Littérature, télévision, cinéma, presse, jeux vidéo… Rien n'échappe à la vague Da Vinci Code provoqué par le dernier Best Seller de Dan Brown. C'est donc en toute logique que la célèbre licence débarque sur nos plates-formes vidéo ludiques.
Le Da Vinci Code. Quoi qu'est-ce d'abord ? Tout simplement une histoire policière « fictive » se basant sur de fortes allusions via codes cachés dans les œuvres de Da Vinci et qui stipuleraient en résumé que Jésus aurait fait des galipettes nuptiales avec Marie Madeleine, chose scandaleuse qui fut rapidement cachée par l'église et par St Pierre lui-même. Si le bouquin a remporté un gros succès, c'est non seulement pour son hype, mais également (et surtout) pour le fait que le support se prête allégrement à un tel scénario. Une fois l'histoire connue, la revivre au cinéma laissait de marbre et la chose se vérifie d'autant plus dans le jeu vidéo vu que la force de ce dernier repose sur un synopsis certes haletant, mais déjà connu de tous. Les dialogues nombreux et lourds reprennent parfois tels quels des passages complets du bouquin au point d'agacer, car si tous ne sont pas forcement obligatoires à l'écoute, les zapper risque de vous faire manquer un pan important de l'ensemble et surtout vous bloquer à la prochaine énigme. Inutile d'y aller par quatre chemins d'ailleurs, si le jeu
The Da Vinci Code recèle de défauts, il est une véritable mine d'informations, mais également un soft dédié avant tout aux fans du maître, chose qui se ressent dès les premières énigmes à base d'anagrammes où vous devrez reconstituer le nom de l'œuvre principale de Da Vinci (Mona Lisa) avec très peu d'indices et croyez-moi, les choses se compliquent incroyablement par la suite avec des textes codés à la pelle, de la maîtrise de chimie, etc. Bref, de quoi faire passer le passage des tableaux du premier
Resident Evil pour un épisode de Dora l'exploratrice. Pour le reste, le système de jeu tente de s'appuyer sur celui de
Fahrenheit, excepté que les mini jeux brillent aux abonnés absents et que les combats sont d'une lourdeur sans pareil. Loin de parvenir à nous faire rouvrir les yeux, les scènes à base de QTE sont mal construites et souvent à la limite de l'inutile. Rajoutons à cela des graphismes de bas étage et une bande sonore mitigée par ses musiques de qualité, mais un doublage proprement horrible et nous obtenons là petit jeu dont on se demande encore à quel public il est voué.