Rayman revient enfin sur console dans un épisode endiablé et complètement barré, supervisé par Michel Ancel lui-même. On signe tout de suite !

Rayman est plutôt méconnu du grand public de cette génération. Il faut dire que le héros sans bras et sans jambes de Michel Ancel (le papa de Beyond Good & Evil) n'a pas vraiment eu droit aux faveurs d'Ubisoft ces dernières années. Depuis Rayman 3 : Hoodlum Havoc et quelques adaptions de temps à autre (DS, AppStore, 3DS...), nous n'avions pas eu droit à un vrai jeu de plateforme le mettant en scène. Il aura donc fallu patienter jusqu'à cette fin d'année pour enfin découvrir Rayman Origins qui porte d'ailleurs bien son nom puisqu'il revient aux sources de la série, à savoir la plateforme 2D, genre qu'il connaît bien et qu'il sublime à l'occasion de son retour évidemment très attendu. Alors qu'en est-il vraiment ? Inutile de le nier, avec une petite équipe et Michel Ancel derrière lui, le titres est une perle rare comme on en voit trop peu chaque année. Difficile de lui trouver un défaut tant le fond, comme la forme est maîtrisé du début jusqu'à la fin.

On serait cependant tenté de pousser un léger coup de gueule devant l'absence totale de coopération en ligne, le jeu préférant nous faire jouer entre amis… sur la même console. Si le concept marche fort puisqu'il invite les joueurs à se baffer à tout va et à s'entraider pour espérer décrocher les étoiles, on aurait quand même apprécié une compatibilité PSN ou Xbox Live, juste histoire de rendre le mode accessible à ceux qui n'ont pas un pote ou un membre de la famille sous la main. Quoi qu'il en soit, Rayman Origins semble toutefois peu affecté par ce « détail » en raison d'une finition telle qu'on a vraiment tendance à lui pardonner ses écarts de conduite. La caméra a tendance à se perdre un peu ? Pas de problème, on s'en sort sans grosse difficulté ! L'inertie de Rayman et de ses compagnons est à côté de la plaque ? Aucun souci, le gameplay un peu différent du genre devient maniable après quelques heures de jeu. Voyez, il y a une réponse pour chacune des critiques qu'on aimerait lui faire…



Car il est bon de retrouver Rayman après tant d'années d'absences. Le nouveau moteur graphique qui rend cette 2D si splendide est une vraie réussite. Certains niveaux sont magnifiques, et surtout vivants. Chaque pas que vous ferez vous demandera une attention de tous les instants pour profiter du travail effectué par une petite équipe qui a tout d'une grande. La durée de vie explose la plupart des titres sortis cet hiver avec un mode histoire qui se clôture en une grosse dizaine d'heures. Et c'est sans compter la rejouabilité qui offre des heures de plaisir à tous les aficionados des trophées ou succès. Entre les Toons à récupérer, les médailles d'or à collectionner et les personnages jouables à débloquer, on a de quoi passer de longues soirées d'hiver. Bien que hors ligne, le mode coopératif reste bien sur excellent pour peu que certains de vos amis se prête au jeu, surtout que l'humour est présent de manière constante. Grand public sur la forme, on ne peut pas mourir, on reprend au dernier checkpoint, mais cela ne rend pas pour autant l'aventure si facile. Le challenge est régulièrement présent et chaque niveau offre son lot de surprises baignant sur une bande-son entraînante et bluffante.

Conclusion : On pensait Ubisoft perdu dans les limbes, préférant nous sortir des suites à Assassin's Creed et des mauvais jeux mettant en scène les Lapins Crétins… et pourtant ! L'éditeur français est de retour dans nos cœurs avec un Rayman Origins qui se révèle être au moins l'un des meilleurs jeux de l'année. Au départ prévu pour une sortie en plusieurs épisodes, c'est sous la forme d'un jeu complet à 60€ qu'il préfère nous revenir, et on ne regrette pas ce choix.

Il faut l'avouer, depuis 2003, Rayman se fait discret. On assiste seulement à de brèves apparitions de lui dans les jeux dédiés aux lapins crétins d'Ubisoft. C'est donc après des années d’absence que notre héros coloré fait son retour dans cet opus nommé Rayman Origins. Pourquoi le nom de Rayman Origins? Attention ce titre ne veut pas dire que vous en saurez plus sur les origines de Rayman, en revanche il implique un retour au source d'un point de vue du Gameplay. En effet, Michel ANCEL et son équipe ont fait le choix d'un retour à la 2D. Pourquoi un tel choix? La réponse est simple, la 2D permet de montrer des détails aux joueurs que la 3D ne permettrait pas. Le travail rendu par Ubisoft est tout bonnement magnifique. Que ce soit l'animation des personnages ou le décor, on en prend plein la vue! Il convient aussi de féliciter Ubisoft pour la bande-son du jeu. En effet que ce soit pour la musique ou pour de simples bruitages, c'est un plaisir pour les oreilles! Et niveau durée de vie ça donne quoi? Ubisoft annonce une soixantaine de niveau. Au premier abord cela semble peu, mais ce n'est pas le cas. Les joueurs les plus acharnés pourront refaire un niveau en tentant de collecter tous les lums possibles, ou bien ils pourront tenter un mode "course contre la montre", celui ci permettra de débloquer des nouveaux costumes pour Rayman et ses amis. La grosse nouveauté du soft est sans nul doute la possibilité d'y jouer à plusieurs! Ceci rallonge considérablement la durée de vie, quel plaisir de pouvoir parcourir un niveau avec ses potes! C'est bien connu, au plus on est au plus on rit. Cependant il y a un bémol à souligner : l'absence du mode multijoueur en ligne, en effet si vous voulez vous régaler avec vos amis vous devrez être tous devant le même écran. En conclusion? Rayman Origins est un jeu unique en son genre, c'est un jeu de plate-formes qui mise avant tout sur le fun. Les développeurs n'ont pas pris le temps de créer un scénario, l’intérêt du jeu n'est pas là. Il se veut accessible à tous (la prise en main est extrêmement rapide). Son ambiance cartoon séduit les petits comme les grands. En somme, mis à part les réfractaires au genre, tout le monde s'y retrouvera. Si vous n'avez pas encore téléchargé la démo disponible, nous vous prions de bien vouloir allumer votre console sur le champ pour vous essayer aux premiers niveaux de ce petit chef d'oeuvre.