Nintendo nous avait vendu monts et merveilles avec sa wiimote. 3 ans et quelques promesses non tenues plus tard, Nintendo sort une extension à sa fameuse wiimote, le wii motion plus. Bizarrement, cet accessoire ne vient pas accompagné d'un jeu Nintendo, c'est donc au jeu de tennis d'EA d'assurer lors du lancement.



Passons rapidement sur le style graphique cartoonesque, on aime ou on aime pas mais en tout cas ils assurent l'essentiel. De plus, les animations du jeu sont suffisament bonnes pour que l'on reconnaisse immédiatement les protagonistes.



D'un point de vue contenu, le jeu propose comme son nom l'indique les quatre tournois du grand chelem, malheureusement ni plus ni moins. Le mode solo propose donc d'enchainer ses fabuleux tournois. Au grès de vos victoires votre personnage évoluera et deviendra plus efficace dans les domaines de votre choix.



En plus de ce mode, le jeu propose un mode multi en ligne plutôt bien fait car en dehors d'un manque de communication le jeu en ligne s'avère intéressant et efficace. L'un des meilleurs sur Wii, ce n'est pas difficile il faut bien le dire.



Non l'intérêt du jeu est donc son maniement au Wii motion plus. Sachez cependant que l'on peut y jouer avec la wiimote seule (sans motion plus), en utilisant le nunchuck. Suivant les configurations de jeu, la console gère le déplacement du joueur à la manière d'un wii sport. Non, pour apprécier le jeu, il faut y jouer avec le motion plus ainsi que le nunchuk. Dans cette configuration le jeu prend tout son sens, suivant la vitesse de vos mouvements, la rotation de votre poignet et la direction de vos gestes, le coup sera différent. Franchement l'accessoire de Nintendo procure des sensations jamais vues dans un jeu de tennis. Les matchs multi en local ou en ligne prennent donc une intensité rarement atteinte et proche de ce que l'on peut trouver dans une partie de ping pong ou de tennis.



Le jeu est il parfait pour autant ? Non. Le wii motion plus apporte vraiment un plus (comme son nom l'indique), mais n'est pas sans défaut. Certains fois, l'accessoire se bloque sur une position et entraine souvent la perte du point suivant. Le problème peut être pallié via la réinitialisation de l'accessoire (en le tenant immobile pendant deux secondes). Au final, certains problèmes sont présents mais l'accessoire montre un potentiel qui permettra à la Wii de tenir encore quelques années sans tourner en rond.



Un mot sur ce que j'ai pu lire dans les différents tests en ligne et dans les magazines. J'ai trouvé surpenant que les critiques sur la jouabilité soit si disparate, après avoir fait essayer le jeu à plusieurs personnes, il s'avère que celui-ci est bien plus vite pris en main par les gens jouant au tennis. Cela explique peut être les critiques faites par certains manchots...

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Des sensations hors normes, un peu entachées par quelques petits problèmes techniques.

Graphismes :
On aime ou on aime pas, pour ma part ça me va même si on sent bien que l'objectif n'étaient pas les graphismes.

Son :
L'ambiance sonore est bonne surtout le public qui est bien présent pendant et après les gros échanges.

Intérêt :
Le mode solo est sympathique sans plus, mais le jeu multi assurera une durée très longue au titre.



Finalement, Grand Chelem Tennis est une très bonne surprise. Jouable comme jamais, le jeu démontre que le wii motion plus a vraiment du potentiel. De plus son mode multi est vraiment bien fait et se rapproche de la qualité des jeux en ligne sur PS3. Bon je vais enfin pouvoir lacher Top Spin 3...

Ma note : 17/20

Avec le succès de wii fit, il était clair que d'autres éditeurs allaient s'immiscer dans la brèche. C'est donc au tour d'EA sports de sortir sa vision du jeu de fitness au travers du bien nommé EA sports active.



Le jeu ou logiciel est donc basé sur le fitness, mais regardons le contenun de la boite. Elle contient donc le jeu (jusque là ça va), un élastique ainsi qu'un tour de cuisse contenant une poche pour le nunchuk. Cet attiraille est tout ce dont vous avez besoin pour réaliser les exercices du jeu. Juste une remarque sur le contenu de la boite, bien qu'elle contienne le nécessaire pour un joueur, il est impossible pour l'instant de trouver des accessoires complémentaires pour le mode deux joueurs, dommage...



EA Sports active se présente donc comme un entraineur personnel. Le jeu comprend tout un ensemble d'activité qui sont regroupées sous différents
entrainements. Ceux-ci sont classés sous différents thèmes suivant les parties du corps que l'on veut faire trvailler. Les activités, parlons-en. Celle-ci sont plus physiques que celles rencontrées dans Wii fit mais aussi peut être un peu moins variées. Dans tous les cas, le résultat de celles-ci est en tout cas visible rapidement et vous suerez comme jamais devant votre télévision. Un bon point assurément.



Le problème de ces jeux est la durée de vie. Motivant dans les premiers instants il faut que l'intérêt soit maintenu dans la durée. Le jeu contient donc des programmes qui peuvent être effectués sur plusieurs jours ou semaines. Mais la bonne idée n'est pas ici, non EA a pensé à inclure un mode deux joueurs. Particulièrement motivant ce mode est ce qui risque d'assurer sa longévité au jeu. Un mauvais point cependant, comme je le disais avant, il n'est pour l'instant pas possible de trouver des accessoires pour le deuxième joueur.



D'un point de vue technique le jeu est sympathique et très propre pour de la Wii. Point de vue maniabilité, le jeu s'en sort plutôt bien même si dans certains exercices la reconnaissance de mouvement est plus que limitée.

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Bonne et dynamique dans l'ensemble malgré quelques petits problèmes dans certains exercices

Graphismes :
Propre et dans le ton.

Son :
Rien à signaler.

Intérêt :
Un programme d'entrainement efficace et bien pensé qui gagne beaucoup grâce à son mode deux joueurs.



Finalement, EA réussit son pari dès sa première tentative. Bien pensé, physique et conçu pour être intéressant sur la durée EA sports active intéressera tous les gens qui ont aimé Wii fit mais qui apprécieraient une expérience plus physique et surtout la possibilité de s'exercer à deux. Par contre si vous cherchez un jeu, passez votre chemin.

Ma note : -/20

Le visage des RPGs japonais a changé. Cette affirmation est d'autant plus vraie et visible sur la génération actuelle de console de salon. Porté par Final Fantasy, ce genre a évolué vers le grand spectacle, des histoires aberrantes ou pseudo-philosophiques. Les plus grands producteurs de RPG made in Japan se sont pour l'instant plus ou moins cassés les dents sur cette génération de console. Alors que doit faire l'amateur de RPG pour assouvir sa faim d'aventure ? hé bien il faut se tourner vers les consoles portables et dans notre cas la DS.



La DS accueille donc un nouvel épisode de la série Dragon Quest. Nouvel épisode, pas vraiment car ce jeu est le remake du cinquième épisode paru sur Super Nintendo jamais sorti du Japon à l'époque. Dragon Quest est donc la série mythique de RPG au Japon, plus populaire que Final Fantasy dans son pays natal, obligeant le jeu à sortir en dehors des jours ouvrés pour ne pas voir les gens rester à la maison pour jouer. Mais pourquoi cette série est elle si populaire et surtout pourquoi son succès ne se dément pas ? Ce jeu possède toutes les réponses.



Passons tout de suite sur la composante technique du jeu. Le jeu est dans un mélange de 2d/3d, les personnages étant en 2d mais les décors peuvent pivoter pour mieux voir et apprécier les décors du jeu. Le jeu est très agréable à l'oeil et très propre. D'un point de vue sonore, le jeu est dans la tradition des Dragon Quest. La plupart des sons utilisés font très 8 bits, mais les musiques sont magistrales et supportent le jeu en toutes circonstances.



La maniabilité du jeu fait aussi dans le classique. Hormis l'utilisation du deuxième écran, le jeu n'utilise pas la DS. On se retrouve donc avec un jeu jouable comme à l'époque de sa sortie ou presque.



Le classicisme est une règle dans cette série et finalement c'est peut être ce qui a fini par la rendre si spéciale. Jouer à un Dragon Quest c'est comme revenir à la maison. On sait où on met les pieds. Le système de jeu est toujours plus ou moins le même. Des combats au tour par tour où l'on ne voit à l'écran que les ennemis, des combats aléatoires fréquents, une difficulté toujours assez présente mais jamais contraignante du fait d'un système de résurrection bien pensé. Le système de sauvegarde est toujours le même via les chapelles, l'économie est aussi toujours la même bref on sait à quoi s'attendre.



Mais pourquoi y revient on ? Et bien tout d'abord bien que ce système soit très classique, il est extrêmement agréable et admirablement bien construit. Les stratégies de combat, l'ambiance dégagée par ceux-ci sont telles que qu'on est toujours poussé à aller plus loin. Le système de combat de Dragon Quest est un peu comme celui de Pokemon, on le connait, on pourrait s'en lasser mais quoi qu'il arrive on arrive pas à décrocher.



Alors la seule force de la série des Dragon Quest est son système de jeu ? Et bien pas seulement. Comme je le disais en introduction l'un des problèmes des RPGs actuels est le scénario. Ici, pas d'histoire sortie de nulle part, mais une histoire simple bien construite, aux aspects dramatiques très présents. On se retrouve donc à vivre un grand comte de fée, une grande aventure passionnante et passionnée plus que dans n'importe quel RPG japonais actuel.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Du très classique et du très efficace.

Graphismes :
Bons sans être exceptionnels pour de la DS.

Son :
Des musiques magistrales et des sons d'un autre âge pour une ambiance unique.

Intérêt :
SI vous aimez les RPGs japonais vous vous devez de faire ce jeu. un chef d'oeuvre tout simplement.



Finalement, au travers de ce jeu, on prend une leçon de ce que doit être un grand RPG. Le gameplay millimétré, la musique magistrale, l'histoire ennivrante sont autant de témoins d'un age où les RPGs japonais n'étaient que des RPGs japonais et non pas des block buster. La simplicité est peut-être la clé du renouveau du genre, en tout cas ce jeu est un chef d'oeuvre, si j'avais du créer un jeu j'aurais aimé que ce soit celui-là. Dommage que ce ne soit qu'un remake sinon il aurait été le deuxième jeu à obtenir ma note ultime.

Ma note : 19/20

Une série mythique, voilà c'est qu'est la série des Resident Evil. Un nom qui reflette l'excellence. La série a même réussi l'impensable, arriver à se renouveler avec un quatrième épisode magistral. Un quatrième épisode tout de même légèrement dérangeant de par son coté très action mais tellement innovant que l'on pouvait lui donner le bon dieu sans confession. La série revient dans un cinquième épisode pleins de promesses mais aussi avec des éléments inquiétants.



Resident Evil 5 nous met dans la peau de Chris Redfield, le héros du premier épisode. Débarquant en Afrique le monsieur va se retrouver dans la même situation que son collègue Léon Kennedy, il va devoir lutter contre des zombies qui n'en sont pas et qui n'ont rien perdu en agressivité. Seul vous ne le serez plus jamais car cet épisode introduit la notion de partenaires. Vous serez donc constamment accompagné de votre collègue Sheva.



Le jeu se passe donc en Afrique et comme chacun sait, en Afrique il y a des africains. Resident Evil 5 a donc connu des problèmes, le jeu étant même traité de raciste. De racisme, il n'y en a point dans le jeu, la population locale étant victime des agissements de firmes multi-nationales. Par contre le jeu regorge de cliché du plus mauvais effets comme la traversé d'un village contenant des guerriers sortis d'un mauvais film colonialiste.



D'ailleurs d'un point de vue scénaristique le jeu est une déception. Oui, il apporte des réponses à un ensemble de questions laissées en suspens mais dans le même temps la mise en scène comme les retournements de situation sont d'un commun pathétique. Je ne parle même pas des dialogues risibles qui dédramatisent complètement la situation.



Le gameplay du jeu n'évolue pas par rapport au quatrième épisode. Pire certains aspects comme l'inventaire sont moins bons qu'avant. Alors certes, le jeu est légèrement moins rigide que son ancêtre mais au vu de l'orientation 100% action du jeu pourquoi ne pas avoir poussé l'évolution jusqu'à adopter un gameplay à la Gears of War ??? Certains répondent que c'est pour insuffler une certaines tensions lors des affrontements mais cette tension disparaît lorsqu'on se rend compte qu'il suffit de fuir-tirer-fuir-tirer ad vitam eternam pour venir à bout des pires situations dans le jeu. De plus le jeu n'est jamais effrayant, jamais.



Bon j'exagère quand je dis que le gameplay du jeu n'évolue pas, Resident Evil 5 introduit le jeu en coopératif et heureusement. En effet, ne comptez pas sur votre partenaire dans les modes de jeu les plus difficiles. Pour ma part, je n'ai jamais pu finir le jeu en solo car contre wesker impossible de lui faire attraper l'individu pour faire l'injection. Le jeu s'apprécie donc plus avec un ami en coopération que seul l'IA du jeu n'étant pas toujours au point. Ce n'est pas seulement le cas pour votre partenaire mais aussi pour les ennemis qui ont un comportement tellement scripté qu'il en devient ennuyant.



D'un point de vue technique le jeu est excellent. Magnifique est le mot qui vient lorsque l'on voit le jeu la première fois, cette impression reste plus ou moins tout au long du jeu même si elle est nuancée sur certains aspects. En effet, le jeu n'a pas une structure très ouverte du fait de son genre mais il est quand même dommage de retrouver nos vieux amis les murs invisibles. De même, la notion de dégâts ne s'appliquent qu'à certains objets, d'un point de vue global la physique est plutôt absente du jeu.

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Rigide et arriérée. On s'y fait malgré tout car le jeu est pensé autour de cette maniabilité. Franchement ne pas pouvoir tirer et marcher.

Graphismes :
Impressionnant tout simplement.

Son :
La gestion sonore du titre est impressionnante même si les dialogues sont pathétiques.

Intérêt :
Intéressant en coopération, le jeu n'est pas la meilleure expérience solo son gameplay étant trop rigide.



En conclusion, Resident Evil 5 est un block buster qui ne s'assume pas totalement. 100% action, le jeu essaye de conserver une jouabilité de survival horror ce qu'il n'est pas. Incapable de faire sursauter, le jeu impose une coopération très agréable mais impose aussi une rigidité d'un autre temps. Fan de survival horror, passez votre chemin Dead Space est le jeu auquel vous devez jouer. Fan d'action, si Gears of War 2 est plié et que Killzone 2 ne vous occupe pas, laissez vous tenter mais ce jeu ne deviendra pas culte comme certains de ses ancêtres.

Ma note : 14/20