Toujours dans le cadre de l'affrontement judiciaire entre Epic Games et Apple, et tous les documents rendus publics, apprenons que l'éditeur s'en sort admirablement bien coté revenus avec un CA de 5,7 milliards de dollars en 2018, 4,2 milliards en 2019 et 5,1 milliards en 2020, avec de gros remerciements plein d'amour pour
Fortnite qui représente 97 % du pognon en 2018, 88 % en 2019 et on ne sait encore combien mais sûrement beaucoup l'année dernière.
Si ce CA est loin des plus gros acteurs du marché, le bénéfice opérationnel en 2018 fut hautement impressionnant avec 2,8 milliards de dollars… soit autant que le cumule EA, Activision et Take-Two. L'année suivante, le bénéfice ne fut que de 733 millions notamment dû au recul du jeu phare sur la scène eSport et un Battle Pass reporté à l'année suivante.
Mais l'autre raison quant à cette baisse, c'est la façon dont l'éditeur dépense sans compter pour promouvoir sa plate-forme Epic Games Store avec de nombreux jeux lâchés gratuitement dont la liste a été livrée dans les documents qui indiquent également le nombre de nouveaux comptes générés à chaque arrivée.
Sans entrer dans les détails, Epic a donc craché 12 millions de dollars (pour 5 millions de comptes générés en échange), sachant que les données lâchées s'arrêtent à mi-2019 et qu'on ne sait donc pas combien de 0 se cachent derrière la disponibilité temporairement gratuite de morceaux majeurs comme
GTA V et
Total War Saga : Troy, mais surtout car tout cela n'est qu'une paille comparé aux partenariats sur les exclusivité temporaire : à lui seul,
Borderlands 3, ça a coûté 146 millions de dollars pour que les joueurs Steam attendent leur tour.
