Il n'incarne qu'une simple extension mais il fait parti des jeux les plus attendus de la fin d'année sur Xbox 360 :
Grand Theft Auto IV : The Ballad of Gay Tony, nouvelle bombe de Rockstar ou goutte d'eau qui fait déborder le vase ?
Niko Bellic et Johnny Klebitz laissent sans surprise leurs places à un nouveau venu. Non, ce n'est pas une femme comme nous pouvions l'espérer (car ça aurait pu être sympa, non ?) mais une nouvelle forte de tête dans l'univers de la série : un dominicain du petit nom de Luis Lopez. Coté design des personnages, pas de grand bouleversement mais on appréciera une certaine mise en avant des costard et des jolies filles, malgré un titre qui laisserait planer autre chose. Luis est donc un personnage de charisme qui, après sa sortie de prison, laisse tomber les petits deals de quartier pour devenir l'homme de main de Tony, l'une des stars de Liberty City qui a su faire des boîtes de nuits, gay comme hétéro, un gagne pain non négligeable. Vous êtes donc son videur, son garde du corps, son chauffeur… bref, un parfait pigeon qui sera avant tout là pour couvrir les arrières de votre boss qui, depuis peu, s'est fourré dans des affaires louches que vous découvrirez au fur et à mesure de l'histoire.
Bon, inutile de revenir sur le gameplay de base et le système de progression, il y a déjà le test de
GTA IV pour ça et on l'annonce de suite donc : rien n'a changé. On aura toujours affaire à notre bac à sable urbain avec missions à accomplir en allant voir telle ou telle personne dans un des recoins de la carte. Pas de changement donc durant la dizaine d'heures que demanderont les 24 missions que compose cette nouvelle aventure, excepté que le tout tourne ici bien plus dans le grand spectacle que dans les deux précédentes aventures. Vous vous souvenez de la fuite d'un immeuble infesté de flics dans
Lost & Damned ? C'est maintenant du même niveau un peu tout le temps. Ca explose et ça fonce à tout va pour une ambiance et un scénario qui ne cesse de monter en puissance. Pour cela, les développeurs ont inclus quelques nouveautés de taille comme un fusil aux balles explosives, de nouvelles armes lourdes ou encore des bombes adhésives. On accueillera de nouveaux véhicules dans le même esprit comme le APC (espèce de blindé équipé d'une mitrailleuse) ou un joli hélicoptère de combat. Histoire de bien rajouter dans la folie qui manquait décidément au quatrième épisode, deux autres détails viennent faire un petit coucou : les courses de bagnoles avec nitro et le fameux base jump. De quoi assurer suffisamment de renouvellement dans l'aventure.
Aidé par ses personnages hauts en couleurs et ses cinématiques toutes plus marquantes les unes que les autres,
Gay Tony termine royalement cette « trilogie
GTA IV au niveau du scénario. Les à cotés sont également bien nombreux avec ventes de drogue (certes avec un système moins poussée que dans
Chinatown Wars) ou encore les boîtes de nuit, qui sont pour
Gay Tony ce que la base des bikers était à
Lost & Damned : un coin parfait pour les mini-jeux, comme ici la danse pour draguer ou faire quelques concours, ou encore les tournois à base d'alcool. Dernier point qui boostera un peu la durée de vie, hormis le multi-joueurs évidemment : la possibilité de refaire les missions en tentant d'améliorer votre style de jeu (rapidité, moins de dégâts reçus, etc.) afin d'obtenir une note. Pas forcément ce qu'il y a de mieux en matière de replay value, surtout qu'il n'y a qu'un succès à la clé.