Conditions pour le test : effectué sur Xbox Series X, majoritairement en binôme.
Il faut savoir reconnaître que
Ubisoft sait faire parfois preuve d’audace. Bon ce n’est peut-être pas de l’audace en fait, mais on va quand même le prendre comme tel. Car on assiste à un éditeur qui a lancé sa licence
The Crew il y a quasiment 10 ans, seulement quelques semaines après la sortie de
Forza Horizon 2, l’épisode qui a propulsé la franchise dans de nouvelles hauteurs, et le comparatif a directement fait très mal à Ubi. Quelques années après,
The Crew 2, et de nouveaux comparo qui poussait à la compassion tant ce nouvel épisode n’arrivait même pas à rivaliser avec
Forza Horizon 3 alors même que le quatrième devait débarquer quelques mois plus tard. Et pour le récemment sorti
The Crew Motorfest ? Ubisoft a décidé de d’embrasser les critiques en faisant simplement du
Forza Horizon. De l’audace donc.
On reste donc dans une très grande map mais on va oublier la démesure d’un
The Crew 2 (c’était fou quand même) pour quelque chose de plus condensé et qui a du coup le mérite d’avoir bénéficié d’une meilleure attention des développeurs au m². Ce n’est pas la titanesque claque graphique, mais ça a une bonne gueule avec de beaux effets, et ça tient le 60FPS sans trop de problèmes. On oublie également l’austérité pour une ambiance festival (d’où le comparo encore plus forcé), pleines de paillettes, et on va même aller encore plus loin en ajoutant des influenceurs type Donut Media pour nous partager leur culture. On souffle presque devant ce type de progrès, mais les nostalgiques d’une autre époque auront également l’occasion d’avoir une pincée au coeur devant quelques musiques aussi vintages que les véhicules associés. Le grand melting-pot.

Passé l’introduction façon Forza Horizon (ouais, vous avez compris, je sais), démarre donc vraiment le jeu et on a rarement vu un menu aussi bordélique, à croire que le responsable avait juste l’intention de refiler une crise d’angoisse à quiconque voudrait se lancer dans l’expérience en toute détente. Car il faut suivre. La campagne est en fait découpée en 15 playlists à thème (on va y revenir) qui sont en fait une suite d’épreuves. Pour valider une playlist, il faut préalablement se rendre à un endroit donné de la map qui va ensuite ouvrir les épreuves à effectuer une par une, mais aussi des challengers sur la map (Ubisoft, ils adorent mettre des logos partout). Une fois toutes les épreuves terminées, cela débloque de nouveaux challengers à retrouver dans les tréfonds du menu mais aussi la possibilité de refaire la playlist terminée avec votre propre véhicule. CAR OUI ! Il faut aussi savoir que chaque playlist effectuée la première fois vous impose un véhicule, sauf à de rares exceptions où il faudra vous en procurer un en crachant un peu de thune in-game (ou pas : vous pouvez aussi utiliser de l’argent réel).
Ce dernier point a le mérite de surprendre mais est avec suffisamment de recul une assez bonne idée. C’est vrai que ça rend complètement désuet la montée en puissance du bolide que vous conduisez en freeroad (comme avant, vous pouvez lui mettre plein d’améliorations récoltées en récompense ou dans des caisses cachées), mais cela permet une progression plus souple et rapide tout en poussant le joueur à exploiter tout un tas de marques et styles différents. Pourquoi pas, et de toute façon, votre propre matos finira par être utilisé et de différentes façons : pour péter les records dans les défis annexes (drift, radar, etc), en refaisant les playlist pour gratter un peu de thune (assez lent d’ailleurs…), dans le mode custom pour afficher votre beauté à la communauté, et tout simplement dans le mode Summit Contest où chaque semaine, on vous donnera l’occasion de tenter de taper le chrono et le scoring au travers de 6 épreuves et 3 défis, avec plein de récompenses à la clé.

Un aspect multi/social qui outre son principe de Clan qui fonctionne quand il veut bien (les invitations bugs parfois, et la progression ne sera que pour l’hôte si vous débarquez au milieu d’une playlist non activé donc faîtes gaffe), propose également les « Grand Race » qui sont des courses en trois étapes bien bordéliques pour se défouler (28 joueurs) mais pas autant que le retour du simili Battle Royale façon
Destruction Derby à 32, toujours aussi fun à défaut d’être très varié pour le moment. Vous dîtes ? Et les courses classiques ? Bizarrement, pas de mode dédié sur des tracés normaux (d’ailleurs, globalement, la plupart des courses de la campagne peuvent être considérées comme trop longues), presque une aberration et loin d’être la première pour la troisième itération d’une franchise qui continue de fauter sur des choses inattendues : pas d’éditeur de circuits, principe de Clan sans intérêt alors que c’est quand même le titre du jeu, 8 joueurs max par serveur (sur une map énorme on rappelle) et total cross-play mais pas trop. En fait, le total cross-play n’est que pour les classements et le mode Summit Contest. Tout le reste (donc le pur multi et les clans), c’est limité entre membres d’une même famille de machines (genre PS4/PS5, vous pouvez).
Il est presque étrange que
Ubisoft continue de faillir sur des points cruciaux, comme si les développeurs manquaient toujours d’expérience en la matière ou peut-être tout simplement car chacun a ses priorités et que l’éditeur préfère faire de fondations branlantes un beau monument. L’essentiel est que ça tienne et que chacun ait l’impression que tout y est sans que rien n’y soit spécialement travaillé en profondeur. C’est bien pour cela qu’on ne remettra pas en question la variété d’un épisode où chaque Playlist aborde de nouveaux véhicules et sait poser entre deux courses classiques des duels mais aussi du chrono, du drag, du drift et même un délire inattendu de mini-circuits en vitesse auto (impossible de ralentir ou freiner) où le seul but sera de bien conduire sans toucher de cônes de sécurité. Sympa, mais toujours livré à très petite dose.

Et dans le même ordre d’idée, impossible de ne pas citer les « autres » types de véhicules. On a toujours les motos, et les développeurs n’ont pas mis à la poubelle les bateaux et avion, mais on sent que c’était presque par obligation tant le nombre d’épreuves associées est plus rare qu’un jeu Ubisoft sans DLC. Comme si c’était là uniquement pour ne pas oser tenter le retour en arrière aux yeux du public, et il en ressort au final que le bateau est aussi vite oublié tandis qu’on utilisera le 3/4 du temps l’avion uniquement pour survoler l’île afin de se rendre plus rapidement vers un objectif trop lointain. Au moins, on garde cette fonctionnalité de pouvoir switcher en temps réel de l’un à l’autre dans une parfaite transition, une rapidité d’exécution que l’on retrouve également sur la map aussi bordélique que les menus mais dont les voyages rapides sont instantanées. Merci la sainte époque du SSD.
The Crew Motorfest trouvera son public, et c’est même déjà fait en constatant un démarrage record pour la franchise, mais on espère que pour la prochaine, les développeurs auront un sursaut de volonté pour tenter d’offrir autre chose que la copie de
Forza Horizon, celle qui ne cherche à se démarquer sur quasiment aucun point et qui sur le reste n’est pas capable de tenir la comparaison (rendu, profondeur, options de clan, modes de jeu…). Même du côté du gameplay, là où
Playground se trouve intouchable dans son style mixé,
Ubisoft ne sait lui toujours pas vers quoi tendre. Ce n’est ni de la simu ni un mixe, et ça se veut pleinement arcade mais sans la folie propre au genre. Et c’est d’ailleurs dommage car c’est justement là que la licence aurait pu creuser pour dénicher une vraie identité pour lui permettre de tracer enfin sa propre route.
Je l'attendais beaucoup je suis pas déçu c'est déjà ça.
j'aime beaucoup le jeu est Propre beaucoup de voitures le jcj toujours nimp mais fun le système de playlist marche bien (Japon et rétro) la conduite rien à redire comme dans the crew 2 j'adore aussi les épreuves de drift avec le nom des potes a battre en haut.
Niveau contenu ça a l'air quand même bien fourni la Map est grande et diversifiée franchement beau travail et de soin apporté aux détails comme les images réelles pour présenter une playlist ou les cinématiques quand tu gagne une voiture.Meme je suis pas fan d'habitude des jeux qui parlent beaucoup faut dire que ya un vrai travail sur l'IA qui a toujours une anecdote ou les protagonistes lies a chaque type de playlist on peut pas dire que il y a pas de boulot.
Pour l'instant les choses en retrait je pensais avoir plus le côté motorstorm dommage les avions bateaux en retrait et les rétro en vue internes floutés...
J'espère une mise a jour de contenu réguliere en play list et aussi un épisode 3 avec la vraie formule qui était clairement sous côté et c'était vraiment ambitieux mais comme d'habitude il n'a pas été reconnu a sa juste valeur par la presse
mais comme d'habitude il n'a pas été reconnu a sa juste valeur par la presse
En même temps, la presse note un jeu pour ce qu'il vaut à son lancement, pas pour les éventuelles promesses connues ou pas.
The Crew 1 était un laideron à sa sortie.
The Crew 2 avait à son lancement une physique éclatée, de gros soucis techniques, moins de contenu que le 1 (pour permettre un meilleur suivi hein), aucun multi PVP et des défauts que l'on retrouve dans Motorfest : système de clan surfait et inutile, et lobby limité à 8 (donc en gros moins bien que Forza Horizon 2 de 2014).
C'est sympa mais les mecs manquent énormément d'ambitions.
La playlist à Hawaï avec l'interlocuteur qui nous apprends de petits mots en langue locale. Le genre de petite attention qui ajoute une touche
Ca valait pas 90 mais ça vaut certainement pas 65
Mais j'aime bien perso. Y a que les passages en bateaux et surtout en avion qui sont bien moins réussi.
SOT serait facile a plus de 85 sinon et pas 69 xD
j'ai du mal avec la conduite mais au moins le fun est présent (bateaux, F1, moto...)