C'est l'été, c'est léger et on a envie de danser !
Alors voici une sélection des meilleures musiques des génériques de la NEC PC-FX !
Au programme : de l'électro, du rock dur, de la musique classique et bien sûr de la J-Pop !
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la NEC PC-FX, j'ai également fait une vidéo sur le sujet où je raconte l'histoire de cette console maudite, une console qui devait succéder à la légendaire PC Engine : la NEC PC-FX.
Une machine sortie trop tard alors qu'elle avait deux ans d'avance sur ses rivales, la PlayStation et la Saturn.
Elle aurait même pu damer le pion à 3DO si NEC et Hudson Soft avaient dégainé plus vite. Mais confortablement installés dans la réussite de la gamme PC Engine, ils ont trop traîné...
Aujourd’hui mes p’tits lapins coquins, on va parler d’une super-héroïne de la PC Engine : Wonder Momo ! Ou plus précisément Momo Iziri puisque c’est son vrai nom !
Alors à première vue, on dirait comme ça une bonne grosse daube à la jouabilité discutable. Et pourtant il se dégage de ce titre un « je ne sais quoi » de complètement barré qui fait qu’on s’accroche à ce titre un peu hors norme pour voir jusqu’où il va nous mener.
Hé bien accrochez-vous car ce titre - 30 ans après sa sortie - a encore une actualité de nos jours !
A l'aide d'une imprimante 3D de la marque FormLabs, j'ai imprimé une PC Engine Mini customisée "Gunhed TV Edition"...
Dans cette vidéo, vous saurez tout sur la fabrication additive, les techniques employées et plusieurs modèles vous seront présentés. De quoi en savoir plus sur l'impression 3D
Au coeur de cette machine, on retrouve un Raspberry Pi3 Model B+, histoire de donner du répondant à cette machine !
De nombreux jeux issus de l'univers SEGA ont été convertis sur PC Engine. Au final pas moins de 22 jeux sont arrivés sur la PC Engine.
Si certains sont très connus (After Burner 2, Out Run, Shinobi, Thunder Blade, Altered Beast, etc.), d'autres le sont beaucoup moins et c'est ce que nous allons voir...
Shadow Of The Beast PC Engine est sorti en 1992 sur support Super CD-Rom.
Je vous propose de découvrir un petit glitch sympa vous permettant non seulement d'être invincible mais également de pénétrer dans les entrailles de Shadow of The Beast !
Tir croisé entre la version Wonder Boy The Dragon's Trap et la version PC Engine nommée Adventure Island.
Bien évidemment l'argument principal de la version PC Engine par rapport au remake HD réalisé par la talentueuse société Lizardcube, c'est qu'elle offre la possibilité de se transformer en tigre plutôt qu'en lion !
Parasol Stars : The Story of Bubble Bobble 3 est un jeu PC Engine développé par Taito sorti le 15 février 1991.
Contrairement à une idée reçue, ce jeu n’est pas sorti sur borne d’arcade, il est directement arrivé sur PC Engine et il a ensuite été adapté sur différentes machines comme la NES, le Game Boy, l’Atari ST et bien entendu l’incroyable et fabuleux Amiga.
La particularité de ces adaptations sur Amiga et Atari ST c’est que le jeu est sous-titré The Story of Rainbow Island 2. Cela s’explique en grande partie parce que Rainbow Island , premier du nom a été un très grand succès en Europe sur les micro-ordinateurs de l'époque et que son éditeur, Ocean, souhaitait capitaliser sur cette réussite.
A travers cette vidéo je reviens sur son adaptation sur Amiga et je m'arrête également sur une croustillante anecdote relative à l'adaptation Commodore 64...
Down Load et Down Load 2 sont des shoot them up sortis sur PC Engine en 1990 et 1991. La particularité de ces deux jeux de tir et d'offrir une trame narrative à la sauce cyberpunk.
Alors c’est une série qui ne compte que deux jeux, précisément nommée Down Load et Down Load 2. La particularité de ces deux jeux, c’est que le premier est sorti au format HuCard et le second au format CD-Rom.
Leur point commun ? Offrir une surprenante mise en scène digne de Blade Runner ou encore d'Akira !
NEC Avenue, éditeur phare de la divine PC Engine, émanation ludique de NEC, géant de l’électronique, a conçu un jeu original avec un soin tout particulier. Et pour que le jeu tienne la route, ils se sont adjoints l’aide d’un studio de développement japonais nommé Alfa System.
Et Alfa System, c’est pas une bande de pieds nickelés, ils sont spécialisés dans l’adaptation de jeux sur différentes consoles. Par exemple le premier Street Fighter sorti sur PC Engine (nommé pour l’occasion Fighting Street), premier jeu de baston sur Cd-Rom de l’histoire des jeux vidéo ! Rien que ça ! On leur doit aussi des conversions de titres mythiques : Monster Lair, Emerald Dragon, Art of Fighting, Wonder Boy in Monster Wolrd, la série des Ys mais aussi des titres faits maison comme la série des Castle Shikigami !
Hé ouais shoot the up un jour, shoot them up toujours !
Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un Speed Test. C’est donc l’occasion de revenir ici sur un titre mythique de la PC Engine, testé ici dans sa version américaine, légèrement modifiée par rapport à la version japonaise, ce qui a eu pour effet de booster sa valeur aux yeux des collectionneurs.
En effet la version Turbo Grafx 16 de Magical Chase est sortie en 1993, soit deux ans après la version japonaise et entre temps TTI (Turbo Technologies Inc.) a revu certains aspects cosmétiques : sprites refaits, décor du premier stage changé, etc.
Qui plus est en 1993 la Turbo Grafx 16 se faisait bousculer par la Genesis et la Super NES, elle était clairement en perte de vitesse sur le continent américain et de ce fait le jeu n'a pas été produit en très grande quantité.
Aujourd'hui sa valeur augmente de façon exponentielle et c'est pour moi l'occasion de revenir sur ce titre à travers un speed test...
De l'avis général, la PC Engine, console sortie en octobre 1987 au Japon, a complètement bouleversé le monde des jeux vidéo, elle a changé notre façon de jouer, elle a libéré la créativité des graphistes, des musiciens et a défoncé à coup de coups de boule à la PC Kid les carcans judéo-chrétiens en apportant des jeux plus adultes aux gamers ! Bref la PC Engine, par sa puissance, son élégance, sa finesse et sa superbe logithèque a enclenché l'inversion des pôles vidéoludiques et a retourné la tête au petit monde endormi des jeux vidéo...
Bon ok, de l'avis général, il est également évident que j'en fais un peu trop...
Mais n'empêche c'était quand même une sacrée bécane la PC Engine et je trouve qu'on ne lui rend pas assez hommage. Même au niveau des livres sur le retrogaming, mis à part la remarquable bible PC Engine sortie il y a quelques années aux éditions Pix'n Love (et que j'ai chroniqué ici : https://youtu.be/vIo2guXyU2s), on a pas grand chose à se mettre sous la dent...
C'est pourquoi je vous propose en revue vidéo ce petit livre japonais, sobrement appelé "The PC Engine Complete Guide" (PCエンジンコンプリートガイド / レトロゲーム愛好会/編).
Même s'il est entièrement en japonais, son traitement académique et chronologique est très pratique pour repérer les perles rares de la PC Engine ou tout simplement pour se remémorer comme un vieux con : "punaise, c'était mieux avant ! Qu'est-ce qu'elle poutrait sa race la PC Engine !"
Gulliver Boy et l'arrivée de la Huvidéo sur PC Engine ou comment la petite PC Engine réussit le pari un peu fou d'offrir plus de 30 minutes de dessins animés sur un simple CD dans l'un de ses jeux de rôles !
Plus qu'une prouesse technique, c'est également un concept assez innovant qui avait été initié à l'époque : faire coïncider un nouveau dessin animé avec la sortie d'un jeu, incluant des éléments visuels du dessin animé. Le jeu PC Engine est ainsi sorti le 26 mai 1995 à mi-saison de la diffusion du dessin animé sur Fuji TV.
Ainsi il n'y a pas moins de 38 séquences en "full motion vidéo", soit un peu plus de 30 minutes, insérées dans le jeu Gulliver Boy.
Hudson soft s'est fait aider par RED pour concevoir Gulliver Boy et il est vrai que les similitudes avec le cultissime Tengaimakyo Far East of Eden Manji Maru sont nombreuses (surtout lors des phases de combat).
Résultat des courses : on obtient un superbe RPG qui s'offre le luxe d'avoir les plus beaux dessins animés qui soit sur cette bécane. Enfin tout est relatif car la fenêtre est assez petite (avec une résolution de 192x112, pas de quoi frimer à l'heure de la 4K), il y a quand même moins de couleurs que dans le dessin animé mais la fluidité est stupéfiante quand on sait que la PC Engine date tout de même de 1987 !
Le jeu sortira un an plus tard sur Saturn, avec bien sûr des graphismes améliorés mais malheureusement la série animée ne rencontrera pas le succès espéré. A ma connaissance, elle est très peu connue en France mais comme l'intrigue se déroulait en Italie, il existe une adaptation italienne.
En tout état de cause, je vous propose de découvrir ceci en vidéo...
Mes petits lapins, si je vous dis « Kato-chan Ken-chan Gokigen TV », vous vous dites « pitié ! Pourvu que ce fêlé de Gunhed ne renomme pas sa chaîne en un truc improbable et obscur ! ».
Non ne vous inquiétez pas, nous allons parler aujourd’hui d’un jeu PC Engine qui a propulsé la console à son lancement. Un jeu qui a explosé les charts de vente de l’année 1987 au point de faire flipper grave Nintendo !
On le connait sous le nom de Chan & Chan mais son vrai nom c’est Kato-Chan et Ken-Chan, autrement dit les noms des personnages de ce jeu, très connus au Japon pour un show télévisé à l’humour bien barré.
Et c’est là le coup de maître d’Hudson Soft, co-concepteur de la PC Engine avec NEC.
Au lancement de la console, c’est à dire en octobre 1987, il faut un line-up de départ qui tiennent la route. The Kung-Fu c’est bien comme premier titre, mais c’est surtout une démonstration technique tendant à prouver que la PC Engine est capable d’afficher des gros sprites.
Ce qu’il faut à la PC Engine, ce sont des titres emblématiques, des titres qui poutrent et qui font passer la Famicom et la Sega Mark 3 pour des consoles d’une autre époque.
Hudson a réussi un joli coup en éditant Bikkuriman World sur sa machine, qui plus est en volume 2 ! Un jeu d’action en volume 1, The Kung-Fu (car les jeux Hudson Soft étaient numérotés) et en volume 2 : un action-RPG mythique : Wonder Boy in Monster Land ! Vous vous rendez compte mes petits lapins : un jeu SEGA mega culte qui débarque sur une nouvelle console ! Cerise sur le gâteau Bikkuriman World ne reprend pas les personnages originaux mais utilise la licence d’un dessin animé très populaire au Japon, connu chez nous sous le nom de Prince Hercule.
Avec Kâto Chan & Ken Chan, numéroté volume 6, la firme à l’abeille bourdonnante renforce le catalogue de départ avec un titre complètement dingue dans le contexte feutré de 1987. Ce titre que l’on regarde aujourd’hui comme une petite curiosité japonaise du catalogue PC Engine est en fait le premier Blockbuster de la machine ! Une véritable tuerie marketing qui a fait vendre des brouettes de consoles à NEC et Hudson Soft !
Rappel des faits : la console PC Engine sort en octobre 1987, un mois plus tard, soit le 30 novembre 1987, Kâto Chan & Ken Chan déboule dans les magasins et le titre s’écoule à plus de 320 000 exemplaires rien qu’au moins de décembre. Il terminera sa carrière à près de 900 000 exemplaires vendus ! Un record pour l’époque quand on sait à quel point Nintendo domine le marché et laisse peu de respiration aux autres concurrents !
Alors une question se pose ! Et d’ailleurs même si vous ne me la posez pas, je vais y répondre : pourquoi un tel succès ?
Ben oui pourquoi et je tente d'y répondre dans cette vidéo :
Je vous dois la vérité... Les jeux rétro que j'ai déballé le 1er avril n'avaient pas la valeur évoquée...
Qui plus est, je vais déballer à nouveau des jeux vidéo rétro : des jeux PC Engine !
Il y a quelques temps je me suis fendu d’une vidéo où je déballais sans ménagement des jeux neufs vieux de trente ans. Cette vidéo a suscité de nombreuses réactions chez les amoureux de film plastique. On dénombre une dizaine de crises cardiaques et deux étouffements par film étirable cellofrais.
Je vous disais que ces jeux étaient hors de prix. Bien évidemment c’était faux. Avec facilité j’ai cédé à l’appel du 1er avril, date à laquelle il est de coutume de faire des blagues. Dans les milieux autorisés on appelle cela faire un poisson d’avril. Les enfants collent un poisson de papier aux dos de leurs camarades et quand la plaisanterie est découverte, le farceur s’écrie « poisson d’avril ».
Dès lors les enfants rigolent de bon cœur, certains s’esclaffent. Le poisson étant bien évidemment relié à la fête chrétienne de Pâques puisque Pâques sonne la fin du carême et la dégustation de poisson pané, de préférence ceux du capt’ain Igloo qui était un saint homme.
Mais bon on s’éloigne du sujet. Je vous disais donc que le déballage de ces jeux Commodore 64 en disquette était une bonne grosse blague car ces jeux, je les ai payés une bouchée de pain en 2017. Il faut savoir que les jeux américains du Commodore 64 se sont très mal vendus au format disquette. Il faut dire que le lecteur disquette du Commodore 64 était vraiment très lent et objectivement il n’y avait pas une différence de chargement transcendantale avec le lecteur cassette.
Beaucoup d’éditeurs ont donc produit plus de jeux disquettes que prévus et au final ils se sont retrouvés avec des stocks sur les bras.
Dans le business de l’époque les magasins et autres grossistes avaient le luxe infini de payer leur facture au bout de 90 jours et de pouvoir retourner leurs invendus. Vous imaginez le truc de dingue : vous pouviez payer votre facture au bout de 90 jours ! Aujourd’hui quand un distributeur arrive à négocier un paiement à 30 jours, on dit de lui que c’est un habile négociateur mais bon ça c’est une autre histoire… surtout quand on sait que nous pauvres consommateurs, on paye cash des jeux sans boîte, sans notice et sans support physique qui ne sont finalement que des beta versions en voie d’évolution…
Avec cerise sur le gâteau : du cash à rajouter pour avoir une armure dorée ou un sabre en acier trempé.
Bah oui avec le pack de base vous n’avez qu’un pagne et le coutelas de Rahan. Faut pas déconner non plus.
Enfin bref ces jeux Commodore 64 en disquette sont donc retournés chez leurs éditeurs au bout de 90 jours et sont restés dans un coin du hangar un sacré bout de temps.
On a comme ça beaucoup de jeux SEGA : Alien Syndrome, After Burner ou chez Capcom. Sortis à la fin des années 80, beaucoup de joueurs étaient passés sur d’autres machines, comme par exemple le superbe et magnifique Amiga ou sur console de jeux. Ces jeux ont donc été bradés et vendus à des déstockeurs qui ont eu également beaucoup de mal à les écouler.
Il n’y a donc aucune espèce de « hype » à déballer des jeux de ce type, même aussi vieux. Ils ont été produits à plus de 20 000 exemplaires minimum.
Régulièrement on voit fleurir sur la toile des « nouveaux jeux neufs ». Certains sur eBay ne s’embarrassent même de la vente au détail et publient la photo du carton qui contient des tas de jeux neufs.
Alors si sur ordinateur les tirages étaient tout de même assez rares au delà des 50 000 pièces, sur console c’est beaucoup plus fréquent. Dès lors où est la rareté d’un produit de consommation courante distribué à plusieurs milliers d’exemplaires ? Même neuf sous blister ! Car honnêtement il existe de nombreux procédé pour mettre sous emballage plastique ce type de produit. Il est d’ailleurs courant de voir des jeux en très bon état être reconditionnés sous emballage plastique. Bien sûr le vendeur sur la toile omettra de vous le signaler.
A titre personnel il m’arrive d’acheter des jeux encore emballés mais c’est surtout pour le plaisir de les déballer moi-même et de sentir cette bonne odeur de jeu neuf.
Certains m’ont mis au défi de déballer des jeux PC Engine. Et ben vous savez quoi ? Même pas peur ! J’ai dégoté Monster Maker et Götzendiener pour une poignée de yens, tout au plus 10 euros par jeu. Pour info Gotzendiener est un jeu Gainax (voir vidéo d'Alisia Dragoon sur Mega Drive) assez original sur PC Engine.
On remarque d’ailleurs des différences dans la mise sous emballage plastique, notamment dans la qualité du plastique utilisée, par exemple d’assez bonne qualité avec Monster Maker et aussi dans l’ouverture, horizontale avec Monster Maker et verticale sur Götzendiener mais également sur de nombreux jeux au format HuCard.
Méfiez-vous tout de même quand il n’y a pas de languette d’ouverture, c’est souvent du jeu reconditionné en magasin ou par une amateur équipé, même si aujourd’hui des machines d’emballage avec languette d’ouverture sont monnaie courante et assez accessibles d’un point de vue financier.