Après un premier épisode réussi et avant un troisième déjà en préparation, il nous tarde de tester le second opus de la saga des Codename : Panzers, sous-titré cette fois-ci, Phase Two.
Généralement, lorsque nous nous essayons à un jeu de guerre, nous nous retrouvons plongés en plein conflit franco-germanique, entre 1939 et 1945. Cependant, certains titres comme
Codename : Panzers : Phase Two trouvent une partie de leur originalité dans leur scénario. En effet, même si l’époque reste inchangée, cette version nous renvoie directement dans des pays un peu plus chaud comme l’Afrique, l’Italie et la Yougoslavie. Incarnant tour à tour différentes équipes dans chacun de ces pays, vous permuterez entre camp ennemi et allié. Le scénario est partagé en trois campagnes tout aussi séduisantes les unes que les autres. L'action du titre vous fera voyager, notamment grâce à des environnements soignés.
Au rayon des points fort du jeu, nous retrouvons un éditeur qui vous permettra de créer vos propres missions, en y implantant toute une diversité de cinématiques déclenchées automatiquement, d’événements scriptés, et bien d’autres éléments alléchant. Egalement très important, les cycles jour/nuit qui prennent toute leur importance avec les missions nocturnes d'infiltration dans lesquelles vous aurez le sentiment de voir sans être vu. Grisant. Et une des dernières nouveautés du titre, et non des plus négligeables, les modes multijoueurs : vous pourrez alors vous entraider ou vous affronter dans les options disponibles telles que le Coopératif, la Suprématie, l’Escarmouche, et bien sûr le Deathmatch en solo ou en équipe.
Techniquement, on ne peut pas vraiment dire qu'il y ait un véritable fossé entre les deux épisodes. Certains ralentissements subsistent lors de certaines phases, ce qui gâche légèrement le spectacle, sans trop en faire non plus. Niveau bande-son, c’est du très bon, puisque l’on a à faire à un titre doublé dans notre langue, ce qui est beaucoup plus immersif qu’un soft sous-titré. L’ambiance est au rendez-vous, de ce côté-ci tout est clean. La jouabilité ne subit aucune faille et le scénario est très captivant, et très long, avec ses trois campagnes distinctes.