Il y a deux ans Gears of War avait mis tout le monde d'accord, il était le jeu qui avait vraiment lancé la nouvelle génération de console. Maintenant que Halo 3 est sorti et toujours populaire on-line, la suite du jeu d'Epic peut-il reprendre sa place en haut du podium ?



Gears of War 2 reprend là où le premier nous avait laissé. La guerre continue et l'effet de la bombe lumière ne fut pas celui escompté. Au lieu de diminuer les attaques des locustes, celles-ci ont redoublé de violences et les humains sont plus désespérés que jamais.



Vous l'aurez compris le point fort du jeu n'est pas son scénario. Non, son point fort est l'amélioration dans tous les détails d'une formule qui marchait déjà fort bien il y a deux ans. Le théatre d'intervention est ici plus large et moins claustrophobique. Votre équipe de surhommes devra cette fois-ci combattre des hordes de locustes, finis les petits escarmouches, place ici aux combats de grandes envergures. On sent d'ailleurs que l'IA des locustes n'avait pas été faites à la base pour des batailles de cette ampleur, elle peine parfois à prendre l'avantage sur vous comme elle le pourrait.



Plus spectaculaire, le jeu l'est à coup sur. Entre des graphismes améliorés, une profondeur de champ saisissante, un nombre d'ennemi élevé et des boss gigantesques, le jeu joue la surenchère à tous les étages. Mais cette surenchère cache en fait un jeu qui n'évolue que peu. Du paufinage, voilà ce qu'est Gears of War 2. Les modes de jeu multi-joueur sont toujours aussi efficaces même s'ils restent relativement classiques. Le mode horde est lui très agréable et permet la mise en place de stratégie pour combattre les vagues locustes qui arrivent les unes après les autres.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Toujours aussi bonne et peut être un peu meilleur que dans le premier épisode.

Graphismes :
Pas la claque du précédent épisode mais ce qu'il se fait de mieux.

Son :
La gestion sonore est impressionnante.

Intérêt :
Une campagne plus longue et un multi joueur toujours au top.



En conclusion, ce nouvel épisode répond parfaitement au cahier des charges. Plus de tout, ce qui fait du jeu une excellente suite et un excellent jeu. Pour le prochain, un peu plus de changement est attendu.

Ma note : 18/20

Little Big Planet est le jeu que j'attendais sur PS3, après une première approche peu convaincante lors du MGS 08, que vaut le jeu une fois au calme ?



Ce que je vais dire risque de ne pas plaire à tout un tas de gens qui avait placé des grandes espérances dans ce jeu, mais Little Big Planet est le jeu des à cotés. Explications. Prenons LBP pour ce qu'il est un jeu de plateforme en pseudo 2D. De ce strict point de vue, le jeu est très loin d'une réussite. La maniabilité flottante du titre provoque une inertie et un manque de précision des plus mal venu. Certains passages de l'histoire principale sont vraiment pénibles, exécuter deux fois la même action vous aurez deux résultats différents. Diffcile dans ces conditions d'apprécier le jeu.



Non, LBP n'est pas un grand jeu de plateforme, mais il marquera l'histoire des jeux consoles pour d'autres raisons. Son estétique, tout d'abord. Impressionnante de maitrise et de cohérence, le jeu charme au premier coup d'oeil. Les petits personnages principaux, sont vraiment très beaux.



L'aspect collaboratif du titre est son atout majeur. Clairement, l'éditeur de niveau n'est pas pour tout le monde, complexe, il permet théoriquement de recréer tout les niveaux de l'histoire principale. La communauté semble déjà avoir pris goût à ce petit jeu de création, et des niveaux plus ou moins bons apparaissent chaque jour. A ce propos, il est dommage que la modération soit si restreignante.



D'un point de vue technique, le jeu est une réussite. Belle et sans faille, elle permet au jeu d'avoir des bases solides.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Pour faire court, sympa en principe, de la m.... dans l'exécution.

Graphismes :
Magnifique.

Son :
Solide sans être inoubliable.

Intérêt :
Nul si vous cherchez un bon jeu de plateforme 2D, par contre si vous voulez créer.



En conclusion, Little Big planet est une déception sur les points que je pensais solide. La maniabilité est à mille lieux des meilleurs jeux du genre. Le reste du titre est impressionnant, malheureusement le plaisir tiré du titre vient plus de la création que de la récréation. Dommage, la suite s'annonce déjà meilleure, les développeurs du titre étant au courant de sa grosse faiblesse.

Ma note : 15/20

Fable premier du nom était l'un des grands jeux de la xbox première du nom, très ambitieux le jeu n'avait malgré tout pas apporté toutes les innovations promises. Le deuxième opus saura t'il pallier ces manques ?



Fable 2 est la suite directe du premier épisode dans le sens où il en reprend la formule pour l'améliorer dans bien des points. Les combats tout d'abord évolue pour gagner en profondeur. Trois actions s'offre à vous, la corps à corps, les attaques à distance et enfin la magie. Chacune de ces actions sont gérer avec un bouton dédié. Cette maniabilité apporte un dynamisme encore plus marqué au jeu.



Le système d'évolution par l'expérience du jeu est aussi lié à l'expérience. Le jeu propose quatre type d'expérience, une pour le physique, une pour la précision, une pour la magie et une généraliste. L'expérience se gagne de plusieurs façons. Vous pouvez gagner de l'expérience en combattant et en réussissant des quêtes. Les points d'évolutions permettent de faire évoluer les caractéristiques de votre personnage.



L'évolution, c'est d'ailleurs tout l'intérêt du jeu. D'un enfant, en passant par l'adolescence jusqu'à la gestion de votre descendance et de votre vie de famille, le jeu s'ancre dans un monde relativement réaliste. D'ailleurs la structure du jeu est elle même assez différente. La quête principale n'est finalement là que pour donner un statut de héro à votre personnage. Le vrai jeu arrive après avec des quêtes souvent plus intéressante et plus difficile.



L'aspect évolution n'influe pas que sur vos caractéristiques mais aussi sur votre aspect et sur la perception qu'ont les gens de votre personnage. Bon, méchant, pur, impur tels sont les quatre axes de développement de votre personnage. L'ajout de deux nouveaux axes rend le jeu moins linéaire et finalement plus crédible.



L'aspect technique du jeu est lui plus contrasté. L'ambiance visuelle et sonore sont fantastiques, le travail artistique du titre est vraiment fabuleux. L'aspect technique est lui moins brillant avec un peu de clipping et des chargements légérement trop présent.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Très agréable et parfaitement adaptée.

Graphismes :
Un travail artistique de grande classe, un peu entaché par un clipping.

Son :
Une bande son excellente, et des effets sonores géniaux.

Intérêt :
Un jeu que l'on peut faire et refaire sans jamais l'aborder deux fois de la même façon.



En conclusion, Fable 2 revient plus fort que jamais. Un gameplay excellent, une rejouabilité impressionnante, l'aspect solo est vraiment prenant. Tellementr prenant que je n'ai même pas parler de la possibilité de jouer en coopération. Fable 2 est immense, un point c'est tout.

Ma note : 18/20

Le survival horror revient cette année en force, mais entre in Silent Hill qui ne semble pas au niveau de ces prédécesseurs, un Resident Evil 5 qui devient définitivement un jeu d'action dans un univers horrifique, il ne restait pas grand chose à se mettre sous la dent pour les véritables fans de survival horror. ET c'est là que Dead Space apparait, EA s'essaie à ce style de jeu, un coup de maitre ?



Avec Capcom et Konami nous avions pris l'habitude de survival horror dans un monde contemporain. EA bouleverse cette habitude en nous plaçant dans un monde futuriste du type Alien. LEs hommes ont colonnisé l'espace et comme la terre n'a plus de ressources naturelles des vaisseaux ont été créés afin d'aller exploser des planètes et raffiner leur ressources naturelles. Vous jouez donc le rôle d'un ingénieur chargé de réparer ces dits vaisseaux, qui est appelé en urgence sur l'Ishimura pour réparer le système de communication. Bien entendu ce sera un peu plus compliqué que prévu, avec des monstres aux formes plus ou moins humaines.



Les monstres, parlons-en. Très clairement issus d'humains, les monstres du jeu peuvent s'avérer dérangeant. En effet, outre les monstres de base, vous devrez affronter des pseudos bébés à tentacules, des trucs enceintes qui jettent de pseudos foetus. Le bestiaire est donc dérangeant sans être particulièrement inédits. Le jeu est aussi dérangeant du fait des détails apportés au jeu. Le vaisseau est une zone sans vie humaine ou presque, mais les ravages des légions ennemis sont visibles dans tous les lieux visités et particulièrement dans les lieux de vie. Les traces de sang sont particulièrement réalistes et participent à l'atmosphère du jeu. La pression dans le jeu vient aussi du fait que les munitions sont limités et que chaque tir raté amène un stress supplémentaire. Le jeu innove aussi au niveau de la manière de tuer vos adversaires. Cette fois-ci vous allez devoir démembrer vos adversaires et de différentes manières en fonction des situations.



L'atmosphère du jeu est renforcée par la réalisation graphique sans faille du jeu. EA maitrise bien les machines de nouvelles générations et ça se voit. Ombre et lumière participent à l'angoisse procurée par le jeu. Que d'appréhension après une action de voir la lumière passer au rouge et les speakers du vaisseau annoncer une mise en quarantaine. La gestion sonore du jeu est digne des films aliens. Le scénario, un rien banal, ne vient pas gacher la fête mais ne sera pas totallement mémorable.



Le gameplay du jeu est lui particulièrement agréable. En effet son seul défaut est le manque de demi tour rapide, même cela peut être interprété comme un choix de gameplay. Pour le reste le jeu se joue comme Resident Evil 4, avec tout comme son prédécesseur la possibilité d'améliorer son armement et sa combinaison de survie. Le jeu propose aussi certaines phases sans gravité ce qui modifie la physique (encore heureux) et donc l'approche du gameplay. Ces phases sont très agréables car couplées avec les pouvoirs de ralentissement de votre combinaison et de télékinésie cela amène certaines fois des puzzles assez sympathique mais toujours logique. A noter aussi, une astuce pour ne pas se perdre via l'affichage d'un fil d'arianne disponible à tout moment sur simple pression du stick droit.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Du très bon travail, en dehors de rares problèmes de caméra dans les zones sans gravité et le manque d'un demi tour rapide.

Graphismes :
Des graphismes impressionnants et non tape à l'oeil. Les détails du jeu vont jusqu'à l'animation des artères de membres coupés des ennemis.

Son :
Pour en profiter, jouer dans le noir avec un ensemble home cinema et vous vous croirez dans Alien.

Intérêt :
Le meilleur survival horror depuis Resident Evil 4, sans aucun doute.



En conclusion, EA réalise avec Dead Space un coup de maitre. Le jeu est agréable, bien pensé, relativement long pour le genre (12 heures), beau. Un grand jeu qui marquera cette génération. En attendant Resident Evil 5 qui devra s'employer pour arriver à ce niveau, Dead Space trone, pour cette génération, tout en haut des survival horror.

Ma note : 18/20