Les RPGs japonnais... Dans les annèes 90 c'était surement mon style de jeu favori, long, intéressant, techniquement au point le genre était une merveille, un puit de sensation. Et puis est arrivée la génération actuelle avec sa HD et quoi d'autres déjà ?



Star Ocean the last hope est donc le quatrième épisode de la saga des star Ocean débutée sur Super Nintendo, il y a bien longtemps. Pourtant, cet épisode se situe scénaristiquement avant le premier Star Ocean, lors de la première expédition spatiale humaine afin de trouver une nouvelle planète pour émigrer.



Le contexte scénaristique du jeu donne envie. La terre, suite à la troisième guerre mondiale, est plongée dans la dévastation, les humains se sont réfugiés sous terre afin de survivre. Les hommes décident donc de se tourner vers l'espace afin de ne pas disparaitre en même temps que leur planète. Le background est donc fort, alors pourquoi les créateurs du jeu ont ils cru bon de nous mettre au commande d'un gamin en plein problèmes émotionnels liés à ses hormones ? Pourquoi doit on se coltiner des personnages au QI plus que limité ? Pourquoi ne pouvons nous pas jouer avec le personnage le plus classe et le plus intéressant du jeu (Crow) au lieu de se coltiner Edge et sa copine en mini short qui a peur que l'on voit sous sa culotte ?



Vous l'aurez compris, je n'ai pas particulièrement aimé les personnages du jeu. Pourtant l'histoire aurait pu être bonne voir excellente, mais le traitement ainsi que les dialogues la rende pathétique. A part le coté les humains débarquent et règlent tous les problèmes de la galaxie alors qu'ils sont moins évolués (cherchez l'erreur), le scénario est suffisament bon pour être suivi lors de la quarantaine d'heure qu'il faut pour terminer le jeu sans trop s'inquiéter des quêtes secondaires (inintéressantes au possible).



D'un point de vue technique, le jeu ne s'en sort pas trop mal. Le jeu est plutôt beau, surtout les personnages mais souffre de textures approximatives et grossières qui compromettent l'intégrité de certaines scènes. Par contre, si le jeu possède un point fort technique, c'est bien dans la sensation qu'il donne d'être sur une planète inconnue. Le placement de la caméra aide grandement le joueur à se sentir comme un visiteur.



Finalement l'intérêt du jeu se situe principalement au niveau de son système de combat. A la manière du troisième épisode de la série ou d'un tales of (vesperia par exemple), les combats se déroulent en temps réél mais pas sur la carte. Les possibilités pour fignoler ses personnages sont très satisfaisantes et les outils de création d'objet sont plaisants sans être révolutionnaires. Le système de combat est donc dynamique mais aussi suffisament tactique et représente vraiment le grand point fort du jeu.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Le système de combat est vraiment agréable à manier. Par contre la navigation n'est pas aisée du fait d'une carte peu pratique.

Graphismes :
Pas mal, mais on est loin de l'excellence.

Son :
Les musiques sont un point fort constant de cette série, par contre les voix des personnages sont à coucher dehors.

Intérêt :
La durée de vie du jeu est suffisante, le système de combat agréable, le reste dépend de votre tolérance à la niaiserie.



En conclusion, je me suis accroché à plusieurs reprises pour finir ce jeu. Le coeur du jeu n'est pas en cause, le système de combat et d'évolution étant très bon, non le problème vient des personnages qui compose le jeu. Comme sur beaucoup de jeu japonais depuis le début de cette génération les personnages sont des ados décérébrés et je ne parle même pas de la philo à deux balles (le pire exemple restant Eternal Sonata)... Messieurs les créateurs de jeu de rôle japonais, sortez de votre archipelle et jouez à Mass Effect ou Oblivion, c'est pour votre bien.

Ma note : 13/20