Retour sur le devant de la scène d'une des plus populaires séries de courses urbaines.
Après un premier épisode juste mauvais et deux suites qui ont complètement rehaussé le niveau,
Midnight Club revient enfin sur PlayStation 3 et Xbox 360 pour un épisode qui ne pourra que satisfaire les amateurs. Beau comme un cœur, le titre peut également se targuer de posséder une jolie modélisation de la fameuse ville de Los Angeles, une animation sans faille malgré la masse de véhicules qui arrivent en trombe à l'écran, un cycle jour/nuit du plus bel effet, mais aussi et surtout ce qui semble être la vue interne la plus jouable qui a pu être faite à ce jour. Bref, rien à redire de ce coté, tout comme au niveau de la bande son à la hauteur de ce qu'à déjà pu nous offrir les précédents opus.
Cœur du jeu, le mode carrière ne déçoit pas et une fois encore, la ville entière sera un terrain de jeu où l'on pourra se balader librement à la recherche de diverses courses pouvant nous rapporter plus ou moins d'argent et de renommée afin de changer au plus vite le misérable tacot de départ. Heureusement, très vite, les bolides vont vous tendre les mains et beaucoup ne résisteront pas à l'appel d'une belle Aston Martin ou de la dernière Lamborghini bien classieuse. Bien entendu, le tuning est toujours présent même s'il ne faudra pas s'attendre à du
Need For Speed en terme de contenu. Le titre de Rockstar se rattrape de toute manière sur le fun prodigué dans les différentes courses, avec une pelleté d'adversaires qui ne vous lâcheront pas (ou qui vous attendront si vous peinez à avancer, syndrome
Mario Kart) mais également deux ennemis de taille qui rajouteront un peu de piment à tout cela. La circulation tout d'abord, abondante comme pas possible, mais surtout les forces de l'ordre suffisamment collantes pour vous offrir quelques sueurs froides et vous faire commettre des folies pour pouvoir vous en détacher enfin. On déplorera tout de même le manque d'audace au niveau du gameplay puisque les développeurs se sont surtout contentés de reprendre la bonne vieille formule sans offrir de véritables évolutions : jouabilité arcade, GPS, effet de boost grâce à l'aspiration, etc. Rien de nouveau mais on aime, donc on pardonne (un peu).
Toujours dans les défauts, on pourra reprocher au mode carrière de ne pas proposer non plus moult nouveautés puisque l'ensemble des épreuves se contente de reprendre des courses en sprint, en contre la montre, et essentiellement des classiques multiples tours à checkpoints. Autre point dérangeant, il est fortement déconseillé d'affronter des motos si vous avez une caisse classique, aussi puissante soit-elle, les deux roues étant beaucoup plus maniables. Mais malgré ça, ce
Midnight Club : Los Angeles est parvenu à attirer notre sympathie, autant en solo qu'au niveau du mode online, d'ailleurs jouable jusqu'à seize et suffisamment garni pour vous occuper un bon moment. Espérons tout de même que le prochain opus n'ait pas des allures de simple add-on.