Le studio roi du RPG occidental revient avec la suite spiritielle de Baldur's Gates. Une bonne chose ?



Dragon Age Origins est donc le nouvel RPG de Bioware, une société connue pour la grande qualité de ses RPGs. Pourtant, ce jeu inquiète de prime abord, tout d'abord sa date de sortie a été repoussée maintes fois. La première date de sortie était fin 2005, comment un jeu peut il prendre 4 ans de retard ? Ensuite, la réalisation du jeu n'est pas au niveau des standards actuels. Pire, le jeu sort 2 ans après la dernière perle de BioWare (Mass Effect) et n'arrive pourtant pas à la cheville de ce jeu du point de vue graphique. Pour donner une idée, le jeu n'est pas moche mais est juste moyen, anguleux avec des textures pas toujours très fines. Le temps de gestation apparait donc bien.



Mais Bioware n'est pas n'importe quel studio et bien que le jeu ait mis longtemps à sortir, on comprend rapidement que le temps a été mis à profit pour peaufiner un univers qui devient gigantesque et profond. Pour donner une idée, Bioware a réussi à recréer un monde de la même ampleure que celui du seigneur des anneaux (on ressent tout de même une grande inspiration). La trame principale est classique mais très intéressante, et les innombrables quêtes secondaires sont aussi intéressantes les unes que les autres. Un élément intéressant du jeu est que suivant vos choix initiaux le début de l'aventure est complètement différent.



Le gameplay du jeu se rapproche beaucoup de ce que l'on peut trouver dans un Baldur's Gates. Vous controlez une équipe de quatre personnages, évoluant au grès de vos choix et obtenant de nouvelles habilités. Les combats sont brutaux, et certains obligent à mettre en place une tactique bien précise. Comme souvent dans les RPGs de Bioware, les dialogues sont une grande part de l'expérience et sont comme d'habitude de grandes qualités. Ils permettent de nouer des relations amicales ou amoureuses avec vos compagnons.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Le jeu doit être plus jouable sur PC mais la configuration de la manette est de bonne facture et facile à utiliser.

Graphismes :
C'est très moyen, mais cela ne gache pas l'expérience. A noter le manque de la vue tactique présente sur la version PC.

Son :
Les dialogues, la musique, les effets sonores sont tous de hauts niveaux.

Intérêt :
Comptez au moins cinquante heure pour boucler la quête principale et bien plus si vous souhaitez visiter plus en profondeur le jeu.



En conclusion, Dragon Age Origins est la preuve que les graphismes ne font pas un grand jeu. Ici, le dernier né de Bioware fait un presque sans faute, car en dehors d'une partie graphique très moyenne, on se retrouve devant un jeu comme il y en a peu. Si vous aimez l'heroic fantasy, ce jeu est fait pour vous. En espérant qu'une suite vienne faire de cet univers la grande saga qu'il mérite d'être.

Le premier Assassin's Creed a autant été un succès populaire qu'il a divisé les foules par un gameplay qui tournait rapidement en boucle. Ubisoft revient avec une suite qui doit rendre le jeu plus varié, est-ce réussi ?



Le premier épisode se situait à Jerusalem à l'époque des croisades et vous permettait d'incarner Altair (je passe volontairement le lien avec l'époque actuelle), dans cette suite vous aurez l'honeur d'incarner Ezio, charmeur de ces dames à la renaissance en Italie. Ce changement de lieu et d'époque est sensible dans tous les compartiments du jeu, l'atmosphere de ce nouvel épisode étant tour à tour mystique mais aussi plus légère dans certains cas.



Le coeur du gameplay ne change pas, vous êtes toujours un assassin devant accomplir sa besogne de la façon la plus libre possible. Vos déplacements sont toujours agréables et votre personnage est un incroyable athlète et grimpeur qui pourra atteindre les sommets de tous les batiments en quelques mouvements. Ubisoft a donc gardé ce qui marchait dans le premier jeu mais a surtout pensé à y ajouter différents éléments pour que la variété apparaisse enfin dans le jeu. On peut résumer la progression ainsi dans Assassin's Creed 1 vous répétiez 5 activités ici vous en répéterez une bonne quinzaine. De plus, certains passages optionels de pure plateforme ont été ajoutés afin de donner une dimension nouvelle au jeu.



Techniquement le jeu est toujours impressionnant que ce soit techniquement ou d'un point de vue artistique mais alors que le premier épisode était une vitrine technologique, ce deuxième épisode ne s'impose pas de la même manière. Le moteur du jeu est impressionnant dans la plupart des cas mais certaines textures et animations semblent aujourd'hui datées, le monde des jeux vidéo évolue rapidement ...



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Le jeu n'évolue que très peu et conserve ses points forts.

Graphismes :
Impressionnant, mais il n'est plus le roi du monde.

Son :
Très agréable, les musiques comme les sons sont d'une grande qualité.

Intérêt :
Si vous avez aimé le premier, il n'y a pas à refléchir, dans le cas contraire mieux vaut l'essayer car la recette ne change pas foncièrement.



En conclusion, Assassin's Creed 2 réussit le pari qu'il s'était fixé. Le jeu est bien plus diversifié que son prédécesseur. Cela n'en fait pas le jeu parfait, techniquement le jeu n'est plus le porte étendard en matière de graphisme et les améliorations apportées ne satisferont pas tous ceux qui n'avaient pas accroché au premier.

C'est enfin les vacances et je vais pouvoir rattrapper le retard accumulé dans mes tests. Pour ces nouveaux tests, je laisse tomber la notation chiffrée pour un système plus simple, une échelle de valeur comportant les notions suivantes (Ignoble, Mauvais, Moyen, Bon, Très Bon, Mythique). Bonne lecture.

Tim Schafer est un grand monsieur du jeu video. Après avoir participé à des jeux comme Day of the tentacle ou Grim Fandango, le monsieur revient sur la dernière génération de console (la 360 a 4 ans donc on va arrêter de parler de Next Gen), pour quel résultat ?



Brutal Legend est donc l'histoire d'Eddy, un roady ( un homme à tout faire) de groupes de rock qui suite à un accident se retrouve projeté dans le monde du Metal. Ce monde est en proie à une guerre civile, les humains qui sont sous la domination des démons se rebellent grâce aux artefacts des anciens (des guitares et tout se qui se rapproche des illustrations des pochettes d'album de Hard Rock, Death Metal ou Black Metal). Le monde qui nous est proposé est donc complétement irréaliste mais incroyablement constant et crédible, on reconnait là, la patte de Tim Schafer.



Il n'y a pas que dans la cohérence du monde que l'on reconnait le travail effectué par les équipes aux sources de Psychonaut mais aussi dans l'aspect comique des dialogues et surtout dans leur justesse. Le monde est une grande caricature des musiques citées précédemment mais il n'est jamais vulgaire et en aucun cas moqueur. Cela n'empeche pas le jeu d'être très drôle, avec des dialogues d'excellentes factures (en anglais comme en français), un character design d'une grande justesse et globalement un sens artistique d'une très grande qualité.



On a beaucoup parlé de l'univers et du fait que Jack Black est le héros principal du jeu mais on a très peu parlé du gameplay du jeu. Tour à tour Beat them all, jeu de stratégie temps réel, ou encore jeu de course, le gameplay est vraiment hybride. Chacune de ses phases est agréable en soit, mais chacune d'elle possède aussi ses problèmes ce qui empêche toujours le jeu d'être au top dans une des catégories précisées plus tôt. Le jeu s'avère correct au niveau du gameplay mais n'est jamais exceptionnel.



Pour un jeu se basant sur un univers musical, il était important de soigner la track list et on peut dire que l'on est gaté. Le jeu est truffé de morceaux mythiques et si vous aimez le style musical vous aurez des frissons en entendant certains morceaux.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Du bon et du moins bon, mais le jeu n'est jamais vraiment désagréable.

Graphismes :
D'un point de vue technique le jeu est correct, c'est surtout la direction artistique qui rend le jeu agréable à l'oeil.

Son :
Tout simplement énorme !!!

Intérêt :
Un jeu magique si vous aimez l'univers et si vous aimez l'humour qui se dégage du jeu, plus dispensable dans le cas contraire.



En conclusion, Tim Schafer revient une nouvelle fois avec un univers impeccable et vraiment travaillé. Malheureusement et un peu comme dans Psychonaut le jeu souffre de quelques imperfections au niveau du gameplay. Quoi qu'il en soit, on passe un bon moment en compagnie d'Eddy et de ses compagnons et surtout ce jeu rockssssss (je veux la BO)!!!!

Modern Warfare premier du nom avait secoué le petit monde des FPS en renversant l'ordre établi. Plus vendu que le blockbuster Halo 3, sa suite a effrayé plus d'un éditeur, à juste titre ?



Pour cette suite, les développeurs d'Infinity Ward ont joué la sécurité. Sur le mode solo, on retrouve l'esprit de la série, c'est à dire un titre qui vous fera passer les meilleurs films d'action pour des petits joueurs. L'action de la partie solo est la suite directe du premier épisode, toujours aussi trépidante, toujours très bien mise en scène, toujours très agréable.



Le mode solo n'est pas du tout jouable en coopération comme peut l'être celui d'Halo 3. Pour compenser ce manque, un nouveau mode mission apparait. Ce mode peut être joué à deux en coopération en local comme sur internet. Les missions sont très courtes mais bien pensées et amusantes à deux.



Le mode multi-joueur est quand à lui dans la lignée du précédent. Toujours aussi efficace et bien pensé, le mode multi-joueur évolue doucement pour permettre aux nouveaux venus de plus facilement s'intégrer et de progresser.



Techniquement, le jeu est très bon. Le moteur n'est peut être pas le plus impressionant mais il est très bien utilisé et on sent que les concepteurs connaissent les limites et essaient de ne pas les faire apparaitre. En tout cas, le jeu est plus impressionnant le premier Modern Warfare que cela soit dans les explosions ou dans la profondeur de champ.



Alors y a-t'il quelque chose qui cloche ? Les défauts sont un peu les mêmes que les années précédentes. La campagne solo est très intense mais elle est surtout très courte (environ 6h). Une autre chose qui choque toujours est l'utilisation outrancière des scripts. Comme dans Uncharted 2 ou les autres épisodes de la série, les scripts sont là pour aiguiller l'action mais si vous échouez vous retrouverez vos ennemis favoris exactement à la même place au même moment. L'absence de scénario coopératif n'est que partiellement contre-balancé par l'ajout des missions de coopération qui ont un coté très arcades. A noter aussi que le jeu possède des citations assez unilatérales et que certaines scènes peuvent être choquantes.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
C'est parfait, rien à redire.

Graphismes :
C'est beau et c'est surtout mis en scène de manière impressionnante.

Son :
Si vous avez un environnement multi-canaux, c'est du bonheur.

Intérêt :
Un jeu très impressionnant, mais qui possède un solo très court. Le multi-joueur est peut être ce qui se fait de mieux.



En conclusion, Infinity Ward réussit son pari même si on peut considérer que les développeurs n'ont pas pris de grands risques. Le jeu est supérieur en tout à son prédécesseur et même si les mêmes défauts persistes, on s'amuse toujours autant. Un excellent jeu qui ne révolutionne rien. Attention au prochain épisode, il faudra plus que des améliorations un peu partout pour réaliser les même ventes.

Ma note : 18/20