Le mythique titre de SNK : Art of Fighting, sorti en 1992 sur NEO GEO voit sa superbe bande son sortir sur support vinyle ! Édité par Brave Wave Productions, ce disque vinyle vous offre un pur son issu des entrailles de la fabuleuse Neo Geo !
Hé oui, il ne les fait pas mais ce bon vieux Art of Fighting des familles a fêté ses 25 ans en 2017 !
C'est à cette occasion que Brave Wave, petite maison de disques spécialisée dans l'édition de musiques de jeux vidéo, a produit cet album.
Un livret accompagne ce disque et c'est l'opportunité pour nous de découvrir les interviews de Youichiro Soeda (designer) et de Yasuyuki Oda (producteur). Les deux gaillards nous parlent de l'ambition qu'avait SNK à l'époque de la sortie de ce jeu, avec une autre orientation scénaristique que le sempiternel "tournoi de combattants"...
Replongeons-nous en 1997 où la sortie de la Dreamcast, prévue fin 1998 anime tous les débats. Après de nombreuses spéculations sur les spécificités techniques et les noms de code alambiqués (Dural, Katana, Black Belt), la Dreamcast sort du bois et épate la galerie.
S'il y a bien une chose que l'on ne pourra pas reprocher à la presse spécialisée de l'époque, c'est bien le fait de ne pas avoir sabordé cette machine avant sa sortie. Que cela soit Joypad, Consoles + ou encore Playmag, on sent bien que les journalistes ont envie d'y croire et a minima de lui laisser une chance face à l'ogre PlayStation...
Même si SEGA souffre financièrement et que des éditeurs importants comme EA ou Square Soft ne soutiendront pas la machine, la dernière console de SEGA portait bien son nom et elle nous a procuré de bien jolis rêves...
Voir Cyprien en couverture du numéro 4191 daté du 8 août 2018 est assez déconcertant !
M’enfin qu’est-ce qu’il fait là celui-là ?
L’hebdomadaire nous annonce pourtant la couleur : Super nouvelle : le volume 2 de Roger et ses humains, la BD signée par Cyprien, la star des youtubeurs, et Paka, s'installe dans SPIROU ! Au programme : de nouveaux gags à gogo, de l'aventure et même une analyse finaude de notre société...
Au delà de la BD en elle-même que je laisse chacun apprécier comme il l'estime, la question de fond qui me taraude l’esprit c’est « où va le journal Spirou ? »
C’est quoi le concept de mettre Cyprien en une de Spirou ?
Augmenter les ventes ?
Si c’est l’objectif, nul doute qu’ils vont faire un beau one shot chez Dupuis. Avec plus de 10 millions d’abonnés, il suffit que Cyprien en parle dans l’une de ses vidéos pour que ce Spirou mega collector pour les fans de Cyprien se vende par palettes entières...
Gunhed, le vieux rétrogamer, usé par des années de jeux vidéo sur de vieilles machines, parviendra t-il à faire un Top #1 dans Fortnite ? Un jeu actuel aura t-il raison de ses réflexes rouillés ? La réponse en vidéo avec cette séance de retrogaming (bah oui le jeu est vieux, il a fêté son premier anniversaire)...
Oui je sais ça fait très "Alain Delon" de parler de moi à la troisième personne mais ce procédé permet de théâtraliser mes propos et surtout de poser une question fondamentale : quelle temporalité donner au retrogaming ?
30 ans ? 20 ans, 10 ans ou comme je le fais de façon outrancière dire qu'une année d'existence suffit à dire qu'un jeu est vieux et donc par déduction éligible au statut de vieux jeu.
En tout état de cause peu importe, l'essentiel n'est-il pas de s'amuser...
Un nanar est, dans le langage familier, un film tellement mal réalisé et ridicule qu'il en devient involontairement amusant et comique.
Nanarland, le site internet des mauvais films sympathiques en est le gardien du temple.
Lancé en 2001 par une bande de fous furieux après le visionnaire du film Power Rangers, le site est devenu au fil des ans la référence francophone en matière de nanars.
Si aujourd'hui certaines phrases de ces "mauvais films sympathiques" sont devenues des citations cultes, c'est un peu grâce à eux...
« Tu retires tout, y compris le tampax » Maîtresses très particulières.
« Toi, tu es pire qu’un suppositoire » Sloane.
« Si tu te pointes encore, tu peux être sur que tu repars avec la bite dans un tupperware » Invasion USA.
« Qui mieux que le plus salaud des fils de putains peut savoir ce qui se passe dans la tête des fils de putes » Afghanistan connection.
« Je déteste les bois au moins autant que les petits pois et les communistes » Opération Panthère Noire.
Et des citations comme ça, il y en a des tonnes dans ces deux ouvrages sortis il y a quelques temps maintenant mais qui font toujours plaisir à lire, avant de se mettre à visionner l'un de ces films pas comme les autres.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un Speed Test. C’est donc l’occasion de revenir ici sur un titre mythique de la PC Engine, testé ici dans sa version américaine, légèrement modifiée par rapport à la version japonaise, ce qui a eu pour effet de booster sa valeur aux yeux des collectionneurs.
En effet la version Turbo Grafx 16 de Magical Chase est sortie en 1993, soit deux ans après la version japonaise et entre temps TTI (Turbo Technologies Inc.) a revu certains aspects cosmétiques : sprites refaits, décor du premier stage changé, etc.
Qui plus est en 1993 la Turbo Grafx 16 se faisait bousculer par la Genesis et la Super NES, elle était clairement en perte de vitesse sur le continent américain et de ce fait le jeu n'a pas été produit en très grande quantité.
Aujourd'hui sa valeur augmente de façon exponentielle et c'est pour moi l'occasion de revenir sur ce titre à travers un speed test...
Sorti en 1985, l'Amiga a révolutionné le petit monde tranquille de la micro-informatique et plus particulièrement celui des joueurs qui sont entrés de plein fouet dans le monde de la technologie 16 Bit ! Mais l'Amiga ne tirait pas uniquement sa force du processeur 68000 pour émerveiller les joueurs, il était accompagné par Agnus, Denise et Paula, respectivement processeur graphique, vidéo et audio...
Et on peut dire qu'il en a fait des merveilles le petit Amiga ! Sa carrière commerciale a duré 9 ans (1985-1994) et a connu de nombreuses déclinaisons. Au départ surclassé par l'Atari 520 ST, il a souffert des simples portages ST vers Amiga. Mais heureusement les choses ont évolué dans l'autre sens et des pépites ont vu le jour.
L'éditeur anglais avait sorti en 2015 un superbe livre, nommé Commodore Amiga : a visual Commpendium (oui oui avec 2 m) rendant hommage aux artistes de l'Amiga mais ce livre a rapidement été en rupture de stock. De nombreuses interviews des acteurs de l'époque agrémentent ce superbe ouvrage (interviews en anglais)
Face à la demande importante, Bitmap Books a ressorti le livre et j'ai pu m'en procurer un exemplaire que je vous propose de passer en revue.
Je profite de cette tribune pour râler un petit peu en demandant aux éditions Pix'n Love de réimprimer des exemplaires de la Bible Amiga épuisée depuis 2012.
Les Anglais parviennent à sortir des ouvrages de qualité via des campagnes de financement participatif, pourquoi ne ferait-on pas pareil pour l'ouvrage d'Eric Cubizolle ?
Ça ne se voit pas comme ça mais Mario Kart a 25 ans ! Et en 25 ans que d'innovations pour un jeu qui reste un bijou d'amusement à plusieurs !
C'est vrai quoi, il n'y a pas à tortiller de la carapace : une console, des manettes et un Mario Kart et c'est parti pour des heures et des heures de franche rigolade.
Simple et accessible au premier abord, Mario Kart s'avère bien plus technique et stratégique qu'on ne le pense. C'est la touche Nintendo : faire d'un jeu abordable à n'importe quel joueur, un jeu finalement bien plus pointu qu'il n'y paraît et qui ravira les amateurs de courbes asphaltées.
Bon alors il y a bien sûr cette fichue carapace bleue qui est tellement cheatée qu'on a envie de brûler sa console et de l'offrir en offrande au Dieu Necos (le dieu de la PC Engine) mais on revient toujours à Mario Kart. C'est un titre qui dispose d'une incroyable "re-jouabilité" et ce n'est pas pour rien que les Mario Kart ont généralement une durée de vie commerciale incroyablement longue. Faites l'expérience dans votre Auchan ou Carrefour du coin, même des années après sa sortie, il y a toujours des Mario Kart en rayon.
Pour les 25 ans de la série Mario Kart ! L'ami Florent Gorges a sorti un magazine spécial "Les Cahiers de la Playhistoire" en mai 2018. C'est édité par Omaké Books et comme vous vous en doutez, ce magazine retrace 25 ans de jeux Mario Kart... de Super Mario Kart sur Super Nintendo à Mario Kart 8 Deluxe sur Nintendo Switch, en passant par des articles inédits : Making Of de TOUS les épisodes de la série, sondage "Les joueurs français et Mario Kart", enquête sur les milieux compétitifs de Mario Kart, interviews exclusives, articles inédits (Les jouets/goodies Mario Kart, l'Histoire de la carapace bleue, etc.), Mario Kart et la VR, les chiffres clés de la saga, etc.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais on sent que la Mega Drive va bientôt fêter son trentième anniversaire... SEGA va nous pondre une Mega Drive Mini et en attendant, on voit quelques "classics" ressortir sur tous les supports actuels, smartphones compris.
Parallèlement d'autres en profitent et exploitent le filon nostalgique à fond les boulons ! C'est un peu le cas de ce Nostalgic Mega Drive - The Reviving Mega Drivers...
Autant vous le dire de suite, ce n'est pas mon livre préféré sur la Mega Drive.
Déjà parce qu'il est entièrement en japonais et comme je ne comprends pas un traitre mot de cette langue, son intérêt est plus que mitigé. Qui plus est Google Translation atteint vite ses limites. Même si la capture photo fonctionne bien, les expressions traduites sont parfois délirantes.
Ensuite parce que ce livre sur la Mega Drive faisait partie d'un lot de livres que j'ai commandé au Japon. Autant le livre sur la PC Engine (voir mon précédent post) et celui sur la Famicom sont facilement exploitables (ce ne sont que des catalogues de jeux classés de façon chronologique), autant celui-là est particulier car il s'agit en fait d'une succession de Top 10.
En effet les auteurs ont divisé leur livre en plusieurs chapitres, chacun d'entre eux contenant une sélection de 10 titres en rapport avec la thématique : jeux légendaires, jeux extrêmement difficiles, jeux basés sur des mangas ou des comics, jeux étrangers, jeux Kusoge, Gal Games, etc...
Chaque titre étant accompagné d'anecdotes, la part rédactionnelle est assez importante et de ce fait réduit l'intérêt que l'on peut lui porter, contrairement aux deux autres ouvrages précédemment cités.
Ceci dit ça reste une sympathique curiosité que je vous invite à découvrir...
De l'avis général, la PC Engine, console sortie en octobre 1987 au Japon, a complètement bouleversé le monde des jeux vidéo, elle a changé notre façon de jouer, elle a libéré la créativité des graphistes, des musiciens et a défoncé à coup de coups de boule à la PC Kid les carcans judéo-chrétiens en apportant des jeux plus adultes aux gamers ! Bref la PC Engine, par sa puissance, son élégance, sa finesse et sa superbe logithèque a enclenché l'inversion des pôles vidéoludiques et a retourné la tête au petit monde endormi des jeux vidéo...
Bon ok, de l'avis général, il est également évident que j'en fais un peu trop...
Mais n'empêche c'était quand même une sacrée bécane la PC Engine et je trouve qu'on ne lui rend pas assez hommage. Même au niveau des livres sur le retrogaming, mis à part la remarquable bible PC Engine sortie il y a quelques années aux éditions Pix'n Love (et que j'ai chroniqué ici : https://youtu.be/vIo2guXyU2s), on a pas grand chose à se mettre sous la dent...
C'est pourquoi je vous propose en revue vidéo ce petit livre japonais, sobrement appelé "The PC Engine Complete Guide" (PCエンジンコンプリートガイド / レトロゲーム愛好会/編).
Même s'il est entièrement en japonais, son traitement académique et chronologique est très pratique pour repérer les perles rares de la PC Engine ou tout simplement pour se remémorer comme un vieux con : "punaise, c'était mieux avant ! Qu'est-ce qu'elle poutrait sa race la PC Engine !"
Pour celles et ceux qui l'ignorent : Odin Sphere est un conte sous la forme de jeu vidéo. Il est basé sur des légendes nordiques et fait allusion à de nombreuses divinités qu’idolâtraient les vikings comme justement Odin ou encore Gunhed mais bon pour ce dernier, on a du mal à trouver des sources.
C'est un jeu vidéo de type action-RPG en 2D prenant place dans le monde fantastique d’Erion, il est sorti sur PlayStation 2 en 2007 au Japon. Il a été localisé et publié par Atlus pour la version américaine en 2007 et Square Enix pour la version PAL en 2008. Un remake intitulé Odin Sphere Leifþrasir est sorti sur PlayStation 3, PlayStation 4 et PlayStation Vita en janvier 2016 au Japon et en juin 2016 en Amérique du Nord et en Europe.
On va éviter tout discours inutile et créer un suspense qui l'est tout autant : Odin Sphere est un jeu excellent. C’est bien simple on dirait un jeu PC Engine !
La réalisation d'Odin Sphere témoigne d'un réel travail d'artistes qui ne pourra laisser personne insensible.
Et des artistes il y en a à la pelle : George Kamitani, le big boss de Vanillaware qu’on retrouve au scénario et la supervision générale. Loué soit George ! Takehiro Shiga (Dragon’s Crown, GrimGrimoire), Yoshio Nishimura (jeux VanillaWare mais également des jeux CapCom comme Devil May Cry ou si on remonte plus loin au mythique CapCom vs SNK, il bossait sur les décors), Yasuhiro Fujiwara, Kouichi Maenou. Pas moins de sept designers et graphistes ont bossé sur ce jeu !
Au niveau de la musique et du son, le travail a été confié à Basiscape. Si le nom ne vous dit rien de particulier, ceux qui se cachent derrière sont des pointures : Hitoshi Sakimoto ! Il a bossé principalement pour Square et on peut pas dire que c’est un petit joueur : à son actif : Radiant Silvergun, excusez du peu, Magical Chase, là encore excusez du peu mais d’entrée de jeu je vous claque deux jeux cultes, l’un sur Saturn et le dernier sur l’incroyable PC Engine. Mais bon il n’a pas fait que ça : Ogre Battle, Theatrhythm: Final Fantasy sur 3DS, Final Fantasy 12, Crystal Defenders, Tactics Ogre, Final Fantasy Tactics. Pour l’anecdote il a même fait l’adaptation musicale d’un jeu français : Bubble Ghost ! C’était en 1990 et on était sur Game Boy. Bref c’est Monsieur Musiques Cultes !
Je vous propose donc un petit retour sur ce titre d'exception, histoire de se demander si c'est vraiment la plus belle 2D de la PS2...
Une revue de presse particulière dédiée à l'époque où Vanessa Demouy rêvait d'incarner Lara Croft au cinéma. L'hebdomadaire VSD avait sorti en 1997 un hors série sur le phénomène Tomb Raider et son héroïne Lara Croft...
Pour ceux qui l'ignorent Vendredi Samedi Dimanche, c'est à dire VSD, hebdomadaire sur l'actualité politique, people et faits de société, s'est un jour dit "Tiens et si on faisait un hors-série jeux vidéo ?"
Un gars au fond qui jouait avec son Tamagotshi a répondu "ha ouais cool ! Moi j'aime bien les jeux vidéo ! J'aime bien aussi les jolies filles, faut aussi en mettre hein les gars ?"
Comme c'était l'actionnaire principal, toute la rédaction s'est mise au travail mais comme ils étaient plus forts en Jacques Chirac et en Alain Delon, ils ont demandé à des vrais journalistes de jeux vidéo de les aider.
Ainsi de belles plumes de Tilt et consorts sont venus prêter mains fortes : Jean-Michel Maman, Matthieu Brisou, Jacques Harborn, Laurent Defrance, etc... Et les coquins ont fait de très beaux sujets : la saga Mario Bros, la saga Lara Croft, Thierry Lhermitte et Flight Simulator, Paulo Coelho et Pilgrim, Bernard Werber et les Fourmis, David Ginola et FIFA 98, David Perry et son arrogant succès, etc.
Bref un très beau hors-série comme on en fait plus dont le point d'orgue est la mise en scène de Vanessa Demouy en Lara Croft, histoire de l'aider à décrocher le rôle pour une éventuelle adaptation au cinéma...
Nan je déconne, on va parler d'un beau livre sorti en mai 2016 : Super Famicom : The Box Art Collection sorti aux éditions Bitmap Books !
En effet après le superbe livre Neo Geo : A Visual History, on reste avec l’éditeur anglais Bitmap Books pour un autre livre reçu dans le même colis : Super Famicom : The Box Art Collection. Alors bien sûr tous les textes sont en anglais mais rien de méchant puisque la part belle est faite aux illustrations. Ce qui pour l'époque était un véritable challenge artistique.
Ces derniers avaient un impératif non négligeable : jouer avec le format de la boîte, tout en hauteur. Environ 19 cm de haut pour 10,5 cm de large. Cela a d’ailleurs causé pas mal de souci lors de la localisation américaine ou européenne. Les boîtes étant plus larges que hautes (18 cm sur 12 cm environ). Dans bien des cas, il a fallu faire une nouvelle illustration pour ce format.
De ce fait les puristes considèrent les illustrations originelles japonaises comme étant les plus belles.
L’ensemble fait 276 pages et reprend 250 illustrations emblématiques des boîtes de jeux de la Super Famicom, toutes issues de la collection personnelle de Super Famicom Guy !
On est sur un format carré : 25 cm sur 25 cm et ça a son importance puisque la reproduction est à l'échelle 1:1 !
Ainsi ne soyez pas étonné si vous tombez sur quelques bouses… On est pas sur un livre des 250 meilleurs jeux mais sur les 250 plus beaux visuels Super Famicom. Cette nuance a son importance...
NEOGEO : A VISUAL HISTORY (ネオジオ〜目で楽しむ軌跡) est un livre de Bitmap Books sorti en langue anglaise en 2017.
Il donne la part belle aux visuels Neo Geo, rendant ainsi hommage au savoir faire de SNK en la matière.Rapidement épuisé, il est de nouveau disponible pour notre plus grand plaisir !
Mes petits lapins, je vais vous poser une question.
Elle ne s’adresse qu’aux hommes, aux vrais hommes et pas aux petites chouquettes en sucre qui jouent à Kirby ! Ma question est simple : qui dans les années 90 n’a jamais eu un début d’érection en voyant la Neo Geo dans toute sa splendeur ?
Bon on va pas se mentir, même moi qui étais un fan inconditionnel de la PC Engine à cette époque, je bavais devant les courbes racées de cette machine hors norme.
Belle comme un truck américain, elle en imitait la démesure : console designée comme une Lamborghini Countach, véritable manette d’arcade, cartouche de jeu plus grande qu’une cassette VHS (ou V2000) et surtout l’intro mythique qui affichait crânement « Max 330 Mega – Pro Gear Spec », histoire de dire aux kékés qui jouaient sur leur console d’enfants d’aller se rhabiller avec leur jeux de puceaux à 4 Megas car des hommes sévèrement burnés arrivaient avec des jeux qui sentaient bon la testostérone !
En gros la Neo Geo c’était la console faite sur mesure pour Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger ! Même Jean-Claude Van Damme il avait pas le droit d’y jouer car il était trop frêle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a fait Street Fighter The Movie mais bon ça c’est une autre histoire...
Alors concernant le livre de Bitmap Books, je vous rassure de suite, même si le livre est entièrement en anglais, ce n’est pas un handicap pour les adorateurs de Molière que nous sommes car comme son nom l’indique : il prenne l’angle des visuels et autres artworks.
On retrouve ainsi à travers 400 pages, les dessins fantastiques de l’équipe des graphistes de SNK qui ont forgé la légende. C’est un incroyable hommage au Pixel Art ! C’est bien simple des pixels comme ça, on n’en fait plus d’aussi beau de nos jours, ça c’est du pixel ciselé aux petits oignons ! C’est pas de la bouse industrielle générée automatiquement par logiciel. Non là les graphistes ont posé un à un les pixels à l’écran, c’est du travail d’orfèvre. D’ailleurs si ça se trouve, ils ont fait ça avec Deluxe Paint sur Amiga, faudrait que je me renseigne sur le sujet ! Car seul l’Amiga pouvait faire de si belles choses et rendre l’impossible possible.
Sinon il n’y a que pour les interviews que c’est un peu chiant mais bon c’est pas non plus un livre de philosophie, on comprend les grandes lignes pour peu que l’on ait pas trop séché les cours de Miss Perperpote au collège.
Alors le livre que je vous présente dans cette vidéo c’est l’édition de base à 30 livres, il en existe deux autres vendues respectivement à 50 livres et 70 livres (la version collector et la version Mega tirée à 330 exemplaires, petit clin d’œil au slogan dont je vous parlais tout à l’heure, le fameux Max 330 Mega). Bon autant vous dire que l’édition Mega est épuisée depuis belle lurette et que mis à part le fourreau, les posters, le badge et quelques autocollants, l’édition collector est strictement identique à la version de base. A vous de voir si ces petits plus justifient les 20 livres de différence...