A une époque où certains comme Koei Tecmo n'osent plus tenter d'offrir à l'occident des titres trop portés sur l'érotisme, les plus petits essayent paradoxalement de proposer des produits qu'on n'aurait jamais penser voir débarquer un jour chez nous. GalGun en fait évidemment partie.
Ainsi, après Senran Kagura et ses demoiselles aux gros boobs ou encore Criminal Girls qui demandent de fouetter (entre autres) de jeunes filles voluptueuses pour leur faire gagner des compétences, c'est maintenant GalGun Double Peace qui arrive sur nos terres grâce aux bons soins de son éditeur PQube qui à l'instar de NIS America se contentera d'une localisation basique : voix japonaises et textes anglais. Même si le niveau est très basique, un minimum de compréhension est nécessaire pour cette production qui nous mettra donc dans la peau de Hodai, un lycéen impopulaire dont on choisit rapidement la personnalité pour équilibrer ou privilégier l'un des quatre points d'importance : Intelligence, Sportif, Style et Pervers (oui…). Une fois cela fait, on découvre donc le « scénario » qui est parfaitement identique au premier sorti sur Xbox 360 (et jamais chez nous) : une sorte de Cupidon féminin s'attarde sur notre cas et nous blaste littéralement la tronche pour devenir l'objet de tous les fantasmes pour les demoiselles du lycée, incluant les profs. Notons qu'il n'y a absolument aucun homme dans ce bahut à part vous, ce qui ne choquera pas au point où nous en sommes.
Donc le titre se présente dans la majorité de ses phases comme un pur shoot-sur-rail, rendant déjà bien triste que les développeurs aient oublié la compatibilité PS Move qui aurait permis de ressortir ces bidules du placard (en attendant le PS VR) et gagner en précision. On navigue donc dans des niveaux à thème (extérieurs, classes, piscine…) en tirant sur toutes les filles qui se présentent à nous en utilisant un pistolet à phéromone pour les faire entrer en extase, ce qui est très simpliste mais pas non plus sans subtilité. Faute de PS Move donc, on peut zoomer ou limiter la sensibilité pour gagner un peu en skill, ce qui permettra non seulement de pouvoir viser les points faibles (tête, poitrine, nombril, entre-jambe ou cheville) mais également chopper les nombreuses choses qui se planquent dans les décors, comme des sortes de slimes roses pour gagner plus de points, de simples objets pour valider des quêtes annexes ou encore des carnets pour débloquer les profils des demoiselles, jusqu'à pouvoir les mater sur toutes les formes.
Plus encore, une jauge de Doki Doki se remplit au fur et à mesure de nos exploits pour de temps à autres pouvoir lancer une « furie » pouvant toucher de une à trois filles. Concrètement, on entre alors dans un mini-jeu où il faut cliquer sauvagement (ou caresser avec l'écran Vita) à des endroits stratégiques pour faire exploser leur orgasme. Voilà voilà… Notons que ces phases influeront sur la personnalité de votre personnage vu que selon les demoiselles sélectionnées, les stats décrites plus haut augmenteront ou descendront. On a aussi droit de temps à autres à de rares boss et surtout des phases spéciales où il faut libérer l'élue de notre coeur de vilains petits démons cachés sur son corps pendant qu'elle est coincée sous une fenêtre en position de levrette. Des choses qui arrivent sans cesse au quotidien on imagine.
Bon bref, vous avez compris qu'on a affaire à un titre très coquin qui changera le regard de votre compagne, et satisferont probablement les soirées solitaires de certains autres. Pour autant, le jeu n'est pas mauvais si on s'attarde sur le fond. Ce n'est pas le rail-shooter du siècle mais il propose suffisamment de choses pour se différencier avec un bon aspect scoring et une jolie replay-value grâce aux différentes demoiselles à satisfaire (via un choix en début de partie) et tout autant de fins cachées pour chacune à condition de réussir les différents mini-jeux et de faire les bons choix de dialogues qui ne sont pas toujours faciles à deviner. Indice tout de même : lorsque la tendre et timide Shinobu vous réclame de l'aide, évitez de lui proposer de « jouer du tambour avec son cul ». De rien.
Note : le drame PS Vita
Si vous avez lâcher deux clics pour le site, vous aurez donc remarqué les deux points d'écart entre les versions PS4 et PS Vita. Cela s'explique par le fait que cette dernière version est infiniment moins bonne à cause de problèmes majeurs qui nuisent grandement à l'expérience de jeu. Outre le stick de la portable qui n'est déjà pas réputée pour être un modèle de précision, cette version souffre en outre d'énormes chutes de frame-rate mais également de temps de chargement de folie : parfois plus d'une minute avant de pouvoir débuter un stage, sachant qu'il y en a également entre chaque dialogue. Une vraie plaie.
Les plus
Les moins
+ Un rail-shooter en 2016
+ Assez prenant
+ Drôle par moment
+ Bonne replay-value
+ Contexte pour le moins original
- Parfois très malsain
- Pourrait tourner à 120FPS sur PS2
- Pas de compatibilité PS VR
- La version Vita
- En anglais
Conclusion : Ode aux petites culottes et excuse toute trouvée pour faire hurler des féministes seins nus, GalGun Double Peace reste dans le fond un rail-shooter assez sympa qui à défaut de révolutionner le genre pourra faire passer un bon moment aux amateurs de scoring. Dommage pour l'absence de compatibilité PS VR et pour la version Vita totalement loupée.
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