Akira Toriyamaest né le 5 avril 1955 à Nagoya dans la Préfecture d'Aichi située dans la région de Chūbu.
Ne souhaitant pas continuer dans ces études supérieur , il occupe dans un premier temps un poste d’illustrateur au sein d’une agence de publicité. Il démissionnera au bout de 2 ans et orientera ses recherches d’emploi vers le dessin de manga voulant a tout prix devenir auteur de bande dessiné.
En envoyant plusieurs histoires dans des concours de prépublication de manga pour adolescents sans succès , il persévère ainsi jusqu’à être placé sous la tutelle de Kazuhiko Torishima trouvant en Akira Toriyama un certain potentiel. A l’époque Torishima était un jeune éditeur devenu par la suite rédacteur en chef du Jump. Les premiers travaux de Toriyama sont laborieux mais grâce au travail collectif des deux collaborateurs, Docteur Slump voit le jour en 1980 pour s’achever en 1984, après dix-huit volumes.
Toriyama cherche ensuite à rebondir vers une autre série. Il se base alors sur ses films préférés de Jackie Chan qu’il regarde souvent en dessinant et s’oriente vers un titre sur les arts-martiaux inspiré du roman la Pérégrination vers l’Ouest. Le one-shot « Dragon Boy » voit le jour et rencontre un succès, l’histoire devient ainsi Dragon Ball en 1984 .
La série tire sa révérence en 1995 après quarante-deux opus. Même après avoir achevé sa série, le maître ne quittera jamais totalement le navire. Il dessinera alors quelques croquis pour la série Dragon Ball GT et ce même s’il ne touchera pas au scénario, officiera de nouveau sur la série dès 2013 au scénario et aux illustrations des films Battle of Gods et La résurrection de ‘F’ avant de s’embarquer dans la supervision de Dragon Ball Super jusqu’à récemment la série d’animation Dragon Ball Daima.
La suite de sa carrière est composée essentiellement de one-shot, la plupart se déroulant dans l’univers de Docteur Slump et Dragon Ball. On compte alors Sandland, Neko Majin ou encore Jaco le patrouilleur galactique . Cette dernière œuvre sert même de préquelle à Dragon Ball et dévoile les origines des deux parents de Gokû à travers un chapitre bonus, Dragon Ball Minus. Certains de ses travaux sont plus particuliers comme L’Apprenti Manga, un guide pour les auteurs en herbe, et Katsurakira qui est un recueil de nouvelles réalisé en collaboration avec Masakazu Katsura. Toujours attaché à son travail de dessinateur, Akira Toriyama est aussi le character-designer de différents jeux-vidéo, notamment des RPG comme Dragon Quest, Blue Dragon et Chrono Trigger. Surnommé « l’empereur sans couronne » au Japon du fait qu’il n’ait jamais gagné une seule récompense dans son pays natal, Akira Toriyama a quand même remporté le Prix Spécial du 40ème Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Alors qu’Akira Toriyama souhaitait achever Docteur Slump pour une nouvelle série, de nombreuses idées ont germé dans sa tête. Celles-ci ont abouti au one-shot du nom de Dragon Boy, les prémices de l’œuvre de Dragon ball.
Les inspirations majeures de l’auteur est un roman chinois que l’on connaît en France sous le nom de La Pérégrination vers l’Ouest, mais aussi sous le titre plus connu de Saiyûki. Cette même œuvre qui a inspiré le manga éponyme de Kazuya Minekura et ses adaptations animées qui a été source d’idées pour les débuts de la série. Pour Toriyama cette œuvre défini les premiers pas du manga, plus précisément les deux premiers opus qui correspondent à l’arc de la quête des sept dragon ball.
Toriyama s’est montré inventif dans sa manière de donner des origines à son univers . D’ailleurs l’histoire de Son Gokû renvoie à Superman, l’un des plus célèbres super-héros de l’univers DC Comics. Et le fameux dragon Shenron qui apparaît quand les sept dragon ball sont réunies, qui est lui-même inspiré de Shenlong, un dragon de la mythologie chinoise.
Dragon ball paraît dans le Shônen Jump en novembre 1984 et s’achève en 1995. L’éditeur Glénat acquiert les droits de la série en 1993 et propose une première édition au même nombre de tomes tout en proposant une traduction plus occidentale et des jaquettes inédites, qui ce termina en novembre 2000. Dans le but de proposer une version plus proche du manga original, Glénat réédite dès 2003 la série en reprenant les couvertures japonaises et en proposant une traduction beaucoup plus fidèle au texte d’origine à travers 21 coffrets regroupant deux tomes chacun. Le dernier coffret paraît en septembre 2008.
De décembre 2002 à avril 2004 paraît au Japon l’édition Kanzenban, autrement dit une deluxe en grand format. La série passe de 42 à 34 tomes et propose davantage de chapitres avec des jaquettes inédites et quelques pages supplémentaires pour approfondir l’épilogue des aventures de Gokû. En France, Glénat a proposé cette édition de février 2009 à janvier 2015. En parallèle à l’histoire dessinée par Akira Toriyama, les japonais ont vu la série des Dragon Ball Daizenshuu paraître , une collection de dix ouvrages qui complètent l’histoire et l’univers de Dragon Ball ainsi que l’expérience des lecteurs à travers des illustrations de la série ou encore des explications diverses et variées sur le manga et l’anime.
Concernant son dessin , le style de Toriyama est caractéristique au point de le reconnaître assez facilement. Dans Docteur Slump, les traits sont plus arrondi et sont en phase avec l’univers comique et enfantin, mais Toriyama change relativement de cap au cours de Dragon Ball. Malgré les gags à répétition au début de la série, son dessin gagne en sérieux en dépeignant par exemple moins de personnages grotesques pour coller a son univers et à son ambiance combative des premiers volumes, présenter un cadre qui collerait aux nombreux combats type arts-martiaux dans cette œuvre.
Présenter les aventures d’un Gokû enfant représentait donc une limite du point de vue du style , et pour passer à des affrontements plus intenses et spectaculaires, Akira Toriyama a dû faire grandir tous ses personnages, en faire de vrais athlètes pour rendre les combats au corps à corps plus fouillés et impressionnants. Pourtant, si le personnage de Son Gohan gardera longtemps ce côté rondouillard, le mangaka parviendra à faire sa limite graphique aux alentours de l’arc Cell si bien que même un pré-adolescent comme Gohan sera dessiné de telle manière à le rendre aussi bien sculpté que les personnages adultes.
Dragon ball ce construit au fur et a mesure grâce à des combats plus terre a terre et plus sportifs. Le Tenkaichi Budokai, est directement inspiré du célèbre tournoi de baseball japonais Kôshien, et joue un rôle majeur dans cette construction , permettant à de nombreux personnages de se mettre en avant au cours d’affrontements. Gokû luttera pour s’améliorer davantage mais aussi pour sauver la Terre de ses ennemis. De l’armée du Ruban Rouge jusqu’à Piccolo Junior, Gokû est devenu un héros luttant pour le bien aux cotes de nombreux compagnons.
- Dans Dragon ball , on retrouve un humour omniprésent et des arcs qui jouent une certaine connexion avec Docteur Slump au niveau du style. L’alchimie fonctionne très bien rendant le tout léger et conviviale . Mais c’est a partir de l’intrigue Piccolo Daimaoh que le manga part dans une dimension plus sombre mettant un peu l’écart à cette humour.
- Dans Dragon Ball Z , c’est beaucoup de changement qui ce cache derrière ce nouveau nom avec une nouvelle ambiance , de l’histoire et des combats spectaculaire. Avoir un Gokû adulte n’est d’ailleurs pas un hasard puisque présenter des combats entre hommes a permis à l’auteur de développer des caractéristiques physiques différentes qui pouvaient alors faire échos à des joutes toujours plus grandioses. Dragon Ball s’oriente alors vers des échanges de coups et de techniques démesurés, notamment à travers les vagues de Ki toujours plus variées et puissantes qui résument bien souvent l’enjeu des combats. Ce n’est donc plus en donnant un coup de pied fatal à son adversaire ou en le faisant sortir du ring que Gokû et ses amis triomphes, mais souvent en le désintégrant par un Kamehameha titanesque. Dans son manga Toryama développe de nombreux enjeux scénaristiques notamment par rapport aux grands ennemis et ne cesse de développer davantage son univers a travers de nouvelles histoires captivantes.
Dragon Ball se présente comme l’évolution de quelques personnages au fil des années, des personnages grandissant, devenant adultes et fondant leurs propres cercles familiaux, et ce en prenant toujours à cœur le rôle de défenseur de la Terre. La « famille Dragon Ball » s’agrandit, tome après tome.
L’anime Dragon Ball débute le 26 février 1986 et le 16 avril 1989 pour un total de 153 épisodes qui adaptent un peu plus des seize premiers tomes du manga. C’est d’ailleurs elle qui responsable du succès de Dragon ball à l’international.
Dragon Ball Z démarre une semaine après Dragon Ball, soit le 26 avril 1989 pour s’achever le 31 janvier 1996 avec son épisode 291. La série est plus lente et adapte les tomes 17 à 42 du manga.
Quinze films d’animation viennent s’y ajouter en présentant souvent des ennemis inédits. Les deux téléfilms « Le père de Son Gokû » et « L’histoire de Trunks » sont des récits canoniques présentés dans le manga. A ceci s’ajoutent trois Oav : « Le plan d’anéantissement des Saiyen » est l’adaptation du scénario d’un jeu-vidéo et a eu droit à un remake inclus dans le jeu Dragon Ball : Raging Blast 2, « Salut ! Son Gokû et ses amis sont de retour » est une histoire créée pour les 40 ans du Shônen Jump et présente le petit-frère de Vegeta, et « Episode of Bardock » adapte le court manga de Naho Ôishi qui fait suite au téléfilm sur le père de Son Gokû.
La France a bénéficié de deux films au cinémas. Le premier sorti en 1995 est en réalité la compilation des films 12 et 13, et le second paru en 1996 et regroupe les films 10 et 11. Ne voulant renoncer à la licence Dragon Ball, la Toei décide de poursuivre l’aventure juste après la fin de Dragon Ball Z par le biais de Dragon Ball GT, série entamée le 7 janvier 1996 et terminée le 19 novembre 1997 avec 64 épisodes. La série ne s’est que peu développée et n’a eu droit qu’à un téléfilm en guise de supplément, ce dernier se déroulant 100 ans après la dernière aventure de Gokû.
Le revival de l’anime démarre avec Dragon Ball Kai, nomme en occident Dragon Ball Z Kai, une série qui entame la remasterisation en haute définition de Dragon Ball Z en supprimant tous les rajouts faits par rapport au manga. La série débute en avril 2009 avec une première partie en 98 épisodes qui adapte les sagas Saiyen, Freezer et Cell avant de s’achever en mars 2011. En avril 2014, la série reprend pour plus d’un an. Toutefois, la Toei a créé deux versions, l’une étant destinée au Japon et l’autre pour l’international. La version que nous connaissons en France se nomme ainsi Dragon Ball Z Kai : The final chapters et comporte des génériques inédits mais aussi une bande originale différente par rapport à la version nippone ainsi que sept épisodes fillers qui furent conservés. Au final, la série intégrale est de 159 épisodes au Japon contre 166 à l’international.
En plus de leur "adaptation" ces imbéciles de Glénat publiaient les mangas en "retournant" les pages pour changer le sens de lecture. Pour le "Salut ! Son Gokû et ses amis sont de retour" ouais je considère que c'est un film, il était diffusé lors d'une tournée Jump Super Anime Tour, donc projection, donc film avant d'être en vidéo à la vente.
Pour le crossover avec Dr Slump, il y a eu d'autres épisodes dans la série Slump de 97 (c'est incompréhensible que cette série ne soit pas dispo en France, mais vous avez les eps crossover de fansubbé en fr).
Le telefilm GT ouais c'est un "supplément" si on veut, c'est pas un rajout aprés la série, même si ça se déroule chronologiquement à la fin, il a était diffusé pendant la série (au début de l'arc Super C-17).
Et pour le "remaster" de Dragon Ball Kai, ça supprime (certain) fillers et passages à rallonge, mais des passages violents sont censurés et l'image en tronqué en haut et en bas (pour passer du 4:3 au 16:9), aucun intérêt ce truc. Pour le nom des versions (je suis pas du tout spécialiste de Kai), il me semble que notre (enfin a version occidentale) s'appelle Dragon Ball Z Kai, avec un Z et la version jap Dragon Ball Kai, et sa couvre jusqu'à la fin des Cell games. A la demande des occidentaux, la 2eme partie (quand Gohan est grand, avec Majin Boo etc...) a été aussi remasterisée (et raccourcie) c'est celle-là qu'on appelle Dragon Ball Z Kai: The Final Chapters (en occident), et il n'y a pas le même nombre d'épisodes que sur version Kai japonaise
Et pour ceux qui veulent tout (re)mater, en essayant de placer les trucs non canon dans l'ordre etc..., j'avais fait un blabla (c'était surtout pour moi à la base, je suis sympa mais bon ^^) :
yanssou y aussi le fait qu'on a une version de Kai (la z version) qui a la bande son original de z et pas la nouvelle de Kai (sauf pour les opening je crois)
Dragon Ball et Dragon Ball z c’est cette richesse dans le scénario, la musique, les personnages, l’animation et les graphismes qui font que c’est toujours top et mémorable.
Qu’est ce que j’ai kiffé.
Pour le crossover avec Dr Slump, il y a eu d'autres épisodes dans la série Slump de 97 (c'est incompréhensible que cette série ne soit pas dispo en France, mais vous avez les eps crossover de fansubbé en fr).
Le telefilm GT ouais c'est un "supplément" si on veut, c'est pas un rajout aprés la série, même si ça se déroule chronologiquement à la fin, il a était diffusé pendant la série (au début de l'arc Super C-17).
Et pour le "remaster" de Dragon Ball Kai, ça supprime (certain) fillers et passages à rallonge, mais des passages violents sont censurés et l'image en tronqué en haut et en bas (pour passer du 4:3 au 16:9), aucun intérêt ce truc. Pour le nom des versions (je suis pas du tout spécialiste de Kai), il me semble que notre (enfin a version occidentale) s'appelle Dragon Ball Z Kai, avec un Z et la version jap Dragon Ball Kai, et sa couvre jusqu'à la fin des Cell games. A la demande des occidentaux, la 2eme partie (quand Gohan est grand, avec Majin Boo etc...) a été aussi remasterisée (et raccourcie) c'est celle-là qu'on appelle Dragon Ball Z Kai: The Final Chapters (en occident), et il n'y a pas le même nombre d'épisodes que sur version Kai japonaise
Et pour ceux qui veulent tout (re)mater, en essayant de placer les trucs non canon dans l'ordre etc..., j'avais fait un blabla (c'était surtout pour moi à la base, je suis sympa mais bon ^^) :
Listing / chronologie Dragon Ball / Z / GT / Super
https://www.gamekyo.com/blog_article418263.html
ippoyabuki Oui c'est juste pour montrer les différences entre les deux.
amassous Bonne lecture
Qu’est ce que j’ai kiffé.
tynokarts quelle époque !