En dehors de Nintendogs, Pilot Wings est le seul jeu signé du constructeur. Pas vraiment une Killer Ap.



Pilot Wings est une série qui trouve son origine sur Super Nintendo, elle avait pour but de démontrer l’intérêt du mode 7 (une impression 3D avant l’avènement des polygones). Nintendo reprend donc le rôle de démonstrateur de la série pour la 3D de sa nouvelle portable.



Pilot Wings revient donc pour nous faire découvrir les joies de l’aviation, du parapente et du jet pack. Une trentaine d’épreuve vous attend donc dans le jeu ainsi que la découverte de l’île utilisée dans Wii Sports Resort (du déjà connu donc). Le contenu est donc maigre et les épreuves se bouclent avec 3 étoiles en moins de 6h.



Le contenu n’est donc pas au rendez-vous au contraire des sensations. Grâce à une maniabilité au poil, le jeu est très précis et finalement très agréable. Ce qui renforce la précision est la réalisation 3D, car oui la 3D dans ce jeu est utile.



La réalisation du jeu est sans surprise, du niveau d’un Wii Sports. L’ajout de la 3D est lui par contre important car il apporte une précision jamais atteinte dans un Pilot Wings. La précision du pilotage est par conséquent impressionnante.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Une précision inégalée pour la série grâce à la 3D et au stick analogique de la console.

Graphismes :
C’est propre et dans le style Wii Sports.

Son :
C’est correct mais pas notable.

Intérêt :
Un jeu très précis qui prouve l’intérêt de la 3D mais sans contenu.



En conclusion, Pilot Wings est une déception pas au niveau technique, ni au niveau maniabilité mais au niveau contenu. Un jeu à prendre d’occasion ou dans une gamme de sélection des classiques.

Cela fait maintenant deux mois que la 3DS est sortie. Le lancement n’a pas été aussi magique qu’il aurait du ou pu l’être, la faute à un line up déficient. Un jeu pourtant sort du lot, la version 3D de Super Street Fighter IV.



Je risque de faire plus court que d’habitude pour ce test. Cette version reprend l’exact contenu de la version console de salon. Les seuls ajouts sont les combats via street pass qui se basent sur la collection de figurine représentant les combattants et ayant des caractéristiques et niveaux différents. Cette fonctionnalité est amusante à condition de croiser des gens sur son trajet pour aller au boulot par exemple.



D’un point de vue technique, le jeu impressionne pour de la portable. On est bien loin de la DS et on se retrouve même au-dessus de la PSP (encore heureux quelque part mais le gap n’est pas si grand). Les mouvements sont fluides, les combattants détaillés, les arènes collorés mais très (trop ?) statiques.



D’un point de vue maniabilité, le jeu introduit un système d’aide via l’écran tactile. Une très bonne chose pour sortir les Super et les Ultra car la croix de la console n’est pas aussi précise qu’on l’aurait souhaité pour ce genre de jeu. Le jeu n’est donc pas aussi précis qu’au stick arcade mais se laisse jouer.



Le mode en ligne est par contre lui très intéressant et surtout très fonctionnel. La 3DS semble plus enclin à changer les habitudes déplorables de Nintendo en ligne que la Wii ou la DS en leur temps.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Pas aussi précise qu’attendu, elle compense par le mode aidé via l’écran tactile.

Graphismes :
Un très bon début technique pour la 3DS même si la 3D n’est pas indispensable mais finalement agréable.

Son :
C’est bon mais ce n’est pas excellent.

Intérêt :
Le meilleur jeu de baston 2D sur portable malgré un vieil air de déjà joué.



En conclusion, s’il avait été vraiment nouveau cet opus portable aurait été phénoménal, malheureusement on ne peut s’empêcher de penser que Capcom aurait pu ajouter le contenu de l’arcade édition aussi fin soit il. Un bon jeu mais avec trop peu de surprise.

Need for Speed Shift avait tout du successeur spirituel du fameux Porsche Unleashed, une conduite simulation, des voitures hors normes, bref des bases plus que solides. Malheureusement le jeu souffrait d’une IA trop agressive et d’une imprécision dans la conduite. Shit 2 répare t’il les défauts de son grand frère ?



Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par laisser libre court à mon exaspération envers ce jeu. Les développeurs ont-ils tenu compte des retours de la communauté ? Le jeu précédent avait deux défauts (l’IA et l’imprécision de la direction due à une latence excessive même au volant), Shift 2 comporte toujours les mêmes défauts. What the fuck !!!



Le jeu est donc toujours aussi frustrant surtout au niveau de la latence dans la direction et de la propension qu’ont les véhicules à partir en tête à queue ou en oscillation. Au début j’ai cru que le problème venait de la désactivation des aides à la conduite mais même celles-ci rétablies les problèmes ne sont pas résolus. Quand à l’IA, elle vous sortira de la route si elle en a besoin ou si vous avez été un peu trop agressif envers elle. Pourquoi pas après tout, mais encore faudrait il que la physique appliquée soit la même à vos adversaires. Un contact contre un adversaire se solde 95% par une sortie de route de votre voiture et non de celle de votre adversaire. Frustrant pour rester poli.



Ces défauts sont d’autant plus frustrant que lorsque tout marche, le jeu procure des sensations de conduite qui n’ont pas d’égal que ce soit dans Forza 3 ou GT 5. Faire un tour parfait sur un circuit rapide, type Monza, procure un plaisir impressionnant. Le plaisir est décuplé avec un volant à retour de force surtout si vous jouez avec la vue intérieure. Plus dynamique que jamais, elle met l’accent sur la trajectoire optimale à prendre en virage, induisant des prises de trajectoire parfaite.



D’un point de vue contenu, le jeu ne rivalise pas en nombre de voiture avec GT5 et Forza 3 mais contient suffisamment de voitures, une centaine environ. Au niveau des modes de jeu la carrière vous tiendra occupé de longues heures et l’autolog vous fera rester encore plus sur le jeu pour peu que vous ayez des connaissances jouant au jeu. Le système est repris de Hot Pursuit mais trouve ici tout son sens car les Time trial sont l’essence même de ce jeu.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Au mieux, vous avez ici la simulation la plus aboutie de cette génération ; au pire, un jeu frustrant qui vous ferait jeter votre volant contre le mur si celui-ci n’était pas attaché !!!

Graphismes :
Du très bon, surtout en vue intérieure.

Son :
Une immersion rare, toujours si vous jouez en vue intérieure.

Intérêt :
D’un coté une merveille, de l’autre un jeu raté et frustrant. Bizarre.



En conclusion, Shift 2 ne résout rien et c’est bien là le problème. C’est d’autant plus dommage que le jeu avait tout pour réussir. Messieurs de Slighty Mad studio, merci de corriger les problèmes cités ci-dessus pour le troisième épisode. Vous savez le faire, les problèmes n’existent pas dans votre série nommée GTR ; reste un bon jeu ni plus, ni moins.

Avec la mort de Pam Entertainment, on pouvait croire que la série Top Spin allait tomber aux oubliettes. Heureusement pour nous 2K Czetch, ayant récupéré une partie des équipes de PAM, nous fournit notre fixe. Pour le meilleur ?



Qui dit changement de développeur dit aussi changement profond. Top Spin 4 introduit un nouveau gameplay. Toujours aussi orienté simulation celui-ci fait table rase du passé en supprimant les coups risqués pourtant marque de fabrique de la série. En lieu et place, on se retrouve avec un gameplay plus accessible mais aussi plus tactique. 3 types de coups sont réalisables, les coups puissants pour enfoncer un adversaire, les coups précis pour déstabiliser un adversaire et les coups standards pour ne pas prendre de risque. Ajoutés à cela, les classiques coups à plat, slice et top spin et nous nous retrouvons devant un gameplay plus profond que jamais.



Le moteur de simulation est aussi plus précis que jamais. L’aspect endurance et le timing des coups font des échanges des moments d’intense concentration. Un moment d’inattention et un point bien engagé peut se retourner contre vous. De même, le jeu dans les espaces et en contre-pied est d’une efficacité redoutable.



D’un point de vue technique, le jeu reprend le moteur de son prédécesseur. Il va même plus loin en reprenant des environnements. Le jeu n’est clairement pas ce qui se fait de mieux graphiquement mais il est largement correct. A noter, un mode 3D stéréoscopique sur tous les supports HD qui aide dans le timing des coups mais qui n’apporte pas d’immersion particulière. Les animations sont par contre le point fort technique du jeu. D’une précision incroyable, elles participent à la grande qualité du gameplay. Clairement l’un des meilleurs moteurs d’animation jamais créé.



D’un point de vue jeu en ligne, Top Spin 4 reprend les bases de son prédécesseur avec des ligues temporaires permettant aux nouveaux venus de rentrer dans le circuit Top Spin sans avoir de complexe, un peu à la manière du classement ATP. D’un point de vue contenu le jeu est un peu chiche au niveau des joueurs présents mais ceux contenus dans le titre propose des styles de jeu bien différent et de toutes façons entre anciennes gloires et joueurs actuels, vous aurez de quoi faire.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Le meilleur gameplay jamais créé, meilleur même que celui de Top Spin 1

Graphismes :
Du bon mais rien d’exceptionnel.

Son :
Le public réagit bien lors des échanges et les musiques des menus sont entraînantes.

Intérêt :
Le meilleur jeu de tennis jamais créé. Tout simplement !!!!



En conclusion, Top Spin 4 est tout simplement le meilleur jeu de tennis de cette génération. Si vous aimez ce sport, vous devez vous le procurer. Le jeu n’est pas parfait, la partie graphique pouvant être meilleure et le nombre de joueurs célèbres présents aussi, mais tout ceci n’est qu’une broutille devant la merveille que représente ce gameplay.