseurs, malgré toutes ses bonnes qualités. Car c'est un fait, et il faut moins d'une vingtaine de minutes de jeu pour s'en apercevoir : ce n'est PAS un vrai Paper Mario. Hélas.
Le premier point qui choque reste indéniablement le scénario. Terminé les folies des précédents épisodes, avec notamment le fait d'incarner la Princesse allant fouiller dans le journal intime de Bowser, ou encore les nombreux villages avec des coéquipiers aux caractères originaux. Le synopsis reste identique (à savoir arrêter un Bowser encore plus puissant que d'habitude), mais le tout sonne désormais creux avec bien peu de dialogues hormis à quelques moments clés, nivelant du coup l'humour vers le bas avec bien peu d'occasions de sourire ne serait-ce qu'un minimum. Dommage vu ce qu'offrent les Mario & Luigi voir même le vieux mais toujours excellent Super Mario RPG de la Super Famicom. Heureusement, le boulot moindre a permis aux traducteurs de pondre un résultat très satisfaisant, les jeux de mots fusant dès que l'occasion se présente.
Pour le reste, Paper Mario garde l'ambiance sonore et l'esthétisme des précédents épisodes, avec un monde en papier où tous les protagonistes sont aussi plats qu'une affiche, et les développeurs n'ont une fois de plus pas manquer d'user de tout cela pour inclure des situations très originales, que ce soit lors des scènes ou de certains boss. Seulement, plutôt que d'essayer de pousser plus loin le concept des transformations, le titre s'offre une nouveauté autour de laquelle gravitera l'ensemble du gameplay : les autocollants. Obtenu au marchand du coin, en les créant soi-même, en gagnant des combats ou tout simplement en les choppant sur un mur, ces « stickers » seront ensuite stockés dans un cahier au nombre limité de pages en début de partie, avant de s'étoffer avec le temps.
L'une de leurs évidentes utilisations restera bien évidemment la résolution des très nombreuses énigmes qui parsèment les différents niveaux de l'aventure, en sachant que les plus importants viendront d'objets courants, comme un ventilateur géant pour faire tourner un moulin ou une porte... pour débloquer une porte. Sans demander forcément de nous creuser la tête (la solution restera toujours logique), une énigme peut vite devenir un poil relou par le simple fait qu'on n'a pas toujours en main l'autocollant demandé, sachant que chacun n'a qu'une utilisation unique et qu'il faut ensuite retourner en ville pour faire le plein, sans oublier que tous ne peuvent être pris par manque de place. Ceux qui veulent éviter de passer à coté de certains secrets (certains menant notamment à une rehausse de la jauge de PV) risquent d'enchaîner les allers-retours jusqu'à l'overdose.
Mais voilà, habituellement, ces allers-retours restent l'occasion de faire d'une pierre deux-coups puisque des retours dans les niveaux déjà visités permettent de réaffronter des ennemis et donc d'augmenter de niveau en graillant de l'expérience. Mais ça, c'était avant. Dans Sticker Star, les développeurs ont fait le pari fou de supprimer l'essence principale de la série : la composante RPG, à savoir l'expérience et les niveaux qui vont avec. En résulte deux points. Tout d'abord, une impression de ne finalement jamais vraiment évoluer autrement qu'en ramassant les fameux autocollants qui eux augmentent bien en puissance. Mais surtout, une question de taille : pourquoi s'embêter à combattre des ennemis pour ne ramasser que quelques piécettes qui ne vaudront probablement pas les stickers dépensés pour obtenir cette victoire ? Résultat, une fois compris ce principe, on passe davantage de temps à esquiver qu'à combattre, certaines joutes finissant même par nous faire soupirer tant l'envie n'y est définitivement plus.
Un pari raté, ce qui reste frustrant vu que les combats restent à la hauteur de la série avec toujours ce principe lié au timing pour balancer les nombreuses attaques. Reste heureusement les combats de boss, beaucoup ne manquant pas d'originalité même si là encore un point fâcheux est à signaler. Si nous étions habitués à devoir trouver la faille dans la défense du gros méchant du coin, on ne s'attendait pas à ce que cette dernière ne soit exploitable que via un certain sticker.. que vous n'avez pas toujours sur vous ! L'affrontement contre les multiples Goombas, assez tôt dans l'aventure, est assez éloquent. Vous n'avez pas de stickers ventilateur sur vous ? Fuyez, et faîtes un long aller-retour jusqu'à la ville pour vous en procurer un, ou débrouillez vous avec ce que vous avez en main. Tout reposant sur les stickers, il faudra constamment s'adapter à son « deck » et prendre garde à la rupture ! Se retrouver avec zéro autocollant alors qu'il ne reste plus que 1PV au boss, c'est un coup à éteindre sa console pour n'y revenir que deux jours plus tard.
De ce fait, difficile de ne pas ressortir clairement mitigé de cette expérience pourtant assez longue (une vingtaine d'heures minimum, beaucoup plus si vous fouillez au maximum). Les idées sont là mais on sent clairement que c'est le système complet qui aurait dû être à revoir pour éviter une certaine forme de frustration. Avoir fait tourner l'intégralité du gameplay sur un principe d'autocollants à usage unique ne mène finalement qu'à un sentiment de puissance éphémère, conduisant du coup à des combats plus faciles qu'à l'accoutumée pour équilibrer le tout, quitte à choquer ceux qui veulent un minimum de challenge, tandis qu'une certaine forme de profondeur (trouver la faille des boss, énigmes...) ne destine aucunement le titre aux plus jeunes qui ont peur d'aller plus loin que les itérations plates-formes. Le cul entre deux chaises, comme on dit.
Conclusion : Malheur à celui qui jugeait par de simples vidéos que ce nouvel épisode manquait de nouveautés, car il n'a finalement rien à voir avec ces prédécesseurs. Avec une forme qui rappelle un « New Super Mario Bros. » sans le gameplay qui va avec, et un fond qui reprend la recette d'un « Paper Mario » en oubliant la composante RPG, ce Sticker Star est finalement à prendre comme un simple spin-off osant quelques paris qui pourront plaire à certains tout en faisant fuir les autres. Les fans qui s'attendaient à une vraie suite peuvent pleurer.
Et bien moi j'ai fait tout les paper Mario et j'aime vraiment celui la .
la 3D est sublime et s'adapte vraiment a ce jeu .
certe ce n'ai pas une suite réel mais l'originalité et le soin apporté a ce jeu est exemplaire .
peut être un peut easy quand même mais le plaisir est vraiment là et trouver tout les secrets vous prendra beaucoup de temps .
Un jeux très sympathique avec beaucoup d'humour et une bonne durée de vie, j'ai mis 44h pour tout trouver.
Le jeu est très beau, les décors sont tous plaisant et la bandes sons s'accorde parfaitement, les combats sont fun et amusant, il est juste dommage qu'on gagne pas d'xp et que Mario soit le personnage. Collette est plutôt marrante au début mais elle s'efface rapidement, étant visible qu'a certains moment on fini par oublier son existence. Les boss sont tous assez fort en particulier bowser et si on ne sait pas exactement quoi utiliser contre eux les chances de victoire sont minces.
Paper mario stickers star est un très bon jeu, un peu plus classique que les autres malheureusement et un coté moins rpg qui était deja aussi un peu absent pour l'épisode wii, mais il reste une très bonne pioche.
Ayant jouer à Paper Mario et la Porte Millénaire sur Gamecube, ainsi qu'à la version de Super Paper Mario sur Wii, je dois avouer que j'attendais de pied ferme ce Paper Mario 3DS !
... Et quelles déceptions ! Tout d'abord, l'univers du jeu en lui même est très bien respect, l'idée des strickers est plutôt bonne, mais le système de combat est tout simplement une honte, à la fois répétitif et honteusement périmé depuis des siècles, et n'a rien à voir avec le très bon Paper Mario et la porte millénaire, sortie sur GC. Sachant que les combats représentent les 3/4 du jeu, on se retrouve avec une belle coquille, mais rien à l'intérieur. On peut aussi pointer du doigts, le fait qu'il y a un manque d'un méchant charismatique pour cette épisode qui n'est rien d'autre, que Bowser... Chose qu'il y avait dans les précédents opus. L'univers de ce jeu est correct qui est le seul point positif dans ce jeu. Le reste, ce n'est rien d'autre, comme le titre du jeu le suggère, un jeu en papier. Bref, un très mauvais RPG/Paper Mario, sans doute, le plus mauvais de la série. Fans, passés votre chemin : Ce jeu est un véritable gâchis. Vraiment dommage...
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