Daniel Ek : Boss de Spotify:
Après m'être assis avec notre équipe juridique pour analyser les petits caractères de l'annonce d'Apple sur les DMA (ce qui a pris un certain temps), qui est, au mieux, vague et trompeuse, j'ai voulu partager mes réflexions.
Alors qu'Apple se comporte mal depuis des années, ce qu'ils ont fait hier représente un nouveau coup dur, même pour eux.
Il explique tout en détail ici :
https://twitter.com/eldsjal/status/1750988499518362089?t=CKz5pssEMcnA34WKbZGWyA&s=19
Sarah Bond : boss de Xbox :
Nous pensons que les conversations constructives favorisent le changement et le progrès vers des plateformes ouvertes et une plus grande concurrence. La nouvelle politique d'Apple est un pas dans la mauvaise direction. Nous espérons qu'ils écouteront les commentaires sur le plan qu'ils proposent et qu'ils travailleront à un avenir plus inclusif pour tous.
https://twitter.com/BondSarah_Bond/status/1752083596318593238?t=TtexetXlUhd2srQyMiMqNg&s=19
La législation sur les marchés numériques (DMA) vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des géants d'internet.
"La loi sur les marchés numériques (et la façon dont Apple ajoute l’insulte à l’injure en disant à l’UE qu’elle obtiendra enfin des applications de contenu pour adultes, tandis que les joueurs n’en bénéficieront pas) n’est que le dernier exemple en date de l’UE qui fait souvent les bonnes choses, mais qui ne les fait généralement pas correctement."
C'est compliqué cette histoire vu que depuis le début on attaque Apple alors qu'ils ont un système fermé. C'est comme si demain on contraint Sony à devoir accepter sur PlayStation des Epic Games Store ou autre Ubisoft+ indépendamment du PlayStation Store/Network. Toutes les autres compagnies ont forcément à gagner de voir Apple se plier en 4.
Par exemple :
Pour Apple, ça passe par un peu plus d'ouverture avec notamment de nouveaux moyens de paiements, des stores alternatifs à l'App Store...
Pour Microsoft, c'est la possibilité de délier Bing de la recherche au sein de Windows ou la possibilité de désinstaller Microsoft Edge et d'autres applications de Microsoft.
Du coup, c'est une particularité européenne qui pourrait un jour s'étendre à d'autres pays puisque le Japon réfléchirait à proposer une réglementation similaire.