Véritable succès commercial pour Electronic Arts que fut le premier épisode de la série MySims Kingdom. On ne s'étonne donc point de voir débarquer une première suite et, vu le résultat, c'est tant mieux !
Le but de ce nouvel opus restera plus ou moins le même que pour son prédécesseur, à savoir venir en aide aux différentes personnes de la ville en leur rendant service et, surtout, en aménageant la plupart des recoins de la ville. Car c'est un peu ça la série
MySims, un vrai petit jeu de construction où on choisit les bâtiments voulus, les meubles, la tapisserie, ainsi que moult petits détails qui ne feront pas forcément frétiller les amateurs de la série original des Sims, mais qui satisferont sans mal les plus jeunes et la gente féminine, très présente sur Wii.
Le principal changement ici par rapport au précédent reste l'implantation d'un background très médiéval, mais également d'un scénario bien plus présent (même si très prétexte forcément) et donnant lieu à une poignée de lieu très différents les uns des autres et de quêtes en tous genres, malgré le fait que beaucoup de ressemblent. De quoi ressentir tout de même un peu moins de lassitude là où le premier se reposait uniquement sur son système de construction. Dès lors, on prend un certain plaisir à explorer ce monde tout mignon en compagnie de ses deux compagnons, Pierre et Coralie, et à farfouiller un peu partout, toujours à la recherche de la moindre ressource potable pour nos prochaines constructions, qu'elles soient cachées dans un petit pot ou offert en récompense d'une quelconque quête. Les développeurs ont bien entendu gardé l'humour de la série avec des situations burlesques, des mimiques bien kawaï couplées à des drôles de bruitages, ou encore ce design particulier des personnages, suffisamment éloigné de la série
Animal Crossing pour ne pas encore hurler au plagiat. En somme, à la fois plus intéressant, plus beau et plus long que le premier opus,
MySims Kingdom se révèle être une des bonnes surprises de cette fin d'année sur Wii, à condition bien entendu d'accrocher au genre et de ne pas être trop exigeant au regard de la difficulté, parfaitement adapté à la gamme casual, mais forcément bien trop facile pour les vieux routards du jeu vidéo.