Un article du Monde que j'ai vu passer sur Facebook. Petite précision, l'article date de 2011
"A la fin du XIXe siècle, Paris était la capitale mondiale de la caricature religieuse"
Le Monde.fr | 21.11.2011 à 15h21 • Mis à jour le 06.04.2013 à 21h11 | Propos recueillis par Soren Seelow
Un Dieu cyclope, des anges à cornes de démon, un jeu de main sur la croix... Le christianisme vu par Prévert. Un Dieu cyclope, des anges à cornes de démon, un jeu de main sur la croix... Le christianisme vu par Prévert. | DR
Ces dernières années, et singulièrement les semaines passées, les scandales provoqués par des images jugées blasphématoires se sont multipliés. Benetton, Charlie Hebdo, Golgota Picnic, Castellucci, Piss Christ... ils concernent pour la plupart la religion chrétienne, et dans une moindre mesure l'islam. Quelle est l'origine du blasphème ? Pourquoi la caricature religieuse, si riche dans l'occident chrétien, est-elle mal acceptée par les héritiers d'autres civilisations ? Eléments de réponse avec François Bœspflug, professeur d'histoire des religions à la Faculté de Théologie Catholique de l'Université Marc Bloch de Strasbourg.
Dominicain, spécialiste d'iconographie chrétienne, François Bœspflug est l'auteur de Dieu et ses images, une histoire de l'éternel dans l'art (Bayard, 2011) et de Caricaturer Dieu ? Pouvoirs et dangers de l'image (Bayard, 2006). Certains de ses cours sont en ligne, dont "Dieu dans les arts visuels : normes et pratiques des monothéismes abrahamiques".
Quel est le statut de la représentation de dieu dans les trois religions monothéistes ?
L'histoire de la représentation du divin plonge dans l'antiquité. La religion juive se distingue très vite des religions avoisinantes, qui possèdent toutes des images de divinités dans leurs temples. Des dieux qui apprécient qu'on les toilette, qu'on les nourisse, en échange de quoi ils assurent la protection de la cité dans une sorte de troc.
La religion juive rompt avec tout ça. Son dieu n'a aucun besoin. Ce qui coupe l'herbe sous le pied à la représentation du divin. Il n'y a donc aucune représentation cultuelle ni figurative de Yavé, y compris à des fins pédagogiques. L'islam a hérité de cette interdiction stricte. Il n'y a donc pas de scandale autour de l'image de dieu, puisqu'il n'y a pas d'image.
Après quelques siècles d'interdiction, le christianisme a fini par suivre une histoire différente en raison de l'incarnation. Le verbe de dieu ayant pris chair dans le Christ à travers la vierge Marie, il n'y a plus d'obstacle métaphysique à en faire le portrait puisque Dieu, en lui, sort de l'invisibilité et se laisse voir et toucher.
Le christianisme a donc suivi une voie iconophile là où la religion juive est abstinente, tandis que l'islam est contre la représentation de tout être animé. Le christianisme est amoureux des images, et c'est son talon d'Achille, qui l'expose par nature aux moqueries. Qui n'a pas d'image ne risque pas d'être blasphémé. L'image de Dieu en homme âgé est une donnée fondamentale de l'histoire de la mentalité occidentale.
A quelle époque apparaissent les caricatures religieuses ?
Au cours des années 500 et 600, les images du Christ en tant que Dieu et Pantocrator [représenté sous forme de souverain, NDLR] se répandent. Mais pendant plus d'un millénaire, personne n'ose attenter à l'image de dieu, du Christ ou de la vierge à l'enfant. Il existe beaucoup de blasphème de l'ordre du dire, mais en images, aucun. Il y a bien quelques attentats contre des images existantes, mais aucune production, qui est passible de châtiments corporels.
La double tête du pape et du diable, vers 1600 (anonyme) - Huile sur bois, Utrecht, Riksmuseum. | anonyme
Les premières images blasphématoires apparaissent beaucoup plus tard. Le grand tournant se situe dans les années 1870, avec le peintre belge Félicien Rops et sa relecture de la tentation de Saint-Antoine. Sur cette toile, une femme nue remplace le Christ sur le crucifix pour tenter Saint-Antoine. Cette peinture ouvre une carrière fantastique pour le crucifix dérisionnel et l'image blasphématoire, des dessins d'Eisenstein à Bettina Rheims en passant par Prévert (voir image en tête d'article) ou Jean Effel.
La tentation, de Félicien Rops. | Félicien Rops
On peut encore citer ce Christ en érection devant Madeleine (Le Calvaire, Félicien Rops) :
Le calvaire, par Félicien Rops. | Félicien Rops
A partir de ces années, Paris devient la capitale mondiale de la caricature religieuse. On voit apparaître des images de la vierge Marie enceinte un siècle avant l'affiche du film Je vous salue Marie, de Jean-Luc Godard, en 1985. Les libre-penseurs influencés par le positivisme ou encore Marx vont alimenter un début de rejet de l'église catholique assez virulent à Paris et en Belgique, qui va ensuite s'étendre à toute l'Europe. Ces idées seront ensuite relayées par les maîtres du soupçon, Nietzsche, Freud... La caricature devient un bien commun de l'Europe occidentale avec un leadership français. A la veille de la guerre de 1914-1918, on ne comptait pas moins de 114 revues de caricatures anticléricales en France.
Fruit de la laïcisation des sociétés européennes, la fin du XIXe et le XXe siècle sont marqués par une perte d'égard contractuel pour l'image de Dieu. Celle-ci est considérée comme un patrimoine disponible, un simple fonds d'archives. Chacun en use à sa guise. Dans ce dernier segment de l'histoire iconique de Dieu prédomine une sorte de remake, ludique, moqueur, parfois féroce.
Notre société a choisi d'en finir avec la police des images. Elle censure l'idée même de la censure, et tient le blasphème pour une notion obsolète. On ne mesure pas assez à quel point cette situation est insolite dans l'histoire des civilisations. Cela ne s'était jamais vu, dans aucune société humaine.
Ce goût de l'image blasphématoire se retrouve-t-il dans l'ensemble du monde chrétien ?
Il y a une ligne de fracture géographique. Les Balkans, la Grèce, la Russie et a fortiori le Proche-Orient ne s'autorisent pas ce genre de facéties. C'est un trait caractéristique du catholicisme latin. Les Chrétiens d'Orient sont beaucoup plus attachés à l'image du Christ. L'image fait nécessairement partie de leur vie. En Occident, l'image, comme disait Bossuet, est un adiaphoron : à chacun de décider s'il en veut ou pas, c'est indifférent. Il est donc logique que le christianisme y soit plus caricaturé. Les chrétiens ont donc appris à faire le dos rond, en dehors de quelques groupuscules.
Le blasphème est donc loin d'être universel, on ne se permet pas ça ailleurs. En Egypte ancienne, en Inde ou dans un pays bouddhiste, il faut se lever tôt pour trouver un caricaturiste du divin...
Dieu ne peut évidemment pas être offensé. Les hommes ont inventé cette histoire pour se donner de l'importance et s'imposer des interdits. Sur le plan métaphysique, c'est ridicule. Mais on peut éventuellement considérer que nous ne nous grandissons pas en insultant dieu.
Quelle est l'origine du blasphème ?
C'est un mot grec, qui signifie "parler en mal d'une réalité". Et le phénomène est en effet né dans la Grèce antique. C'est le seul point de l'histoire de l'humanité où on a trouvé trace d'une critique des dieux locaux par les locaux. Sur les vases, on trouve le souvenir de ces caricatures. Les dieux sont décrits comme fripons, menteurs, volage... Socrate s'en moquait. Mieux valait la raison et la philosophie. C'est donc un héritage de cette période de la civilisation qui est ressorti dans l'ère moderne du fait de la transformation du pacte social hérité de la chrétienté.
Ces scandales touchent le christianisme, dans une moindre mesure l'islam, rarement la religion juive. Au début des années 1990, un sketch des Nuls, "Royal rabbin", n'avait pas fait polémique. Serait-il encore possible aujourd'hui ?
En France, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) est très prompt à monter au créneau. S'il y avait pour le catholicisme une instance aussi réactive que le CRIF, il n'y aurait pas toutes ces affaires. Le CRIF bénéficie d'une représentativité incontestable au sein de la communauté juive, tandis que les groupuscules intégristes catholiques ne représentent qu'eux-mêmes. Il y a en outre en Europe occidentale une culpabilité [vis-à-vis de la Shoah] qui empêche en quelque sorte toute caricature de la religion juive.
Cependant, au Caire, à Bagdad, Damas ou Téhéran, des caricatures sur la religion juive, issues du répertoire occidental, circulent. Elles s'attaquent aux rabbins, aux rouleaux de la thora ou encore à des scènes bibliques. Elles visent aussi bien le peuple juif que ses institutions religieuses, mais il est notable qu'elles ont un caractère raciste que n'ont pas les images blasphématoires visant le christianisme en occident. Ces caricatures ont été étudiées dans un ouvrage de référence : Au nom de l'antisionisme. L'image des Juifs et d'Israël dans la caricature depuis la seconde Intifada (J. Kotek, D. Kotek, Bruxelles, 2003, 2005).
Pour en revenir au sketch des Nuls, il est clair qu'on assiste à un recul du seuil de tolérance. La seconde intifada a peut-être réveillé la crainte d'un retour de l'antisémitisme et donc une certaine forme de prudence. Mais même les caricatures anti-chrétiennes sont aujourd'hui beaucoup plus "soft" qu'au début du XXe siècle.
La liberté de ton face à la religion se serait donc émoussée ?
Le contenu des caricatures antireligieuses n'est pas plus salé, pas plus offensif qu'à la fin du XIXe siècle, il le serait même plutôt moins. En revanche, même édulcoré, les actes dérisionnels ont une audience démultipliée avec l'avènement de la diffusion de masse. Cela s'étale partout. L'intensité n'a pas changé, mais la diffusion, oui. Et si la plupart des gens n'y voient rien à redire, beaucoup se sentent blessés.
A préciser aussi que le Blasphème est supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Donc juif Musulman et Chrétiens la France vous plait pas la laïcité vous emmerdes vous dégagez point barre !
Et je citerais De Gaulle
"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est parce qu'elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quant elle ne fournis que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs."
Ces derniers évènements sont et seront de toute façons récupérés et interprétés de différentes manières et en fonction de différent intérêts.
J'ai été surpris en bien de voir que beaucoup de gens (pas tous, hélas) ne faisaient pas l'amalgame entre la plupart des gens liés à une religion (qui est surtout une culture) qui sont sans danger, car souhaitant la paix et participer globalement au mieux être collectif (bénéfique pour eux-même aussi) avec ceux qui sont prêts à tout (et donc le pire) pour satisfaire leurs fantasmes.
Ces abrutis qui ont fait ces attentats n'ont pas aidé "l'islam" , mais aidé ceux qui souhaitent cette pseudo-guerre de civilisations qui n'existe que dans la tête des extrémistes, car les gens normaux, eux, souhaiteront toujours se passer de ces stupides et très dangereux conflits.
Pour la France, il en va avant tout de la responsabilité de ceux qui ont permis au chômage de toujours s'amplifier, créant le désarroi social.
Ceux qui n'ont pas cherché à désenclaver les "cités" , créant de ce fait une rupture de dialogue et de compréhension.
Ceux qui ont fait la guerre pour de mauvaises raisons (mais de bons prétextes en guise d'argument séducteurs, de type: faire la guerre dans d'autres pays pour la démocratie (avec pétrole et minerais, c'est mieux) ou provoquer la guerre "sans l'aimer" (comble de l'hypocrisie).
Tout ceci (parmi bien d'autres actions envenimant les choses)n'a fait que construire le terrain miné sur lequel on évolue aujourd'hui.
Ces gens dangereux, d'où qu'ils soient (de banlieue, du gouvernement, de la finance, du coin de la rue) sont les principaux moteurs de cette montée de tension.
C'est alors à nous de ne pas faire leur jeu et de ne pas tomber dans cette pseudo-guerre de civilisation, qui ne concerne en réalité qu'une minorité de gens belliqueux et pas le reste de la population qui en général en fait les frais.
Car que ce soit par le biais des attentats et des patriot acts qui en découlent, c'est le peuple dans son ensemble, de tous les bords, de toutes les religions (sauf les plus puissants qui eux sont épargnés) qui subit.
Le patriot act aux US a-t-il fait disparaître Al-Qaïda ? Pas le moindre du monde, ce groupe n'a jamais été aussi puissant (d'ailleurs,la "France" les a soutenu et utilisés en Lybie)...
Par contre les lois de protections civiles ont chuté outre-atlantique et nul n'est à l'abri des emprisonné sans aucun jugement ni mandat.
Ce sont donc des extrémistes ayant le pouvoir de le faire qui stimulent ces conflits et qui nous (les civils, les gens du peuple) prennent en otage quant à l'obligation de choisir un camp de manière manichéenne (sans débat, donc) et qui en plus nous mettent en première ligne de tous les dangers (venant de part et d'autre).
Non à ces guerres absurdes, non à la coercition qui ne touche en réalité que les petits.
-à la place:
oui à une vraie politique de travail, de vraie éducation (sans un nombre grandissant d'analphabètes comme aujourd'hui), de vrai travail collectif (plutôt que ce à quoi nous assistons aujourd'hui: une division programmée de tout le monde en tout petits groupes d'intérêts fermés: cathos, juifs, musulmans, homos, bis, fonctionnaires, droite, gauche, jeunes, vieux etc etc ... à la diviser pour mieux régner).
Ces évènements ont montré qui beaucoup de gens avaient toujours du bon sens et faisaient la part des choses sans être hystériques ou binaires.
On devrait plus souvent les faire passer dans les médias, ça changerait de la culture unique à laquelle on est habituelle confronté.
La parole doit être reprise par le peuple, il n'est visiblement et au final pas plus con que ses "élites" qui pensent habituellement pour lui.
np3228kazuma quelle honte ton commentaire ,sincèrement ... L'injure publique est également un délit
L'injure publique est un délit qui relève du tribunal correctionnel, l'injure non publique est une contravention qui relève du tribunal de police.
Injure publique
L'injure publique est une injure pouvant être entendue ou lue par un public inconnu et imprévisible. C'est-à-dire par un nombre indéterminé de personnes étrangères aux deux protagonistes et sans liens étroits entre elles.
C'est le cas d'une injure prononcée en pleine rue, publiée dans un journal ou sur Internet.
Le fait qu'une injure ait été prononcée dans un lieu fermé n'en fait pas une injure non publique. Une injure criée dans une cour d'immeuble parce qu'elle peut être entendue par tous les occupants (qui ne se connaissent pas forcément) et leurs invités est une injure publique.Injure publique
L'injure publique est punissable par une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €.
Si c'est une injure raciste, sexiste, homophobe ou contre les handicapés, la peine encourue est de 6 mois de prison et de 22 500 € d'amende, qu'elle ait été prononcée à l'égard d'une personne désignée ou d'un groupe de personnes (telle ou telle communauté, nationalité...).
Ces derniers évènements sont et seront de toute façons récupérés et interprétés de différentes manières et en fonction de différent intérêts.
J'ai été surpris en bien de voir que beaucoup de gens (pas tous, hélas) ne faisaient pas l'amalgame entre la plupart des gens liés à une religion (qui est surtout une culture) qui sont sans danger, car souhaitant la paix et participer globalement au mieux être collectif (bénéfique pour eux-même aussi) avec ceux qui sont prêts à tout (et donc le pire) pour satisfaire leurs fantasmes.
Ces abrutis qui ont fait ces attentats n'ont pas aidé "l'islam" , mais aidé ceux qui souhaitent cette pseudo-guerre de civilisations qui n'existe que dans la tête des extrémistes, car les gens normaux, eux, souhaiteront toujours se passer de ces stupides et très dangereux conflits.
Pour la France, il en va avant tout de la responsabilité de ceux qui ont permis au chômage de toujours s'amplifier, créant le désarroi social.
Ceux qui n'ont pas cherché à désenclaver les "cités" , créant de ce fait une rupture de dialogue et de compréhension.
Ceux qui ont fait la guerre pour de mauvaises raisons (mais de bons prétextes en guise d'argument séducteurs, de type: faire la guerre dans d'autres pays pour la démocratie (avec pétrole et minerais, c'est mieux) ou provoquer la guerre "sans l'aimer" (comble de l'hypocrisie).
Tout ceci (parmi bien d'autres actions envenimant les choses)n'a fait que construire le terrain miné sur lequel on évolue aujourd'hui.
Ces gens dangereux, d'où qu'ils soient (de banlieue, du gouvernement, de la finance, du coin de la rue) sont les principaux moteurs de cette montée de tension.
C'est alors à nous de ne pas faire leur jeu et de ne pas tomber dans cette pseudo-guerre de civilisation, qui ne concerne en réalité qu'une minorité de gens belliqueux et pas le reste de la population qui en général en fait les frais.
Car que ce soit par le biais des attentats et des patriot acts qui en découlent, c'est le peuple dans son ensemble, de tous les bords, de toutes les religions (sauf les plus puissants qui eux sont épargnés) qui subit.
Le patriot act aux US a-t-il fait disparaître Al-Qaïda ? Pas le moindre du monde, ce groupe n'a jamais été aussi puissant (d'ailleurs,la "France" les a soutenu et utilisés en Lybie)...
Par contre les lois de protections civiles ont chuté outre-atlantique et nul n'est à l'abri d'être emprisonné sans aucun jugement ni mandat.
Ce sont donc des extrémistes ayant le pouvoir de le faire qui stimulent ces conflits et qui nous (les civils, les gens du peuple) prennent en otage quant à l'obligation de choisir un camp de manière manichéenne (sans débat, donc) et qui en plus nous mettent en première ligne de tous les dangers (venant de part et d'autre).
Non à ces guerres absurdes, non à la coercition qui ne touche en réalité que les petits.
-à la place:
oui à une vraie politique de travail, de vraie éducation (sans un nombre grandissant d'analphabètes comme aujourd'hui), de vrai travail collectif (plutôt que ce à quoi nous assistons aujourd'hui: une division programmée de tout le monde en tout petits groupes d'intérêts fermés: cathos, juifs, musulmans, homos, bis, fonctionnaires, droite, gauche, jeunes, vieux etc etc ... à la diviser pour mieux régner).
Ces évènements ont montré que beaucoup de gens avaient toujours du bon sens et faisaient la part des choses sans être hystériques ou binaires.
On devrait plus souvent les faire passer dans les médias, ça changerait de la culture unique à laquelle on est habituellement confronté.
La parole doit être reprise par le peuple, il n'est visiblement et au final pas plus con que ses "élites" qui pensent habituellement pour lui.
Donc juif Musulman et Chrétiens la France vous plait pas la laïcité vous emmerdes vous dégagez point barre !
Et je citerais De Gaulle
"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est parce qu'elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quant elle ne fournis que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs."
A bon entendeur salut
J'ai été surpris en bien de voir que beaucoup de gens (pas tous, hélas) ne faisaient pas l'amalgame entre la plupart des gens liés à une religion (qui est surtout une culture) qui sont sans danger, car souhaitant la paix et participer globalement au mieux être collectif (bénéfique pour eux-même aussi) avec ceux qui sont prêts à tout (et donc le pire) pour satisfaire leurs fantasmes.
Ces abrutis qui ont fait ces attentats n'ont pas aidé "l'islam" , mais aidé ceux qui souhaitent cette pseudo-guerre de civilisations qui n'existe que dans la tête des extrémistes, car les gens normaux, eux, souhaiteront toujours se passer de ces stupides et très dangereux conflits.
Pour la France, il en va avant tout de la responsabilité de ceux qui ont permis au chômage de toujours s'amplifier, créant le désarroi social.
Ceux qui n'ont pas cherché à désenclaver les "cités" , créant de ce fait une rupture de dialogue et de compréhension.
Ceux qui ont fait la guerre pour de mauvaises raisons (mais de bons prétextes en guise d'argument séducteurs, de type: faire la guerre dans d'autres pays pour la démocratie (avec pétrole et minerais, c'est mieux) ou provoquer la guerre "sans l'aimer" (comble de l'hypocrisie).
Tout ceci (parmi bien d'autres actions envenimant les choses)n'a fait que construire le terrain miné sur lequel on évolue aujourd'hui.
Ces gens dangereux, d'où qu'ils soient (de banlieue, du gouvernement, de la finance, du coin de la rue) sont les principaux moteurs de cette montée de tension.
C'est alors à nous de ne pas faire leur jeu et de ne pas tomber dans cette pseudo-guerre de civilisation, qui ne concerne en réalité qu'une minorité de gens belliqueux et pas le reste de la population qui en général en fait les frais.
Car que ce soit par le biais des attentats et des patriot acts qui en découlent, c'est le peuple dans son ensemble, de tous les bords, de toutes les religions (sauf les plus puissants qui eux sont épargnés) qui subit.
Le patriot act aux US a-t-il fait disparaître Al-Qaïda ? Pas le moindre du monde, ce groupe n'a jamais été aussi puissant (d'ailleurs,la "France" les a soutenu et utilisés en Lybie)...
Par contre les lois de protections civiles ont chuté outre-atlantique et nul n'est à l'abri des emprisonné sans aucun jugement ni mandat.
Ce sont donc des extrémistes ayant le pouvoir de le faire qui stimulent ces conflits et qui nous (les civils, les gens du peuple) prennent en otage quant à l'obligation de choisir un camp de manière manichéenne (sans débat, donc) et qui en plus nous mettent en première ligne de tous les dangers (venant de part et d'autre).
Non à ces guerres absurdes, non à la coercition qui ne touche en réalité que les petits.
-à la place:
oui à une vraie politique de travail, de vraie éducation (sans un nombre grandissant d'analphabètes comme aujourd'hui), de vrai travail collectif (plutôt que ce à quoi nous assistons aujourd'hui: une division programmée de tout le monde en tout petits groupes d'intérêts fermés: cathos, juifs, musulmans, homos, bis, fonctionnaires, droite, gauche, jeunes, vieux etc etc ... à la diviser pour mieux régner).
Ces évènements ont montré qui beaucoup de gens avaient toujours du bon sens et faisaient la part des choses sans être hystériques ou binaires.
On devrait plus souvent les faire passer dans les médias, ça changerait de la culture unique à laquelle on est habituelle confronté.
La parole doit être reprise par le peuple, il n'est visiblement et au final pas plus con que ses "élites" qui pensent habituellement pour lui.
L'injure publique est un délit qui relève du tribunal correctionnel, l'injure non publique est une contravention qui relève du tribunal de police.
Injure publique
L'injure publique est une injure pouvant être entendue ou lue par un public inconnu et imprévisible. C'est-à-dire par un nombre indéterminé de personnes étrangères aux deux protagonistes et sans liens étroits entre elles.
C'est le cas d'une injure prononcée en pleine rue, publiée dans un journal ou sur Internet.
Le fait qu'une injure ait été prononcée dans un lieu fermé n'en fait pas une injure non publique. Une injure criée dans une cour d'immeuble parce qu'elle peut être entendue par tous les occupants (qui ne se connaissent pas forcément) et leurs invités est une injure publique.Injure publique
L'injure publique est punissable par une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €.
Si c'est une injure raciste, sexiste, homophobe ou contre les handicapés, la peine encourue est de 6 mois de prison et de 22 500 € d'amende, qu'elle ait été prononcée à l'égard d'une personne désignée ou d'un groupe de personnes (telle ou telle communauté, nationalité...).
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F32077.xhtml
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Je suis pour la liberté d'expression mais pourquoi s'attaquer à un groupe de personnes gratuitement au travers de ses symboles sacrées , or qu'on aurait pu tout simplement le faire passer au travers d'autres moyens. Pourquoi avoir voulu utiliser l'image sacrée du prophète chez les musulmans , pourquoi ne pas avoir utilisé un individu barbu avec une kalachnikov pour caricaturer les dérives de l'islamisme ? Surtout en connaissant le contexte géopolitique actuel, la montée de l'islamophobie en France entre autre. Ils savaient pertinemment qu'en s'attaquant au prophète , en plus d'injurier publiquement gratuitement les musulmans, ils allaient faire du buzz qui allait leur apporter davantage de notoriété et SURTOUT de l'argent .
Quand on compare les affaires Dieudonné à Charlie Hedbo on se demande où est l'égalité , où est la justice. Si on accorde la liberté totalement d'expression à l'un pourquoi on ne l'accorde pas à l'autre ? La preuve que dans ce pays tout ne tourne pas très rond
Merci famimax pour cet article
D’où j'ai insulté tu devrait consulté un ophtalmologiste tu à les yeux qui flanche garçon !
Tu m'a lu au moins le blasphème n'existe plus en tant que délit de plus si je suis athée le blasphème ne s'applique pas à moi puisque je ne crois pas.
Et les paroles que j'ai cité vienne de Charles De Gaulle lui même un grand homme qui adoré son pays la France lui au moins !
Vive la France Vive la république Français Vive la Laïcité.
*Sans va écouté la Marseillaise*
J'ai été surpris en bien de voir que beaucoup de gens (pas tous, hélas) ne faisaient pas l'amalgame entre la plupart des gens liés à une religion (qui est surtout une culture) qui sont sans danger, car souhaitant la paix et participer globalement au mieux être collectif (bénéfique pour eux-même aussi) avec ceux qui sont prêts à tout (et donc le pire) pour satisfaire leurs fantasmes.
Ces abrutis qui ont fait ces attentats n'ont pas aidé "l'islam" , mais aidé ceux qui souhaitent cette pseudo-guerre de civilisations qui n'existe que dans la tête des extrémistes, car les gens normaux, eux, souhaiteront toujours se passer de ces stupides et très dangereux conflits.
Pour la France, il en va avant tout de la responsabilité de ceux qui ont permis au chômage de toujours s'amplifier, créant le désarroi social.
Ceux qui n'ont pas cherché à désenclaver les "cités" , créant de ce fait une rupture de dialogue et de compréhension.
Ceux qui ont fait la guerre pour de mauvaises raisons (mais de bons prétextes en guise d'argument séducteurs, de type: faire la guerre dans d'autres pays pour la démocratie (avec pétrole et minerais, c'est mieux) ou provoquer la guerre "sans l'aimer" (comble de l'hypocrisie).
Tout ceci (parmi bien d'autres actions envenimant les choses)n'a fait que construire le terrain miné sur lequel on évolue aujourd'hui.
Ces gens dangereux, d'où qu'ils soient (de banlieue, du gouvernement, de la finance, du coin de la rue) sont les principaux moteurs de cette montée de tension.
C'est alors à nous de ne pas faire leur jeu et de ne pas tomber dans cette pseudo-guerre de civilisation, qui ne concerne en réalité qu'une minorité de gens belliqueux et pas le reste de la population qui en général en fait les frais.
Car que ce soit par le biais des attentats et des patriot acts qui en découlent, c'est le peuple dans son ensemble, de tous les bords, de toutes les religions (sauf les plus puissants qui eux sont épargnés) qui subit.
Le patriot act aux US a-t-il fait disparaître Al-Qaïda ? Pas le moindre du monde, ce groupe n'a jamais été aussi puissant (d'ailleurs,la "France" les a soutenu et utilisés en Lybie)...
Par contre les lois de protections civiles ont chuté outre-atlantique et nul n'est à l'abri d'être emprisonné sans aucun jugement ni mandat.
Ce sont donc des extrémistes ayant le pouvoir de le faire qui stimulent ces conflits et qui nous (les civils, les gens du peuple) prennent en otage quant à l'obligation de choisir un camp de manière manichéenne (sans débat, donc) et qui en plus nous mettent en première ligne de tous les dangers (venant de part et d'autre).
Non à ces guerres absurdes, non à la coercition qui ne touche en réalité que les petits.
-à la place:
oui à une vraie politique de travail, de vraie éducation (sans un nombre grandissant d'analphabètes comme aujourd'hui), de vrai travail collectif (plutôt que ce à quoi nous assistons aujourd'hui: une division programmée de tout le monde en tout petits groupes d'intérêts fermés: cathos, juifs, musulmans, homos, bis, fonctionnaires, droite, gauche, jeunes, vieux etc etc ... à la diviser pour mieux régner).
Ces évènements ont montré que beaucoup de gens avaient toujours du bon sens et faisaient la part des choses sans être hystériques ou binaires.
On devrait plus souvent les faire passer dans les médias, ça changerait de la culture unique à laquelle on est habituellement confronté.
La parole doit être reprise par le peuple, il n'est visiblement et au final pas plus con que ses "élites" qui pensent habituellement pour lui.