Lorsque LucasArts Entertainment met de côté sa fructueuse licence Star Wars, c’est pour offrir aux joueurs son nouveau bébé, Mercenaries. A mi-chemin entre GTA et Metal Gear Solid, ajoutez à cela une bonne dose d’action et de shoot, vous obtiendrez le concept très prometteur développé par les ptits gars de Pandemic Studios. Place à l’action !
Lors de la présentation à Paris, en novembre dernier, Chris Susen, chef de projet chez
LucasArts Entertainment, nous avait mis l’eau à la bouche mais la presse n’avait malheureusement pas pu s’essayer à la démo utilisée. Aujourd’hui, la version
preview nous permet enfin de tâter ce petit bijou vidéoludique, voici nos premières impressions.
Situation de crise
Le scénario de
Mercenaries n’est pas des plus originaux ni des plus intéressants, le point fort incontestable du jeu étant bel et bien l’action et les différentes possibilités offertes au joueur pour faire le plus de carnage possible. Néanmoins, voici tout de même un petit briefing, histoire de vous mettre dans le bain. La Corée du Nord se trouve dans une situation critique : un coup d’Etat vient d’être lancé par le général Song et c’est à présent lui qui dirige le pays et menace le monde avec ses armes nucléaires. Les Nations Unies comptent bien se mêler du conflit pour l’endiguer au plus vite et c’est vous, l’un des trois mercenaires les plus talentueux de la planète, qui êtes envoyé sur place. Le joueur peut incarner Chris l’américain, Jennifer l’anglaise ou Matthias le suédois. Votre mission est simple et claire comme de l’eau de roche : vous devez rétablir la situation en Corée du Nord en arrêtant le général Song ainsi que ses 52 généraux. Après un atterrissage spectaculaire à bord de votre voiture de fonction, votre premier objectif sera de rejoindre, en vie, votre point de rendez-vous afin de recevoir votre premier briefing de mission. Vous constaterez vite que la région a été prise d’assaut par cinq grandes factions parmi lesquelles la mafia russe, l’armée sud-coréenne ou encore l’armée chinoise. Voilà donc pour les bases scénaristiques du jeu.
Tout bousiller
Le déroulement de l’action et de l’aventure rappelle énormément la série des
GTA. Au départ, le joueur est guidé puisqu’il enchaîne les missions sans réfléchir, en suivant le pointeur sur la carte et peut ainsi connaître les motivations et buts de chacune des factions. Cette sorte de tutorial permet au joueur de se repérer dans le vaste environnement présenté et surtout de se faire au système de jeu proposé. Les premières missions accomplies, le joueur se retrouve aussi libre que dans
GTA, il peut choisir ses missions, changer de camp quand il le désire, bref il peut faire ce qu’il veut. Certaines missions seront bien sûr obligatoires afin de faire avancer le scénario. Il ne faut pas oublier que le joueur dirige un mercenaire et donc que tout travail mérite salaire, mais aussi que le moindre équipement coûte de l’argent. Si le joueur souhaite faire intervenir un bombardement de zone pour détruire un bâtiment mais qu’il n’a plus assez d’argent pour cela, il devra alors trouver un autre moyen de destruction, je ne peux d’ailleurs que conseiller les obus qu’envoient les tanks. L’un des principaux atouts du titre réside d’ailleurs bien dans l’arsenal proposé au joueur, il est tout simplement phénoménal. On peut utiliser tous les véhicules rencontrés dans le jeu, que ce soit la camionnette, le bus, la jeep, le tank ou encore l’hélico. Un autre point essentiel du jeu réside dans le potentiel de destructibilité, sans limite. Si vous possédez l’arme adéquate, vous pourrez faire exploser le moindre élément de décor, du vulgaire tonneau d’explosifs au plus grand bâtiment rencontré. Graphiquement, on n’atteint pas des sommets mais l’ensemble est très joli, vaste mais peu varié. La carte du monde dans lequel le joueur évolue est affichée en permanence, tel le radar de GTA, et l'on peut constater que l’on va avoir du boulot tant ce monde est vaste.
En conclusion, Mercenaries possède nombre d’arguments qui plaideront en sa faveur : une liberté d’action grâce au choix de camp et de mission à la GTA, un côté infiltration ou bourrinage au choix du joueur, un arsenal impressionnant, des armes toutes plus dévastatrices les unes que les autres et l’utilisation autorisée de tous les véhicules rencontrés, on peut affirmer que lorsque LucasArts Entertainment met de côté ses jeux Star Wars, c’est pour montrer son savoir-faire et son ingéniosité. Mercenaries a donc tout pour plaire, nous attendons avec impatience la version finale qui devrait arriver le 18 février prochain.
posted the 01/26/2005 at 06:31 PM by
Gamekyo