Mes p'tits lapins, je vous présente ma nouvelle vidéo tirée du livre de JM'Destroy : L’âge d’or du jeu vidéo & de la presse spécialisée. Je m'arrête aussi sur quelques magazines au passage (Micro News, Joystick), histoire de vérifier si JM'Destroy ne nous a pas raconté des inepties...
J’en profite pour présenter ma nouvelle intro, signée NLK, ex-membre d’un groupe de demomakers nommé Fanatics (Merci l'ami) !
Codée sur Amiga 1200, c’est un clin d’œil au jeu PC Engine Gunhed ! Bravo à lui pour ce codage excellent mixé avec la zique d’un shoot Amiga : Goldrunner !
Sinon pour le fan de NEC que je suis, il y a un chapitre très intéressant dédié à la PC Engine où JM Destroy raconte sa tentative d’importation officielle de la PC Engine en France ! Une chose que j'ignorais comme finalement beaucoup d'autres...
Le pitch du bouquin sorti en novembre 2017 :
Tombé dans le jeu vidéo alors qu’il n’avait que dix ans, J’m Destroy fut l'un des acteurs les plus dynamiques et les plus respectés de la presse spécialisée des années 1990-2000.
À travers son histoire personnelle, il retrace avec le soutien indéfectible de Mathilde Dalery une épopée riche, faite de rencontres étonnantes et passionnantes, d’anecdotes inédites et croustillantes qui année après année ont forgé le destin du jeu vidéo et scellé celui d'une certaine presse.
L’auteur offre ainsi un regard honnête et différent sur les vingt plus belles années du jeu vidéo. Flibustier, pigiste, rédacteur en chef puis directeur des rédactions des plus importants magazines de jeux vidéo de l’époque, il revient avec « L’âge d’or des jeux vidéo & de la presse spécialisée » sur LA période la plus imaginative, la plus effervescente et la plus florissante d'une industrie étourdissante.
De la création des magazines Joystick, Joypad, Super Power, MegaForce à celle des magazines officiels PlayStation et DreamCast, de l’arrivée des premiers ordinateurs ludiques aux consoles 8, 16 puis 32 bits, son témoignage livre une expérience "vue de l'intérieur" comme nulle part ailleurs.
Les chapitres :
- Un amour naissant
- Les premières machines
- VCS : Very Chocking System
- Console ou micro ?
- Le Centre Mondial de l'Informatique
- Et mon coeur fait Tilt !
- 1983 une année clef
- Hebdogiciel : révolutionnaire
- Vitesse supérieure
- Nouvelle machine, meme délire
- Flibustier
- Premiers pas dans la presse
- PC Engine
- L'aventure Joystick
- Destination Japon
- Shoot Again
- Las Vegas: capitale du jeu
- Nintendo Vs Sega
- L'arrivée d'AHL
- Nouveaux concepts, nouveaux jeux
- Sous les drapeaux
- Super Power
- Des bugs dans la presse
- Correspondants, mes amours...
- Ambiance et bonne humeur
- Guerre technologique
- Une presse en mutation
- Une nouvelle ère
- Sony Vs Nintendo
- Here comes a new challenger
- Dernier round
- La fin d'un monde
- Que sont-ils devenus ?
Alors oui je sais le terme "jaquette" est un peu suranné ! Certains jeunes qui tombent ici par hasard doivent même penser que je parle de fringues... Aujourd'hui on parle de "cover" pour nommer l'illustration principale d'une boîte de jeu. On parle même de "Box Art" pour désigner l'oeuvre qui a été réalisée pour inviter le client à se pencher sur le jeu en question. Ouais mais moi j'aime bien le terme "jaquette" alors bande de sauvageons laissez moi tranquille avec vos "cover" et parlons plutôt des artistes qui les créent !
Au programme :
- Boris Vallejo mais également sa compagne : Julie Bell
- William Roger Dean
- Tom DuBois
- Moebius aka Jean Giraud
- Bob Wakelin
- Bengus aka Gouda Cheese
- Yoshitaka Amano
- Ron Bradford et Steve Lehner
Après la NeoGeo Mini et la Super Famicom Mini, on reste dans les petits bidules nostalgiques vendus super chers avec la PlayStation Classic !
A vous les joies des cinématiques venues tout droit d'une autre époque, un temps insouciant où l'on s'extasiait de voir des images de synthèse débouler sur nos consoles de salon...
La PlayStation Classic (プレイステーション クラシック) est une console de jeux vidéo dédiée (c'est à dire complètement fermée au niveau de son architecture) développée par Sony Interactive Entertainment sur le modèle de la première console du constructeur, la PlayStation, sortie en 1994.
La PlayStation Classic est sortie dans nos contrées début décembre 2018 et espère surfer sur la vague de nostalgie qui touche des millions de trentenaires et de quadragénaires sur terre. Ces mêmes qui marmonnent "c'était mieux avant" mais qui après avoir lancé deux jeux rétro, éteignent la console et se disent "merde j'ai parlé trop vite, je vais quand même retourner à Red Dead Redemption 2".
Bon d'un autre côté on ne peut pas en vouloir à Sony... Nintendo a écoulé plus de 10 millions de consoles de sa gamme Mini (encore un effort et la gamme Mini va surpasser les ventes de Wii-U), Sony ne va pas dire non à quelques brouettes de brouzoufs supplémentaires.
À l'instar de la NES Mini et de la Super NES Mini, la PlayStation Classic contient vingt jeux préinstallés. Elle est 80 % plus petite que son modèle en termes de volume, dispose d'une sortie vidéo HDMI, fonctionne avec deux manettes PlayStation de type standard reliées par USB et est alimentée via un port micro USB.
Elle contient 20 jeux : Battle Arena Toshinden - Cool Boarders 2 - Destruction Derby - Final Fantasy VII - Grand Theft Auto - Intelligent Qube - Jumping Flash - Metal Gear Solid - Mr Driller - Oddworld : L'Odyssée d'Abe - Rayman - Resident Evil Director's Cut - Revelations: Persona - Ridge Racer Type 4 - Super Puzzle Fighter II Turbo - Syphon Filter - Tekken 3 - Tom Clancy’s Rainbow 6 - Twisted Metal - Wild Arms.
Ouais je sais c'est honteux, il y a pas mal de daubes et il manque quelques jeux cultes...
C'est un oubli que vous étiez peu à me pardonner : j'ai évoqué la version internationale de la Neo Geo Mini sans la comparer à son homologue japonaise qui ne dispose pourtant pas du même catalogue de jeux...
Quatorze titres ont été changés entre les deux versions et forcément ça change la donne pour qui aime ce genre de petit gadget commémoratif (mais onéreux).
Jeux exclusifs Neo Geo Mini International : Ghost Pilots - Football Frenzy - Magician Lords - Metal Slug X, 4 et 5 - King of the Monsters 1 - Crossed Swords - Robo Army - Mutation Nation - last resort - Shock Troopers 1 - Blues Journey - 3 count Bout
Jeux exclusifs Neo Geo Japan : KOF 94 + 96 + 99 + 01 + 03 - Top Hunter - Ninja Commando - Burning Fight - Cyber Lip - Real Bout Fatal Fury 2 - Twinkle Star Sprites - Agressors of Dark Combat - Alpha Mission 2 - The Last Blade
Je rectifie donc le tir en vous présentant cette machine.
Mes petits lapins, sortez vos mouchoirs, je vais vous narrer aujourd’hui une histoire triste, une histoire douloureuse : celle d’un jeu qui n’est jamais sorti dans le commerce ! En l’occurence Liquid Kids, prévu sur Amiga et développé par Ocean France. C'est le drame dans les chaumières ! Mais ce titre connut un étrange rebondissement il y a une quinzaine d’années !
Imaginez la souffrance à l’époque : Les joueurs l’attendent impatiemment, la larme sur la joue et les yeux plein d’espoir, ils feuillettent frénétiquement leur magazine de jeux favori en quête d’une petite news, même dans un coin de page ou a minima une simple date de sortie.
Pas la peine de tergiverser, si les journalistes n’en parlent plus, c’est que c’est mal engagé….
Et les joueurs ne voyant rien venir au fil des mois se résignent… Certains protestent et en signe de mécontentement brûlent quelques Atari ST… Mais rien n’y fait… Le projet est abandonné par l’éditeur, il sombre dans les oubliettes vidéoludiques.
Dès lors le joueur déçu et accablé abandonne les jeux vidéo et se consacre au tennis de table ou à la peinture sur soie. D’autres, comme moi, lance une chaîne de retrogaming et pleure devant la beauté de ces pixels venues d’une époque aujourd’hui révolue et mène des pseudos enquêtes qui n’en sont finalement pas sur des jeux qui ne parlent plus aux jeunes générations.
Je vais donc vous narrer aujourd'hui l'incroyable destinée de Liquid Kids, hit d'arcade de Taito, dans la pure lignée des New Zealand Story et autre Rainbow Islands, convertit sur la fabuleuse PC Engine et qui était également prévu sur Amiga. Cerise sur le gâteau, c'était les frenchies d'Ocean France qui étaient chargés de le développer...
Tu as un Amiga 600 (ou un 1200) et tu aimerais de nouveau caresser ses touches délicates et titiller sa souris charnue ? Malheureusement même si le son du lecteur de disquette est mélodieux, tu es un peu fainéant sur les bords et tu n'aimes pas charger des disquettes pendant des plombes pour jouer... Ne t'inquiète pas, j'ai la solution à ton problème...
Mes petits lapins, nous allons parler aujourd’hui de l’Arcade Game Selector pour Amiga !
A vous les joies infinies de cette formidable machine aux graphismes et aux sons incroyables ! Hé oui à la fin des années 80, l’Amiga c’était déjà l’an 2000.
Alors d’emblée je tiens à m’excuser pour le format 16/9 de cette vidéo mais comme vous allez le voir avec la petite fenêtre qui va apparaitre de temps à autre sur le côté inférieur gauche de l’écran, le signal péritel de mon Amiga 1200 est converti en signal HDMI 720p. J’en suis désolé mais c’est comme ça, la vie est parfois cruelle.
Arcade Game Selector est un utilitaire qui permet de lancer ces jeux WHDLoad sans démarrer le WorkBench. Initialement, il ne fonctionnait que sur Amiga AGA (c'est-à-dire Amiga 1200 et 4000, les seuls à être équipés du chipset AGA) et n’avait pas été mis à jour depuis un moment.
Tomcat666, un membre d’EAB (English Amiga Board) s’est attelé à le « moderniser » de façon à le faire fonctionner sur Amiga 600 et donc le chipset OCS (qui n’a rien à voir avec le bouquet de chaîne de télévision).
Ainsi avec une carte Compact Flash équipée d'une nappe IDE et l'Arcade Game Selector, vous pouvez avoir accès à une bonne partie de la ludothèque Amiga... Le tout pour une vingtaine d'euros...
Mes petits lapins, aujourd’hui je vais sortir des sentiers battus du retro gaming que j'affectionne tout particulièrement pour vous parler d’une série que j’aime tout particulièrement : Red Dead !
Alors j’en vois certains au fond qui grommellent « ouais c’est pas du retrogaming, c’est un jeu trop actuel ! Pourquoi tu te fourvoies dans ce type de vidéo ? Nous on veut des vieux trucs des années 80 ! ».
Et puis cette série n’a nullement besoin de la moindre pub, ni qu’on lui consacre du temps, il y a des millions de vidéos sur le sujet, on y retrouve les Pour, les Contre et les « moi je m’en fous je joue à FIFA »
Certaines vidéos, très abouties dans leur réalisation, décortiquent le jeu dans ses moindres détails, on nous fait des comparatifs techniques sur le rendu SDR vs HDR, on nous recense les bugs comme le fameux canasson qui disparait pour devenir le cheval invisible (mais qui fait quand même des cacas bien visibles) ou encore le personnage qui se retrouve au beau milieu d’une table de saloon comme si ses particules corporelles étaient imbriquées dans la matière.
Bref il semble que tout a été dit sur ce jeu attendu depuis huit ans par des cohortes de fans aussi impatients que des midinettes en fleur le soir de leur première pyjama party chez Sandy !
Ils ont sans doute raison mais vous le savez aussi si vous êtes un habitué de la chaîne, je ne parle pas que de retrogaming, il m’arrive parfois de vagabonder sur des terres inconnues et d’y commettre des inepties en tout genre.
Sur Gunhed TV je parle de choses que j’aime et comme j’aime cette série, il est difficile pour moi d’en faire l’impasse car ce jeu a consommé pas mal d’heures de ma humble vie sociale. Et puis vous allez le constatez si vous poursuivez cette vidéo, je vais réussir à y insérer de la PC Engine, de l’Amiga, de la Dreamcast et même de la NES !
Et puis le premier jeu de la série Red Dead nommé Red Dead Revolver est sorti il y 14 ans sur PS2 et Xbox, alors on peut considérer ça comme une vieille franchise des jeux vidéo ! Dans l’absolu la PlayStation 2 et la première Xbox, on est dans le retrogaming !
A travers la découverte du coffret collector, je vous invite à une petite promenade à cheval du côté de Valentine ou à venir boire un coup à Saint Denis...
Nous allons évoquer aujourd’hui la Neo Geo Mini, émanation actuelle de la légendaire borne d’arcade Neo Geo MVS et de son pendant domestique : la console AES. Mais pour les plus jeunes qui ne nous lisent pas, rappelons ce qu’était la Neo Geo...
Le concept de l’époque était tout simplement dingue et résumé dans le slogan japonais : SUGOI GEMU O TSURETE KAERO ! Que l’on pourrait traduire par « Ramenons de super jeux à la maison ! » En l’occurrence des jeux d’arcade !
Le 26 avril 1990 sort le système d’arcade Neo Geo MVS. MVS signifiant Multi Video System et sa version domestique : la Neo Geo AES (pour Advanced Entertainement System). C'est du jamais vu à l'époque : une console aussi puissante qu'une borne d'arcade avec en plus des cartouches énormes... Bien évidement le prix est à la mesure de la bête : démentiel !
Dans un premier temps les jeux sont destinés à la location uniquement mais très rapidement, vu qu'il y a une demande très forte, les jeux sont commercialisés, cette fois dans des boîtes plus rigides. Vu le prix et l'aspect luxurieux des produits, les boîtes en carton ça faisait quand même un peu cheap.
Enfin bref on va pas s’éterniser sur la question. Revenons au sujet du jour : la Neo Geo Mini.
Le choix est audacieux : préférer la borne d’arcade plutôt que la console, c’est prendre le contrepied des autres minis, souvent de petites répliques des consoles d’antan.
Alors je n’aurais pas dit non à une mini Neo Geo AES mais cela a déjà été fait et ça s’appelle Neo Geo X. La NEO GEO Mini reprend donc le design singulier de la borne Neo Geo MVS et nous disposons de la version "international" dans nos contrées. Pas de bol la version asiatique me semble tout de même beaucoup plus belle et surtout plus cohérente avec par exemple la série complète des KOF.
Nous allons aujourd’hui parler de la passionnante histoire des jeux vidéo et en comics s’il vous plait. Ce livre de 190 pages est sorti aux éditions Omaké Books tout récemment et il mérite qu'on y jette un oeil (mais pas trop loin car après il faut aller le rechercher).
190 pages qui mettent en avant les petites histoires qui ont forgé la grande histoire des jeux vidéo. Et qui dit grande histoire dit personnages légendaires. Ce livre n’en manque pas : Nolan Bushnell bien évidemment, le papa d'Atari où forcément un point particulier est fait.
Au niveau des autres légendes de l’histoire des jeux vidéo, on a droit à des pleins feux sur Ralph Baer, Shigeru Miyamoto, Richard Garriott, john carmack mais aussi des personnages moins connus comme Jerry Lawson ou encore Larry Rosenthal.
C’est plutôt bien écrit, c’est traduit de l’anglais par Louis Legros. L’auteur américain est Jonathan Henessey. Quant aux dessins, c’est signé Jack McGowan. Bref ce livre est l’un des plus agréables qui soit pour découvrir l’histoire des jeux vidéo sans se palucher de gros pavés de 500 pages.
Je vous invite à le découvrir dans la joie et la bonne humeur à travers cette petite vidéo...
Parasol Stars : The Story of Bubble Bobble 3 est un jeu PC Engine développé par Taito sorti le 15 février 1991.
Contrairement à une idée reçue, ce jeu n’est pas sorti sur borne d’arcade, il est directement arrivé sur PC Engine et il a ensuite été adapté sur différentes machines comme la NES, le Game Boy, l’Atari ST et bien entendu l’incroyable et fabuleux Amiga.
La particularité de ces adaptations sur Amiga et Atari ST c’est que le jeu est sous-titré The Story of Rainbow Island 2. Cela s’explique en grande partie parce que Rainbow Island , premier du nom a été un très grand succès en Europe sur les micro-ordinateurs de l'époque et que son éditeur, Ocean, souhaitait capitaliser sur cette réussite.
A travers cette vidéo je reviens sur son adaptation sur Amiga et je m'arrête également sur une croustillante anecdote relative à l'adaptation Commodore 64...
Down Load et Down Load 2 sont des shoot them up sortis sur PC Engine en 1990 et 1991. La particularité de ces deux jeux de tir et d'offrir une trame narrative à la sauce cyberpunk.
Alors c’est une série qui ne compte que deux jeux, précisément nommée Down Load et Down Load 2. La particularité de ces deux jeux, c’est que le premier est sorti au format HuCard et le second au format CD-Rom.
Leur point commun ? Offrir une surprenante mise en scène digne de Blade Runner ou encore d'Akira !
NEC Avenue, éditeur phare de la divine PC Engine, émanation ludique de NEC, géant de l’électronique, a conçu un jeu original avec un soin tout particulier. Et pour que le jeu tienne la route, ils se sont adjoints l’aide d’un studio de développement japonais nommé Alfa System.
Et Alfa System, c’est pas une bande de pieds nickelés, ils sont spécialisés dans l’adaptation de jeux sur différentes consoles. Par exemple le premier Street Fighter sorti sur PC Engine (nommé pour l’occasion Fighting Street), premier jeu de baston sur Cd-Rom de l’histoire des jeux vidéo ! Rien que ça ! On leur doit aussi des conversions de titres mythiques : Monster Lair, Emerald Dragon, Art of Fighting, Wonder Boy in Monster Wolrd, la série des Ys mais aussi des titres faits maison comme la série des Castle Shikigami !
Hé ouais shoot the up un jour, shoot them up toujours !
Alors comme le dit le proverbe « un tien vaut mieux que Deuteros », il ne faut pas confondre avec le personnage Deuteros des chevaliers du zodiaque.
Nan point de Saint Seiya ici bas, on est sur du bon gros jeu de gestion à la sauce cyber punk mâtiné de combats intergalactiques à la Star Wars.
Deuteros : The Next Millennium est la suite du jeu vidéo Millennium 2.2, publié par Activision pour Amiga et Atari en 1991. Le jeu a été conçu par Ian Bird avec les graphismes de Jai Redman et la musique de Matt Bates. L'objectif est d'exploiter et de gérer les ressources des planètes, d'explorer le système solaire et plus loin encore, et finalement de débarrasser la galaxie des Méthanoides.
Je vous propose de revenir sur ce titre mythique encensé par la critique...
Après notre dossier sur l'arrivée de la Dreamcast vue par la presse spécialisée (blog_article424533.html), nous abordons aujourd'hui en toute logique la sortie de la PlayStation 2 sur notre beau et fantastique territoire français...
Replongeons-nous dans les magazines de l'époque pour voir dans quel contexte l'arrivée de la console de salon la plus vendue de tous les temps (+ de 150 millions d'exemplaires) s'est déroulé...
Hé oui dans la vie des jeux de tennis sur PC Engine, il n'y a pas que Final Match Tennis, il y a également l'excellent World Court Tennis signé Namco !
Aujourd’hui mes petits lapins, on va parler de Pro Tennis World Court ou plutôt de sa version américaine, sobrement intitulée World Court Tennis ! Et si je veux parler de la version US plutôt que de la version japonaise, c’est qu’il y a une raison.
Mais je ne vais pas vous la dévoiler tout de suite sinon vous allez vous barrer. nan nan nan il faut que je vous tienne en haleine (même si elle est parfois mauvaise à cause vos relents gastriques).
Alors c’est vrai que quand on pense tennis sur PC Engine, immédiatement nous vient à l’esprit l’incroyable et fantastique Final Match Tennis, le titre de Human, indétrônable pendant des siècles au statut de meilleur jeu de tennis sur console.
C’est bien simple depuis Pong, on n’avait pas fait mieux et seul Virtua Tennis sur Dreamcast avait fait mieux. Oui je sais je ne suis pas impartial et ça doit vous énerver parfois mais bon je suis un inconditionnel de la PC Engine et de la Dreamcast alors forcément je manque parfois d’objectivité en matière de console grand public.
Bien sûr certains pinailleurs diront qu’il y a aussi Davis Cup Tennis des petits frenchies de Loriciels qui est sorti au format Hucard aux States en 1991 et sur support CD-Rom en 1992 au Japon. Ce titre sans être daubesque sentait quand même le réchauffé, à l’instar de Panza Kick Boxing, il faisait partie d’une série de jeux sortis sur micro-ordinateurs genre Amiga, pour ne citer que le plus illustre d’entre eux.
Final Match Tennis, par contre, c’était la référence absolue, un bijou de jouabilité et de fun sans comparaison possible. Sorti en mars 1991, il est devenu incontournable malgré des graphismes et des sons relativement pauvres. L’efficacité avant tout et un mode multi-joueurs à quatre tout simplement splendide pour peu que vous ayez des amis. Tous les coups étaient possibles smash, lob, revers et même pichenette norvégienne et le tourniquet japonais.
Bref c’était le summum Il y a aussi Power Tennis, sorti au format Hucard en 1993 et développé par Hudson soft. Il faisait partie d’une série de jeux de sport que souhaitait lancer Hudson Soft. Ils avaient compris que ça permettait de toucher un public international plus large qui leurs jeux de baseball. Pas de bol, que ça soit Power Tennis, Power Eleven ou encore Power Sports (jeux olympiques), aucun n’eu le succès de Power League (6 HuCard) et dans une moindre mesure Power Golf. Sinon pour en revenir à Final Match Tennis, notez que l’éditeur Human a sorti une compilation nommée Human Festival qui contenait un Final Match Tennis mais en version féminine ! Il n’y avait que des joueuses ! Comme quoi je ne dis pas que des conneries quand j’annonce que la PC Engine a les jeux de tennis les plus sexy !
Enfin bref, revenons à notre Pro Tennis World Court, sorti en aout 1988, il s’inspire d’un jeu d’arcade sorti la même année sur carte Namco System 1, la même carte-mère qui a permis la sortie de petits joyaux de l’arcade comme Galaga’88, Dragon Spirit, Marchen Maze ou encore Splatterhouse ! tiens donc que de jeux sortis également sur PC Engine ! Coïncidence ? Je ne le pense pas !
En effet, dans le contexte de l’époque, il faut savoir que Namco est un peu en froid avec Nintendo, trop gourmand en matière de royalties. Alors certes ça permet à Namco de se faire des brouettes d’or avec la Famicom mais quand même, le boss de Namco trouve que le boss de Nintendo abuse avec le coût de fabrication des cartouches, les deux hommes se fâchent et du coup Namco soutient à mort la PC Engine car Nec et Hudson soft sont peu gourmands en matière de royalties et demandent beaucoup moins d’argent pour la fabrication de cartouches qui en plus ne sont pas des cartouches mais des cartes super mignonnes et d’une classe absolue.
Pour les joueurs PC Engine c’est une véritable aubaine car Namco développe à tour de bras des jeux sur ce support. En 1987, un jeu de tennis nommé Family Tennis avait eu un succès fou sur Famicom mais pas de bol pour Nintendo, la nouvelle mouture tout droit issue du monde de l’arcade sortira exclusivement sur PC Engine ! Notons tout de même qu’une version du jeu d’arcade sortira sur l’ordinateur Sharp X68000, une sorte d’Amiga japonais ! C’est bien simple entre 1988 et la sortie de Final Match Tennis en 1991, Pro Tennis World Court avait obtenu le statut de meilleur jeu de tennis sur console !
Je vous propose de revenir sur ce titre en vidéo...
SEGA vs NINTENDO : le duel qui changea l'histoire des jeux vidéo !
Au début des années 1990, le géant Nintendo domine d’une main de fer l’industrie prospère du jeu vidéo, avec notamment 95% du marché des consoles aux USA. Mais en coulisses, un petit adversaire répondant au nom de SEGA, et dont le cœur de métier est l’arcade, a bien l’intention de renverser l’ordre établi...
Véritable best-seller aux États-Unis, adapté dans de nombreuses langues, Console Wars, écrit par Blake J. Harris retrace l’incroyable bataille de deux entreprises ayant à jamais bouleversé le monde du divertissement.
Comment l’intrépide équipe de rebelles de SEGA of America, dirigée par le visionnaire Tom Kalinske, est parvenue à faire trembler le leader Nintendo et à créer un secteur pesant plus de 60 milliards de dollars ?
Comble de l'ironie, ce livre va être adapté au cinéma par... Sony Pictures