C'est dans le cœur de Paris que l'équipe de 2K Games nous a reçu, pour nous faire découvrir dans les meilleures conditions qu'ils soient le mode coopération à quatre de Borderlands, le dernier jeu de Gearbox Studios.
Studio de développement spécialiste du FPS, Gearbox n'en est pas à son premier essai et avec des titres comme
Half-Life Opposing Force ou
Brothers in Arms, on sent que les gars ont de quoi pondre de la qualité. Annoncé depuis longtemps,
Borderlands à connu un silence de plomb pendant plusieurs mois avant de ressurgir cet été dans une version complètement différente de ce que l'on avait déjà pu entrevoir suite à son annonce. Un nouveau style graphique et une nouvelle approche du jeu à été faite. Ce qui semblait être un banal jeu de tir à la première personne est devenu un titre coloré qui n'est pas sans rappeler le MMORPG
World of Warcraft. Comparer un MMORPG à un FPS semble un peu déplacé mais les deux jeux ne sont finalement pas si éloigné. Explications.
Prévu sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3,
Borderlands vous plonge dans un vaste monde où les missions, principales ou annexes, ne viennent pas aux joueurs, mais c‘est à ces derniers d‘aller les chercher eux-mêmes. A la même manière d'un MMORPG, vous allez chercher sur un monde ouvert vos missions. Et comme un RPG, vous allez devoir monter en expérience, afin d'évoluer dans vos aptitudes à tuer ou à vous défendre, mais aussi pour acheter de nouvelles armes. Une des caractéristiques du jeu est de vous proposer un arsenal conséquent de choix, pouvant aller jusqu'à 500 000 armes différentes … oui 500 000, il n'y a pas d'erreur. Et toujours en prenant exemple sur les MMORPG, le gain d'expérience se fait en temps réel lorsque vous tirez sur vos ennemis. Une vision assez sympa dans un jeu de tir, qui donne clairement envie de continuer d'aller de monstre en monstre afin d'augmenter votre niveau et se retrouvez avec un personnage gros bill. Cette technique, nommé farming dans l'univers des MMORPG, fait son entrée dans les FPS de manière remarquable avec
Borderlands.
Les missions sont diverses et variées, mais là encore on reste dans le très classique à savoir récupérer une bombe, la désamorcer ou buter bon nombres de monstre pour récupérer plusieurs objets. On navigue de zone en zone toute délimité en superficie, par des barrières naturelles ou des temps de chargements. Le jeu propose une patte artistique propre, des graphismes partagé entre cell shading et line shading, qui offre un visuel plutôt agréable avec une pointe de design cartoon, sans pour autant tomber dans l'excès et rester avec un côté réaliste soutenu. Le bestiaire est à la fois humanoïde et monstrueux, avec certains boss à faire de préférence à plusieurs. Si le jeu peut se jouer seul, il est toutefois préférable d'opter pour un jeu en coopération. Ce mode qui est l'essence même du jeu vous proposera des combats plus acharnés où les ennemis viendront en surnombre et dont les difficultés d'en venir à bout se feront sentir.
Borderlands est un pari osé, un jeu qui suscite encore beaucoup d'interrogations et même si nous avons pu y jouer pendant deux pleines heures, il reste encore beaucoup à découvrir. Mais l'essentiel est présent, dont le plaisir de jeu, un plaisir qui ne nous a pas quitter lors de cette session et ce même plaisir qui nous fait attendre patiemment la fin du mois pour tester la version définitive et complète du titre de Gearbox.