Annoncé officiellement en avril dernier sous le nom de Dragon Ball Z : Sparking (nom japonais), Bandai et Atari ont chacun leur tour proposé une quantité d’images pour nous en mettre plein la vue et surtout apprécier le travail de Spike, les nouveaux développeurs qui succèdent donc à l’équipe de Dimps.
On pensait la messe dite avec
Dragon Ball Z Budokai 3, qui avait remis les pendules à l’heure après un deuxième opus très moyen. Aujourd’hui, nous pouvons avec certitude annoncer qu’il s’agit enfin du meilleur DBZ jamais vu sur console, et les fans de la série seront aux anges lorsqu’ils mettront la main sur ce magnifique bijou.
Un gameplay complètement remodelé
Rappelez-vous tous ces mois d’attente durant lesquels
Bandai et
Atari n’arrêtaient pas de nous présenter des
screenshots mettant en avant une grande partie des personnages présents et jouables dans le jeu. Jamais, un jeu basé sur cette série n’avait proposé autant de protagonistes repris de l’animé et des OAV. Vous aurez donc le plaisir de découvrir Super C17, Hercule et sa fille Videl, oui vous avez bien lu, la petite sera jouable également, Tortue Genial, Bojack, SanGoten, Cooler, Janemba, et bien d’autres encore. Cependant, il vous faudra de la patience avant de pouvoir tous les débloquer. Tout commence lorsque le jeu est inséré dans la console, on est directement ébahi devant cette séquence d’intro, non pas au style manga comme dans les autres versions, mais dans une pure 3D de toute beauté qu’on ne se lasse pas de regarder à chaque nouvelle partie. Une fois sur l’interface, il est plutôt conseillé de vous rendre illico dans le mode entraînement si vous ne voulez pas jeter la manette de colère. Piccolo vous y attendra afin de vous enseigner les nouvelles commandes du jeu qui ne sont pas si simples dans les débuts. En effet,
Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi nous propose une pléiade de mouvements si énorme qu’il est impossible de tout assimiler du premier coup. Patience et persévérance seront donc les maîtres mots si vous ne souhaitez pas lâcher la manette dès les premières minutes.
Il est clair qu’en voyant toutes les possibilités que nous offre ce
gameplay complètement remodelé, on pourrait avoir des doutes sur une jouabilité approximative, d’autant plus qu’avec cette caméra placée dans le dos du personnage, ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions, mais il n’en est rien. Chaque personnage dispose de ses propres techniques de combats et coups spéciaux, et chaque combat est unique. Au rayon des nouveautés, on notera l’arrivée d’un système qui permet de scanner les alentours pour rechercher son adversaire si celui-ci s’est caché à travers le décor. Un système qui a ses failles puisque lorsque vous scannez, vous être sans défense et l’ennemi peut, par exemple, se téléporter dans votre dos et vous asséner un enchaînement que vous n’oublierez pas. Tous n’ont pas la même vision et peuvent ressentir votre présence bien que vous soyez planqué dans un coin.
En ce qui concerne les enchaînements, il suffit juste d’appuyer sur le bouton carré et de changer la direction pour varier un peu les coups. Profitez-en donc pour maintenir le bouton carré à un certain moment donné pour envoyer un coup bien placé qui permettra d’éjecter l’ennemi à une vitesse fulgurante dans le décor qui explosera littéralement après l’impact, ou encore de l’envoyer valser en l’air et le poursuite avec le vol du dragon pour lui en remettre une couche et le faire valdinguer dans tous les sens. Le
gameplay se veut tellement varié qu’il est tout à fait possible d’enchaîner son adversaire de plusieurs façons différentes en changeant la direction comme dit plus haut, de poursuivre en effectuant des déplacements instantanés ou encore de le bombarder de coups avant de lui envoyer une attaque surpuissante. Dans le cas contraire, si c’est vous qui êtes malmené,
Spike a eu la bonne idée de mettre en place un système qui permet de se remettre sur pied et de repartir à l’attaque en réussissant une petite manipulation indiquée en bas de l’écran (style QTE) ou de se protéger lorsque c’est possible tout simplement.
Cela dit,
Spike n’a rien oublié. On retrouve bien évidemment, comme ce fût le cas dans
Dragon Ball Z Budokai 3, des bras de fer qui s’enclenchent lorsque les deux personnages réalisent la même technique. Il faut donc tourner les sticks analogiques pour contrer l’ennemi et lui renvoyer son attaque. La jauge de Ki est heureusement toujours présente et permet, une fois remplie, d’envoyer une attaque finale ou ultime, inutile de vous dire qu’elles sont dévastatrices. Hélas, il est dommage que les bras de fer et les attaques ultimes ne soient pas plus spectaculaires. En effet, dans l’opus précédent, on avait droit à de jolies explosions comme celle du ‘Gendikama’ par exemple qui était fabuleuse, dans celui-ci, rien de tout cela malheureusement.
Vous avez dit liberté totale ?
Cet opus nous propose des graphismes époustouflants et se rapproche véritablement de l’œuvre d’Akira Toriyama. Le
cel-shading employé par les développeurs est magnifique et bien plus impressionnant que celui employé par
Dimps. Tous les personnages ressemblent parfaitement à ceux que nous connaissons et
Spike n’a pas oublié de leur ajouter leurs expressions, mimiques (la bande à Ginue), mais également de déchirer leurs vêtements après un combat acharné. On signalera également les superbes effets de lumière avec l’énergie qui entoure certains personnages, les boules et autres rayons destructeurs. Les environnements sont quant à eux gigantesques et abondent d’éléments destructibles, comme les immeubles, les falaises, les rochers ou le sol (des boules du dragon s’y cachent). Malheureusement, il y a quand même quelque chose de déroutant, c’est d’avoir sans cesse parlé d’une liberté totale et, bien que cela soit effectivement le cas, puisqu’il est possible de se déplacer n’importe où quand on le veut, il y a tout de même des limites qui sont impossibles à franchir et certains enchaînements y sont régulièrement interrompus.
Au niveau des modes de jeu, on a bien évidemment le mode principal qui regroupe l’ensemble de la série à lui tout seul. C’est avec Popo que vous allez avoir la possibilité de traverser les portails qui vous permettront de revivre chaque grand évènement. L’histoire débute avec l’arrivée des Saiyen jusqu’au redoutable Bou.
Spike a d’ailleurs une nouvelle fois fait très fort car aucun combat n’a été négligé (même les entraînements dans la salle du temps). Vous aurez droit également à des portails secondaires comme l’histoire de Bardock, le père de SanGoku, le face-à-face avec Super C17 ou bien encore le duel contre l’immense Broly. D’autres portails vous permettront de voir l’histoire différemment puisque vous jouerez avec l’ennemi. Il faudra donc finir tous les portails à 100% pour débloquer une grande partie des protagonistes. Les évolutions Z serviront à booster les compétences de votre personnage et surtout récupérer les boules du dragon qui sont éparpillées dans le décor pour réaliser un souhait auprès de Shenron. On retrouve le championnat du monde qui, au début, ne propose que 3 combats. De ce fait, il faudra le remporter pour débloquer les autres et en dernier le tournoi de Cell. Un autre mode intitulé Combat Ultime fait son apparition. Il s’agit ici d’affronter les 100 plus grands guerriers de l’univers Dragon Ball. Chaque affrontement victorieux apporte des points et augmente votre place au classement. Il arrivera parfois que l’un d’entre eux vous propose un duel qui vous permettra d’atteindre plus rapidement la plus haute place si le résultat à la fin du combat est en votre faveur.
En concluant rapidement,
Spike a fourni un travail titanesque pour ne pas décevoir les fans du manga et de l’animé.
Atari ne s’est pas fichu d’eux non plus et a écouté leurs prières en ajoutant les voix japonaises qui remplaceront celles américaines toujours aussi vilaines. Avec un nouveau
gameplay, des combats spectaculaires proches de l’animé qui demandent cependant une bonne dose de pratique,
Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi s’impose comme le meilleur jeu de baston de l’histoire DBZ et fera certainement partie de votre ludothèque si ce n’est pas déjà fait.