Il y a plusieurs points de passage dans une année quand on s'intéresse aux jeux vidéos. Il y a la période creuse de janvier à mars, la période de reprise de aux alentours avril. Il y avait l'E3. Un petit ruch pour les jeux avant les vacances d'été. Une reprise en septembre, la sortir de PES en octobre, et la période de noel.



Vous voyez que je fais ressortir de ce petit calendrier un seul jeu, PES. C'est dire si j'attendais ce jeu. Et là je vais être assez franc, le jeu n'est pas à la hauteur des attentes. Pour simplifer la situation, Konami nous l'a joué à la EA Sports. C'est à dire que la version que nous sort konami sur Xbox 360 n'est pas Next Gen pour un sous. Regardons cela en détail.

Commençons par le minimum syndical, c'est à dire les graphismes. Ici, il y a du ... Comment dire ? C'est pas bon, mais c'est pas désastreux non plus. Le
jeu est propre, mais il resemble plus à un jeu ps2 avec une résolution augmentée qu'à un jeu pensé spécifiquement pour la plateforme.



Coté ambiance, bien qu'il y ait un petit mieux du coté des supporters, on reste quand même très loin d'un FIFA. Parlons un peu des commentateurs. Toujours aussi mauvais et en retard sur l'action, ceux-ci sont à supprimer dès le premier lancement du jeu. Pour vous donner une idée, ils sont encore plus mauvais que dans PES 5.

Mais PES c'est avant tout un gameplay, une sensation. Et là encore c'est mitigé. Alors d'un coté, il y a un quelques améliorations coté animation qui rendent le jeu plus fluide. L'arbitre n'est plus aussi intrusif et c'est tant mieux. Par contre, le jeu donne l'avantage à l'attaque et les jeux en contre, si agréable sur PES 5, deviennent plus difficiles à mettre oeuvre. Un autre problème se situe au niveau de la sélection des joueurs en phase de défense. Celui-ci est souvent un peu lent et pas toujours calibré. On peut partiellement régler le problème en se mettant en manuel mais là encore une sensation de flottement se fait sentir lorsque l'on choisit de changer de joueur. Très désagréable lorsque l'on est en défense et à l'origine de beaucoup de buts ( de crevard, racro pour reprendre une expression en vogue).



Un autre point du gameplay qui est regrétable est le tir. Les attaquants ratent l'immanquable même lorsque l'on fait attention à son tir. Pour m'apercevoir de cela j'ai passé pas mal de temps dans le mode entrainement à répéter les mêmes gestes. Et là on s'aperçoit qu'il y a une sorte de coefficient chance un peu trop apparent dans le tir de nos attaquants. Pour ma part je me demande si ce coefficient n'est pas là pour que les matchs ne donnent pas des résultats à la FIFA 97 (des scores de baby foot).

Maintenant parlons du sujet qui fache le plus dans ce jeu. Le mode réseau. Ce mode bien que jouable change complétement le gameplay du jeu du fait d'une lattence particulièrement présente et qui accentue les défauts du jeu. Pour la 3ème fois consécutive, Konami n'a pas cru bon nous faire un vrai code réseau. Le stagiaire qui a du faire ce mode s'en tire pas trop mal mais on est loin des sensations de jeu d'un match avec deux manettes sur une console. Monsieur Konami faire un bon mode réseau est possible, par exemple Top Spin 2 sur la même plateforme propose un gameplay identique online et offline (hors problème de lag, assez rare).



Bon, maintenant avec tout ça le jeu n'est pas une catastrophe non plus (je passe volontairement sur le manque de modes, de stades, d'équipes, de PES shop), on s'amuse avec ce PES 6. Les parties entre potes sont toujours aussi agréables, mais il y a toujours ce sentiment que le jeu est moins précis que la mouture précédente tant en défense qu'en attaque.

Au final, oui je vais jouer à PES 6 online et offline. Mais je ne peux pas m'empécher de penser que ce jeu est un peu baclé. Vous vous amuserez, certes, mais vous attendrez avec impatience le 7 qui espérons le sera réussi sinon (si EA Sports continue ses efforts) je pourrais bien passer à l'ennemi la saison prochaine.

Me revoilà pour le test de l'un des jeux les plus médiatiques sur Xbox 360, Splinter Cell Double Agent.



Mais avant de parler de cet épisode, revenons un peu sur cette d'infiltration pure et dure. La série des Splinter Cell a débuté sur Xbox avec un premier épisode de haute qualité. Celui sera ensuite porté sur d'autres supports. Les caractéristiques de cette série sont :
* Le jeu est un jeu d'infiltration
* Utilisation des zones d'ombres
* Utilisation de gadget tous plus avancés les uns que les autres
* Une histoire qui passe au second plan, en tout cas derrière l'intérêt des situations présenté en mission.

Cette dernière caractéristique fait que je ne me suis jamais intéressé à cette série avant ce quatrième épisode car j'aime que l'on me raconte une histoire lorsque j'avance dans un jeu, cela me motive pour avancer.



C'est donc avec un oeil frais et sans à priori que je me lance dans ce Splinter Cell DA.

L'histoire tout d'abord, celle-ci vous met dans la peau de Sam Fischer qui devra cette fois ci jouer les agents double auprès d'un groupe terroriste américain. Je ne dévoilerai pas les tenants et aboutissants de l'histoire mais sachez que celle-ci vous permettra de voyager, et qu'elle garde une certaine cohérence. L'aventure est prenante et vous permettra de faire vos choix pour la mener comme bon vous semble.



La notion de choix est très importante dans ce jeu, car en tant qu'agent double vous devrez souvent gérer des objetctifs contradictoires ou différents suivants pour quel camp vous travaillez. Les objectifs que vous choisirez d'effectuer au cours de vos missions vous donneront ou vous feront perdre de la confiance auprès des terroristes ou de la NSA. Ce système est vraiment très agréable car vous resentez vraiment la pression inhérante à la mission de Sam. cela vous permez de plus, de vous impliquer dans le jeu.

Concernant la technique rien à dire , c'est très propre. A signaler que certaines misisons se passeront en plein jour et vous permettront de profiter des graphismes du jeu. Une mention spéciale à l'animation des personnages qui est très bien rendue.

Concernant la maniabilité, rien de nouveau par rapport aux autres épisodes.

Une autre composante du jeu est son mode multi joueur. Rien de bien nouveau ici pour les habitués de Splinter Cell avec un mode espion contre terroristes très agréable et un mode coopératif assez inégal du point de vue conception car certaines missions coopératives vous demanderont de battre votre collègue.

Au final, Splinter Cell Double Agent est un jeu duquel je n'attendais pas grand chose mais qui au final s'avère une réussite totale. Le jeu est agréable, interessant, beau , prenant, bref un système seller s'il ne sortait pas sur les autres plateforme de marché.

Bonjour,

Voilà j'ai enfin fini Enchanted ARms le premier rpg d'origine japonnaise sur Xbox 360. Voyons voir ce qu'il en retourne.



L'histoire se déroule dans un monde où la magie a pris le pas sur la technologie. Des enchanteurs parcourent ce monde et les tâches courantes sont effectuées par des golems. Mais qu'est-ce qu'un golem ? Un golem est un sorte de robot animé par la magie qui obéit à son maitre (en tout cas normalement). Ce monde se porterait très bien si il n'était pas bati sur les ruines d'une ancienne guerre qui avait vu s'affronter 3 golems surpuissants (les devil golems). Cette guerre avait failli réduire à néant l'humanité.
Le joueur joue le rôle d'Atsuma un jeune étudiant un peu crétin mais qui a pour particularité de posséder un bras pouvant annihilé toute chose. Je n'en dirai pas plus ...



Bon étant le premier rpg next gen, on s'attent naturellement à avoir des graphismes magnifiques. Et bien, d'un coté oui et d'un autre non. Oui le jeu est très propre (en tout cas sur une télé HD), certains environnements sont magnifiques mais il manque quelque chose pour vraiment impressionner. Les magies ne sont pas plus impressionnantes que ça, en tout cas bien moins que les magies d'un Final Fantasy. Le character designer est parfois douteux, à la limite du mauvais goûts par certains moments. En tout cas on est loin des promesses aperçues dans Lost Odyssey.



Par contre, point de vue système de jeu, le jeu innove en mélangeant Tactical RPG et et RPG tout court. Je m'explique. Lorsque vous rentrez en mode combat (un peu comme FF X), vos équipiers et vos ennemis apparaissent sur une grille. Celle-ci est divisée en 2 zones, la votre et celle des ennemis. Vous ne pourrez pas étendre votre ou la faire diminuer. Vous ne pourrez pas non plus aller en territoire ennemi. A chaque tour vous déplacez, vos personnages dans leur zones et vous déclenchez votre action (attaque, défense, soin, fury, etc ...) qui possède une certaine portée. Ce système est très intéressant et très gratifiant grâce au système de combo inter-personnages. Il l'aurait été encore plus si vous aviez pu avoir plus d'actions (sorts, attaques, ect ...). Un dernier détail concernant le système de combat vous collectionnerez les golems au cours du jeu et vous pourrez les faire prendre part à la bataille en les intégrant dans votre équipe, ce qui une dimension stratégique en plus au jeu.



Point de vue de durée de vie, la quête principale vous tiendra en haleine une quarantaine d'heure ensuite libre à vous de trouver tous les golems et trésors cachés.

Au final, malgré quelques défauts au niveau de l'histoire et des personnages, ce jeu se laisse parfaitement jouer. Il n'est pas un grand RPG comme le souhaitait Microsoft et il est normal qu'il n'ait pas lancé la console au Japon. Reste un bon jeu bien au dessus d'un Final Fantasy X-2 par exemple mais bien loin derrière un Dragon Quest VIII. Si vous aimez le genre et que vous avez la console, vous pouvez y aller de toute façon les grands RPG n'arriveront pas avant l'année prochaine.

Amateurs de bons sentiments et d'univers bucoliques passez votre chemin, ici on va parler bagnole, fringue moche, demoiselles de plaisir et substance psychotrope, ainsi que d'autres activités totallement illégale et dangereuse.

Bienvenue dans le monde Saints Row.



Je ne vais pas m'attarder à présenter ce jeu qui a eu une couverture médiatique assez importante due à son statut de premier GTA like, sur les consoles de nouvelles générations.

Donc comme dans les autres jeux du genre, le joueur est amené à faire pleins de choses illégales pour se façonner une réputation dans le milieu (en l'occurence ici celui des gangs). Ici la bonne ville dans laquelle vous évoluez, est dirigée par 4 gangs. Vous faites parti du petit dernier les Saints Row et votre but est d'étendre votre domination sur l'ensemble de la ville.



Le déroulement n'est pas linéaire du tout, vous pouvez choisir dans quel ordre vous attaquez les différents gans de la ville. Entre ces missions qui composent la quête principale, vous devrez effectuer des quêtes annexes afin de voir votre notoriété augmenter. En effet, ici pour avancer dans l'histoire il faudra participer à des activités n'ayant aucun rapport avec la quête principale.

Ces activités sont assez variées, mais au final on finit toujours par conduire et/ou tirés sur les gens. La seule qui est un peu novatrice est l'arnaque à l'assurance dans laquelle vous devez plonger sous les roues des automobilistes pour toucher les sous de leur assurance...

Du coté graphique, le jeu s'en sort très bien et c'est enfin agréable de jouer à ce type de jeu. Le surplus de puissance de la 360 est vraiment apprécié.

Coté gameplay, le jeu est très jouable que ce soit dans les phases à pieds ou dans les phases en véhicules. Un régal quand on le compare à ce qui se faisait de mieux avant.



Avant de conclure, parlons un peu du mode multijoueur qui est très sympthique mais qui malheureusement n'est pas tellement en rapport avec le jeu dans le sens où vous ne jouerez pas comme dans le mode solo.

Au final, Saints Row est le premier jeu du genre que j'apprécie, l'histoire est pas mal, la mise en scêne bonne, et les graphismes et le gameplay sont enfin à la hauteur. Un très bon jeu qui devrait ravir tous les afficionados du genre.